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L’ignorance mortelle de la France à l’égard de l’Allemagne
Ces derniers mois, la France et l’Allemagne se sont opposées sur la question d’arrêter l’invasion brutale de l’Ukraine par le président russe Vladimir Poutine.
Le président français Emmanuel Macron semble incapable de comprendre pourquoi l’Allemagne ne soutient pas l’Ukraine dans la mesure qu’elle pourrait. Néanmoins, la France soutient sans réserve une armée européenne dotée d’armes nucléaires. Or, la France ne sait guère à quelles fins l’Allemagne prévoit d’utiliser cette force !
L’ignorance de la France quant aux relations de l’Allemagne avec la Russie est un signe que l’Allemagne cache ses stratégies militaires de la France. Ce qui plus est, cela donne un aperçu d’un avenir prophétisé, où la France découvrira enfin ce que l’Allemagne a planifié depuis le début. La France sera alors choquée de voir ce que sa trahison des États-Unis et de la Grande-Bretagne a provoqué !
La France déconcertée
Lorsque la Russie a ramassé ses troupes autour de l’Ukraine, et même au début de l’invasion, le président français s’est rangé du côté de son homologue allemand en tentant d’apaiser la Russie. Après que les troupes russes ont pris d’assaut la frontière, Macron a tenté de négocier avec Poutine au téléphone. Il a déclaré que la réponse de l’Occident ne devait pas conduire à une « humiliation » de la Russie. Dans le même temps, l’Allemagne a bloqué l’aide militaire à l’Ukraine et les sanctions contre la Russie. La France s’est alignée sur les souhaits de l’Allemagne.
En février, à l’occasion du deuxième anniversaire de la guerre, c’est un Macron différent qui s’est présenté devant le micro. Il a proclamé avec audace que la Russie devait être stoppée, quels que soient les moyens utilisés. Il a même rappelé le manque de soutien de l’Allemagne à l’Ukraine en déclarant : « Beaucoup de ceux qui disent “jamais, jamais” aujourd’hui sont les mêmes qui disaient “jamais, jamais de chars, jamais d’avions, jamais de missiles à longue portée” il y a deux ans. Permettez-moi de rappeler qu’il y a deux ans, certains autour de cette table disaient : “Nous enverrons des sacs de couchage et des casques.” »
En effet, au début de l’encerclement de l’Ukraine par les chars russes, l’Allemagne a offert des sacs de couchage et des casques ! Comment expliquer cela ?
Mais ce n’est pas tout. Macron a également souligné que tous les dirigeants européens avaient « six à douze mois de retard » dans la fourniture d’armements essentiels. Là aussi, c’était l’Allemagne qui en était à l’origine ; elle a bloqué les livraisons d’armes en provenance d’autres pays en s’appuyant les restrictions de vente d’armes de l’OTAN. Le Royaume-Uni a trouvé un moyen d’envoyer ses propres armes à l’Ukraine, mais a été obligé de contourner l’espace aérien allemand !
Macron semble aujourd’hui incapable de comprendre pourquoi l’Allemagne a agi de la sorte et pourquoi elle a convaincu toute l’Europe de la suivre !
L’année dernière, la France et le Royaume-Uni ont décidé d’envoyer des missiles à longue portée à l’Ukraine et ont exhorté l’Allemagne à faire de même. Mais l’Allemagne refuse toujours d’envoyer ses missiles Taurus, qui aideraient l’Ukraine à détruire des cibles et des infrastructures renforcées. L’armement livré par l’Allemagne n’est souvent pas celui dont l’Ukraine a le plus besoin. Pour la France et la Grande-Bretagne, c’est une situation déconcertante.
L’aide de l’Allemagne à l’Ukraine a depuis lors augmenté, et Berlin semble envoyer maintenant une aide substantielle. L’Allemagne affirme être le plus grand soutien militaire européen de l’Ukraine, la France étant loin derrière. Mais ces chiffres, fournis par l’institut allemand Kiehl, sont basés sur des engagements plutôt que sur des livraisons effectives. Ces chiffres ne tiennent pas non plus en compte l’efficacité ede l’aide apportée à l’Ukraine.
Pour répondre aux accusations de l’Allemagne, la France a publié une liste détaillée des armes qu’elle envoie. Elle n’a jamais publié une liste pareille auparavant, et a quand même refusé de préciser certains détails, de peur que la Russie ne sache tout sur ses livraisons.
Au lieu d’aider l’Ukraine, l’Allemagne tente de donner une mauvaise image de la France. La France ne comprend manifestement pas le jeu de l’Allemagne !
Trahison allemande
Lorsque le chancelier allemand a été confronté sur son refus d’envoyer les missiles Taurus, il a fait une nouvelle déclaration révélatrice. Devant des journalistes à Berlin le 26 février, Scholz a déclaré : « Je suis surpris que certaines personnes ne s’en émeuvent pas, qu’elles ne se demandent même pas si ce que nous faisons pourrait en quelque sorte conduire à un engagement dans la guerre. Il s’agit d’une arme de très grande portée, et ce que font les Britanniques et les Français en termes de ciblage et de soutien au ciblage ne peut pas être fait en Allemagne. Tous ceux qui ont examiné ce système comprennent ce fait. »
Il avait révélé, de manière effrontée, que des militaires britanniques et français fournissaient une aide technique à l’Ukraine sur le terrain. La France et le Royaume-Uni n’avaient pas confirmé officiellement ce détail sensible.
Il s’agissait d’un véritable affront à ces deux pays !
Le Royaume-Uni s’est montré particulièrement contrarié. Le président de la commission des Affaires étrangères du Parlement britannique a qualifié la déclaration de M. Scholz d’« erronée, irresponsable et une gifle pour ses alliés ». Un ancien ministre de la Défense a déclaré que M. Scholz était « la mauvaise personne au mauvais poste au mauvais moment ».
Alors que ce débat faisait toujours rage, le 1er mars, la Russie a divulgué une discussion entre généraux allemands qui a eu lieu le 19 février et portait sur l’implication britannique et américaine dans la guerre en Ukraine, et sur la possibilité de livrer les missiles Taurus. Le fait que la Russie ait été en mesure de mettre la main sur une discussion sensible prouve une fois de plus que l’Allemagne n’est pas digne de confiance. La fuite a également révélé que la justification proférée par Scholz pour ne pas envoyer les missiles Taurus était malhonnête. En fait, les généraux avaient conclu qu’aucune présence de troupes allemandes n’était nécessaire pour permettre à l’Ukraine d’utiliser les missiles.
Les faits montrent que l’Allemagne ne souhaite pas aider l’Ukraine, et qu’elle est plus qu’heureuse de trahir ceux qui l’aident.
Apparemment, Macron n’est pas au courant. Il cherche encore d’autres moyens d’aider l’Ukraine.
L’Allemagne parle au nom de l’Europe
Le 26 février, le président Macron a invité à Paris une vingtaine de dirigeants, la plupart d’entre eux de l’Europe, pour discuter du soutien de l’Europe à l’Ukraine. Estimant que tout le monde cherche à arrêter Poutine, Macron s’est interrogé sur l’envoi de troupes au sol en Ukraine. « Il n’y a pas de consensus pour soutenir officiellement l’envoi de troupes au sol », a-t-il déclaré. « Cela dit, il ne faut rien exclure. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que la Russie ne l’emporte pas. »
L’Allemagne n’a pas tardé à réprimander Macron. Le chancelier Scholz a annoncé une décision comme s’il s’agissait du dernier mot pour toute l’Europe : « Il n’y aura pas de troupes au sol, pas de soldats envoyés [en Ukraine] par les pays européens ou les États de l’OTAN. »
L’Allemagne croit pouvoir parler au nom de toute l’Europe !
L’une des règles de la guerre est de ne jamais révéler ses limites à l’ennemi. En excluant la présence de troupes occidentales en Ukraine, Scholz a effectivement assuré aux Russes qu’une fois qu’ils auraient conquis Kiev, quel qu’en soit le prix, ils auraient gagné la guerre.
Pourquoi l’Allemagne ne cesse-t-elle de dire ce que la Russie veut entendre ? Pourquoi retient-elle des armes essentielles ? Pourquoi freine-t-elle les efforts des autres pays pour aider l’Ukraine ?
Le Telegraph pense connaître la réponse. Dans un article intitulé « Germany’s Elites Run Scared as Putin Rains Down Death on Ukraine », on lit : « Le comportement de Macron correspond à ce que nous attendons d’un homme dont le modus operandi consiste, à l’inverse du conseil de Teddy Roosevelt, à crier fort et à se munir d’un petit bâton. »
« C’est pourtant Scholz qui, dans son empressement à réfuter son rival, a fait beaucoup plus de tort à la cause de la liberté. »
« A un moment où le danger est maximal, où l’Ukraine appelle à l’aide, Scholz et l’Allemagne dans son ensemble sont hésitants. Face aux menaces de Poutine, à la propagande et à la réticence profonde de l’opinion publique à s’engager à nouveau dans une guerre, Berlin cherche désespérément à tracer une ligne dans le sable, quelles qu’en soient les conséquences pour Kiev » (3 mars).
Plusieurs commentateurs en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne et dans le monde entier pensent que Scholz a peur de Poutine ou qu’il veut être considéré comme un chancelier pacifiste lors des prochaines élections. Aucun de ces points de vue n’explique pourquoi l’Allemagne agit de la sorte ! Elle n’est ni lâche ni intimidée par la Russie ; en travaillant en étroite collaboration avec l’Amérique, la Grande-Bretagne et la France, l’Allemagne n’aurait rien à craindre.
Ce que Macron et ces commentateurs ne comprennent pas, c’est la longue histoire de coopération de l’Allemagne avec la Russie. Ces dernières années, cette coopération est de retour.
Un accord germano-russe
Sous Catherine la Grande, la Russie s’est associée à l’Autriche et à l’État allemand de Prusse pour se partager l’Europe de l’Est. Otto von Bismarck, sans doute le dirigeant allemand le plus brillant, a prononcé cette phrase célèbre : « Le secret de la politique, c’est de faire un bon traité avec la Russie. »
Après une interruption pendant la Première Guerre mondiale, les relations germano-russes reprirent en 1922 avec le traité de Rapallo, qui fit de l’Allemagne le principal partenaire commercial de la Russie en Europe. Des accords secrets entre les deux nations les préparèrent aux atrocités qu’elles commirent pendant la Seconde Guerre mondiale, jusqu’à ce qu’elles s’affrontent à nouveau.
Pendant la guerre froide, cet adage est devenu célèbre : « Si vous voulez que Moscou sache quelque chose, passez l’information aux Allemands. » Les relations germano-russes ont ensuite commencé à se réchauffer.
Puis, après l’invasion de la Géorgie par la Russie, il est devenu clair que quelque chose de sinistre se préparait à nouveau. Comme je l’ai écrit dans la Trompette de novembre-décembre 2008 : « Je crois que les dirigeants allemands auraient déjà conclu un accord avec la Russie, un pacte moderne Hitler-Staline où l’Allemagne et la Russie se partagent les pays et les biens. Cet accord permettrait à chacune de tourner son attention vers d’autres cibles. Tout accord de ce type qui aurait été conclu entre l’Allemagne et la Russie est un précurseur de la guerre ! »
Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, j’ai écrit : « De nombreuses élites allemandes estiment que leur nation a déjà tiré tous les avantages possibles des États-Unis, et sont prêtes à entrer dans une nouvelle phase de la stratégie allemande. Certains veulent que l’Allemagne moderne utilise son impressionnante puissance industrielle et économique pour multiplier sa puissance politique et militaire. Ils veulent faire de l’Europe une nouvelle superpuissance, un Saint Empire romain moderne » (la Trompette, juillet 2022).
Si vous considérez les événements actuels en gardant cette histoire à l’esprit, toutes les opérations de l’Allemagne sont logiques.
Macron semble ignorer ces tractations secrètes, et il donne à l’Allemagne un pouvoir sans précédent ! C’est l’erreur la plus dangereuse que la France ait commise dans toute son histoire !
La « folie » du partage du nucléaire
Le 30 janvier, un officier militaire suédois a posé une question importante à Macron : puisque la France possède « une force navale capable et robuste » et qu’elle est « le seul pays [de l’Union européenne] à disposer d’une force nucléaire indépendante », se sent-elle « responsable de protéger et préserver la sécurité et l’unité européennes » ?
« Certainement, oui », a répondu M. Macron. La doctrine française de dissuasion nucléaire protège les « intérêts vitaux » de la France, qui « ont clairement une dimension européenne qui nous donne une responsabilité particulière », a-t-il déclaré.
Les remarques de Macron à l’Académie militaire de Karlberg, en Suède, n’ont pas fait l’objet d’une grande couverture médiatique à l’étranger. Mais comme l’a noté le journal français Le Monde le7 février, son commentaire a suscité un tollé parmi « les opposants politiques et sur Twitter pendant des jours ».
Cette déclaration devrait faire bien plus que cela. Le monde entier devrait en être alarmé !
Il faut replacer ces commentaires dans le contexte de l’alliance de Macron avec l’Allemagne et de sa trahison des États-Unis et de la Grande-Bretagne.
La principale opposante politique de Macron, Marine Le Pen, a condamné les commentaires de M. Macron et a mis en garde contre l’Allemagne. Le traité d’Aix-la-Chapelle, que la France a signé avec l’Allemagne, est déjà conçu pour « partager notre puissance nucléaire », a-t-elle écrit sur X. « Lorsque nous avons averti de l’intention d’Emmanuel Macron en 2019, nous avons été accusés de prôner une théorie du complot. L’européanisation de nos armes nucléaires serait une folie ! Emmanuel Macron n’en comprend pas les implications. »
Mais en fait, Macron en comprend bel et bien les implications.
En 2018, il a appelé à une « véritable armée européenne » pour protéger l’Europe « vis-à-vis de la Chine, de la Russie et même des États-Unis d’Amérique ». Voilà ce qu’il pense des États-Unis, ce pays qui a sacrifié de multiples milliers de soldats pour sauver la France lors de la Première et la Seconde Guerre mondiale.
Seuls l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas ont accès à des bombes nucléaires en vertu de l’accord de partage nucléaire de l’OTAN. Après le départ de la Grande-Bretagne, la France est la seule nation de l’UE à posséder ses propres armes nucléaires. Mais si l’Europe veut posséder une armée capable de se défendre « même contre les États-Unis », elle ne peut plus compter sur les armes nucléaires américaines.
Comme souvent, le président français dit des choses que l’Allemagne n’ose pas dire à haute voix. « Aujourd’hui, je ne sais pas sur quoi porte cette discussion », a déclaré le chancelier Scholz au journal allemand Die Zeit. « Je pense qu’il est très important de maintenir la coopération transatlantique. C’est pourquoi mon gouvernement a décidé de poursuivre le partage nucléaire avec les États-Unis et au sein de l’OTAN. »
Mais d’autres Européens aimeraient profiter de l’offre de Macron. Dans une interview accordée à Zeit en ligne le 20 février, l’ancien ministre allemand de la Défense, Karl-Theodor zu Guttenberg, a déclaré : « Nous avons besoin de discuter de l’offre de la France. Mais j’ai l’impression que le chancelier préfère étouffer le débat. »
Comme Macron, l’Allemagne prône activement la construction d’une armée européenne. Elle ne veut toutefois pas donner l’impression que cette armée s’oppose à l’OTAN et aux États-Unis.
Mais c’est bien le cas. C’est exactement de cela qu’il s’agit !
L’Allemagne ne veut pas renoncer aux bombes nucléaires américaines. Mais le soutien de Macron à l’européanisation des bombes françaises donne à l’Allemagne un plus grand pouvoir de négociation avec l’Amérique. L’Allemagne peut en effet dire : Nous n’avons pas besoin de vos bombes nucléaires ; ou nous pouvons avoir recours à celles de la France, ou nous pouvons développer nos propres bombes avec le soutien de la France.
Cela signifie que les États-Unis ont perdu tout pouvoir sur la politique sécuritaire de l’Allemagne. Que reste-t-il alors à l’Amérique, si ce n’est d’essayer de maintenir de bonnes relations avec l’Allemagne aux conditions de cette dernière ?
Comme je l’ai souvent souligné, la prophétie biblique indique que les relations entre l’Allemagne et l’Amérique sont sur le point de se détériorer au point où l’Allemagne utilisera les bombes américaines contre leur créateur !
La perfidie de la France joue un rôle crucial dans cette prophétie.
Macron aime l’Allemagne
La quête de l’indépendance nucléaire de l’Europe fait l’objet de débats depuis des décennies. Le deuxième ministre allemand de la défense, Franz Josef Strauss, a notamment évoqué l’européanisation des bombes françaises dans son livre The Grand Design. L’amour de Macron pour une Europe unifiée, et pour l’Allemagne, porte ce débat à un niveau supérieur.
Le 22 janvier, Macron s’est rendu au Bundestag allemand pour prononcer l’éloge funèbre de Wolfgang Schäuble, légende de la politique allemande décédée. Fait remarquable, il a prononcé une grande partie de son discours en allemand.
Macron a repris les mots de Schäuble en déclarant : « Souvent, les questions difficiles ne peuvent être résolues que si l’Allemagne et la France se serrent les coudes. » Il a ensuite ajouté : « Ce lien indissociable entre l’Allemagne et la France est la formule, l’équation qui a permis à nos deux pays de prospérer après la Seconde Guerre mondiale. »
Encore une fois, ce sont l’Amérique et la Grande-Bretagne qui ont sauvé la France de l’Allemagne au cours des deux guerres mondiales. Mais aujourd’hui, le dirigeant français aime l’Allemagne et se montre de plus en plus méfiant, voire hostile, à l’égard de l’Amérique et de la Grande-Bretagne.
Beaucoup d’Allemands ont été fascinés par le discours de Macron parce qu’il est plus enthousiaste à l’idée d’un empire européen dirigé par l’Allemagne que ne le sont beaucoup d’Allemands !
Guttenberg a déclaré : « C’était l’un des [discours] les plus intelligemment formulés, dans la langue de l’ancien ennemi, pour ainsi dire. [...] Il ne s’agissait pas seulement d’un bras tendu, mais d’une véritable offre en plein milieu de la situation d’urgence dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui […] à savoir de dire : Faisons-le ensemble.
Macron a appris « la langue de l’ancien ennemi » pour démontrer sa soumission à l’Allemagne.
Macron offre à l’Allemagne le rôle principal dans une armée nucléaire européenne, mais il est aveuglé par un amour erroné de l’Allemagne. En 2018, Macron a déclaré au parlement allemand : « À chaque fois que vous ne comprenez peut-être pas tout à fait les mots venant de la France, lisez toujours et avant tout qu'elle vous aime. » C’est une relation étroite, comme si rien de mauvais ne s’était jamais produit dans leur histoire.
Macron et d’autres cherchent à construire un véritable États-Unis d’Europe. Il s’agit ni plus ni moins d’une renaissance du Saint Empire romain.
Réclamer Charlemagne
L’histoire de l’Europe a connu de nombreux exemples de dirigeants qui ont tenté d’établir un empire européen : Charlemagne, Napoléon, Adolf Hitler, et d’autres encore. Toutes ces périodes furent terrifiantes et sanglantes ! Lors de la Première et la Seconde Guerre mondiale, on a assisté à la tyrannie d’un Saint Empire romain ressuscité.
Les États-Unis ont aidé la France à se libérer de cet empire. Mais au lieu d’en être reconnaissante, la France contribue aujourd’hui à relever à nouveau cet empire.
Notre brochure L’Allemagne et le Saint Empire romain affirme : « Après des siècles de domination allemande et autrichienne, le Saint Empire romain reprit vie pendant une brève période de domination française. C’était l’Empire romain déguisé. Napoléon entreprit de perpétuer les idéaux de Charlemagne… ».
Macron s’inspire également de Charlemagne dans ses efforts pour ressusciter ce même empire !
L’Allemagne et la France revendiquent toutes deux l’héritage de Charlemagne. Il existe même un prix qui porte son nom. De nombreux dirigeants allemands et français, dont Macron, se sont vu décerner ce prix grâce à leurs efforts en faveur de l’unification européenne.
Le président allemand Roman Herzog a reçu ce prix le 8 mai 1997, et a déclaré : « Depuis mille ans, le destin de notre continent tourne autour du choix entre une Europe cohésive ou fragmentée. Charlemagne, dont notre prix porte le nom, a fait son propre choix, à savoir la première unification de l’Europe. » C’est exactement le but de Macron.
Charlemagne fut le premier à apporter une vraie unification à l’Europe. Comment parvint-il à cela ? « À une telle heure, il faut dire la vérité », a déclaré M. Herzog. « Ce n’est qu’en pataugeant dans une mer de sang, de sueur et de larmes qu’il atteignit enfin ses objectifs. » C’est une déclaration étonnante ! À l’époque de Charlemagne, l’unification nécessitait beaucoup de sang !
Pourquoi les dirigeants européens s’accrochent-ils à un passé aussi sanglant ? Réfléchissez : nous disposons aujourd’hui d’armes bien plus destructrices, y compris des bombes nucléaires !
En 2018, l’écrivain américain James Pinkerton a écrit : « L’UE vise en fin de compte la grandeur de l’Europe dans l’esprit de Charles le Grand, mieux connu sous le nom de Charlemagne. Et bien sûr, ce n’était pas un pacifiste. » Non, ce n’était pas un homme de paix. Charlemagne a bien uni les peuples européens, mais ces derniers devaient obéir à sa volonté et faire tout ce qu’il souhaitait. Ce n’était nullement une affaire démocratique.
L’Europe d’aujourd’hui n’est pas non plus une affaire démocratique. L’Allemagne prend de plus en plus le contrôle, et la France lui accorde plus de pouvoir. Ces gens désirent reproduire les réalisations de Charlemagne, qui était pourtant un tyran ! Au cours de l’histoire, le Saint Empire romain fut responsable de la mort de 40 à 50 millions de personnes ! Les Européens d’aujourd’hui se tournent vers Charlemagne et ne tiennent pas compte de cette mer de sang !
Faire l’éloge de la méchanceté de Charlemagne conduit à l’approbation d’autres chefs militaires. Macron a fait l’éloge du collaborateur nazi Philippe Pétain. Cet homme a dirigé le régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale, après la conquête de la France par l’Allemagne, et a lui-même gazé des Juifs. C’est une histoire épouvantable.
Une prophétie pour aujourd’hui : le fer et l’argile
Si nous voulons bien comprendre ce qui se passe, nous devons nous tourner vers la Parole de Dieu. Dieu a prophétisé les relations actuelles entre la France et l’Allemagne et les a consignées dans votre Bible. Elle révèle non seulement l’ascension d’une superpuissance européenne, mais aussi le rôle précis de la France dans celle-ci.
Comme l’a enseigné feu Herbert W. Armstrong, 90 pour cent des prophéties bibliques se rapportent aux derniers jours, à partir de la seconde moitié du 20e siècle. C’est l’époque dont Jésus-Christ a parlé dans sa prophétie prononcée sur le Mont des Oliviers (Matthieu 24). Aujourd’hui, l’homme est capable de provoquer une grande tribulation et de menacer l’existence de toute l’humanité avec des armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive (versets 21-22). Comparez la prophétie du Christ avec notre monde d’aujourd’hui, et vous serez d’accord pour dire que nous vivons actuellement ces jours.
Dans sa prophétie, le Christ a fait référence à des prophéties qui se trouvent dans l’Ancien Testament, en particulier dans le livre de Daniel (verset 15). Évidemment, Il croyait que ces prophéties devaient s’accomplir avant Son retour dans la gloire et la majesté.
Par l’intermédiaire du prophète Daniel, Dieu a révélé une succession d’empires à régner sur le monde, depuis l’époque de Nabuchodonosor jusqu’à l’intervention de Dieu dans les événements mondiaux, qui est juste devant nous. Cette succession a été représentée symboliquement par une grande statue d’homme, composée de différents métaux en ordre chronologique de la tête vers les pieds. Vous pouvez lire tout cela dans notre brochure, Daniel dévoile l’Apocalypse.
Les jambes et les pieds de cette image sont en fer, symbolisant l’Empire romain et ses diverses résurrections, y compris les phases successives du Saint Empire romain. Cet empire a brutalement écrasé ses ennemis tout au long de l’histoire.
Dans cette prophétie, les dirigeants finaux du dernier empire mondial sont dix rois, un conglomérat européen de nations. Ils sont représentés par les 10 orteils de cette statue. Notez ce détail : « Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d'argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Tu as vu le fer mêlé avec l'argile, parce qu'ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l'un à l'autre, de même que le fer ne s'allie point avec l'argile » (Daniel 2 : 42-43).
Dieu prophétise que dans les derniers jours, cet « empire de fer » sera mélangé à de l’argile. De quoi s’agit-il ?
Je l’explique dans ma brochure Daniel dévoile l’Apocalypse (demandez un exemplaire gratuit) : « L’argile représente certaines des tribus perdues d’Israël, et Dieu désire les façonner et modeler (par exemple, Jérémie 18 : 6). Mais Israël refuse. Ici, au sein de cette puissance bestiale, Israël est mélangé aux païens. Ils sont capables de s’unir en cas d’urgence, mais l’unité ne durera pas. C’est un empire divisé. [...] Le fait qu’Israël soit mélangé, comme c’est le cas avec la France, rend l’empire intrinsèquement faible. Il ne durera pas longtemps. »
Bien que peu de gens le sachent, la France est l’une des 10 tribus perdues d’Israël ! (Pour plus d’informations, lisez « La France trahit l'Amérique et accomplit la prophétie biblique ! » sur latrompette.fr.
Comme les autres nations israélites, la France s’est éloignée de Dieu. Elle est maintenant piégée dans une situation très dangereuse qui s’avérera être son pire cauchemar. Vous pouvez déjà le voir dans le fait que la France ne sait apparemment rien de l’accord conclu par l’Allemagne avec la Russie. Cette ignorance a également été prophétisée.
La France sous le choc
Une autre prophétie du temps de la fin éclaire cette situation. Elle a été prononcée par le patriarche Jacob dans le livre de la Genèse.
« Jacob appela ses fils, et dit : Assemblez-vous, et je vous annoncerai ce qui vous arrivera dans la suite des temps » (Genèse 49 : 1). Il s’agit des derniers jours, la période à laquelle le Christ a fait référence !
Le verset 3 se lit comme suit : « Ruben, toi, mon premier-né… ». Qui sont les descendants de Ruben dans ces derniers jours ? Dieu veut que nous soyons au courant ! Dans notre article, on montre que le nom « Ruben » est employé par Dieu pour désigner la France dans les prophéties du temps de la fin. Si nous souhaitons comprendre cette prophétie concernant « la suite des temps », il y a une histoire cruciale que nous devons comprendre.
En raison de certains actes terribles qu’il commit, Ruben perdit les bénédictions du droit d’aînesse qui lui auraient été dues en tant que fils premier-né de Jacob. Ces bénédictions furent ensuite conférées à son frère Joseph (1 Chroniques 5 : 1-2).
La Genèse 37 raconte comment Ruben (ancêtre des Français d’aujourd’hui et nom de la France dans la prophétie biblique) et ses frères traitèrent leur frère Joseph. Les autres frères voulaient tuer Joseph, mais Ruben les en empêcha. Au lieu de le tuer, Ruben proposa de le jeter dans une fosse, dans l’espoir de le sauver et de le rendre à son père. Mais ses frères voulurent toujours le tuer. À l’insu de Ruben, Juda convainquit ses frères de vendre Joseph comme esclave.
Pendant tout ce temps, Ruben tolérait la haine de ses frères, et lorsqu’il intervint enfin, il le fit de manière tiède. Voici notre explication dans « La France selon la prophétie biblique » : « À priori, on peut penser que Ruben a bien agi. Il a proposé une alternative à la mort de Joseph en le jetant dans une fosse. Mais est-ce là ce que l’on attendait de Ruben ? Est-ce tout ce qu’il pouvait faire en tant que fils aîné, chef de ses frères ? À l’époque de l’ancien Israël, le premier-né bénéficiait de privilèges que ses frères et sœurs n’avaient pas. Son héritage était plus important et il recevait une plus grande part des bénédictions. En termes de pouvoir et d’autorité, il était presque au niveau de son père. C’est pourquoi Ruben était en fait responsable de ce qui était arrivé à Joseph. Il devait agir comme son père l’aurait fait s’il avait été là, et ne pas se compromettre avec ses frères plus jeunes dans leurs actions contre Joseph. »
« Ruben n’a pas agi avec courage et dignité. Effrayé par ses frères enragés, au point de ne pas rester avec eux pour voir ce qu’ils avaient finalement décidé de faire de Joseph (verset 29), Ruben ne pensait qu’à faire un compromis. Compromettre, c’était ne pas remplir son devoir et sa responsabilité en tant que premier-né. Ruben a simplement échoué. »
Plus tard, Ruben revint chercher Joseph et constata qu’il n’était plus là. Remarquez sa réaction : « Ruben revint à la citerne ; et voici, Joseph n'était plus dans la citerne. Il déchira ses vêtements, retourna vers ses frères, et dit : L’enfant n'y est plus ! Et moi, où irai-je ? » (versets 29-30).
Il déchira ses vêtements parce qu’il fut sous le choc par la perfidie de ses frères ! Il n’avait pas réussi à sauver son frère et savait qu’il en était coupable. Il craignait également la réaction de son père. Mais lorsqu’il eut des remords, il était trop tard !
Voilà l’histoire, et c’est dans le contexte de la prophétie du temps de la fin. Cette histoire se répétera. En combinaison avec Genèse 49, cela donne une idée de ce que la France, le Ruben moderne, fera dans le temps de la fin.
Or, si nous voulons tout comprendre, nous devons également savoir l’identité de Joseph dans cette prophétie.
Joseph selon la prophétie
Joseph fut le père d’Éphraïm et de Manassé. Les promesses de droit d’aînesse qui avaient été retirées à Ruben furent transférées à Éphraïm et à Manassé. Lisez Genèse 35 : 11 et le chapitre 48, versets 17 à 19, où on voit qu’Éphraïm allait devenir une « multitude de nations » (l’Empire britannique) et que Manassé deviendrait la nation la plus puissante de la Terre, les États-Unis. Vous pouvez prouver ce fait en demandant une copie gratuite de Les Anglo-Saxons selon la prophétie, par Herbert W. Armstrong. En fait, comme M. Armstrong l’a expliqué, les États-Unis et la Grande-Bretagne devinrent puissants au début du 19ème siècle, juste après l’effondrement de la France sous le régime de Napoléon !
Comme l’a écrit M. Armstrong, il s’agit de la clé principale qui permet de comprendre la prophétie biblique. « Cette clé est la connaissance de l’étonnante identité des peuples américains et britanniques, ainsi que celle des Allemands, dans la prophétie biblique. Cette identité étonnante et révélatrice est la preuve la plus forte de l’inspiration et de l’autorité de la Sainte Bible ! C’est, en même temps, la preuve la plus forte de l’existence active du Dieu vivant ! » (Les Anglo-Saxons selon la prophétie ). Grâce à cette compréhension, ces prophéties prennent vie !
Si vous étudiez cela de près, vous constaterez que toutes les prophéties du temps de la fin tournent autour de ces nations, ainsi que de l’État hébreu au Moyen-Orient (le Juda biblique). La France joue également un rôle crucial.
La France renforce l’Allemagne
Après les États-Unis et le Royaume-Uni, la France est la nation israélite la plus puissante aujourd’hui, et elle se trouve en plein cœur de cet empire européen en herbe, qui est une incarnation moderne du Saint Empire romain !
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la France se rangea du côté des Alliés victorieux. Après la guerre, elle accepta comme objectif de veiller à ce que l’Allemagne ne puisse plus jamais faire la guerre. Pourtant, aujourd’hui, elle renforce l’Allemagne !
Quel que soit le rôle que joueront d’autres nations israélites dans cette prophétie, telles que la Belgique, le Danemark, l’Islande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède ou la Suisse, c’est la France qui en portera la responsabilité, tout comme ce fut le cas avec Ruben dans l’Antiquité !
Apocalypse 17 montre que huit autres nations, ou rois à la tête de groupes de nations, se rallieront à leur effort. Ensemble, il y aura dix rois. « Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête » (verset 13). Ils apporteront leur puissance au Saint Empire romain et à un chef suprême, sans aucun doute un Allemand. (Pour s’en convaincre, lisez Un dirigeant allemand fort est imminent.)
La prophétie annonce l’arrivée d’un autre grand homme qui sera plus puissant que Charlemagne et qui, grâce aux armes de destruction massive d’aujourd’hui, tuera beaucoup plus de gens.
L’histoire montre à quel point l’Allemagne est meurtrière et a fait couler du sang. Les Allemands sont un grand peuple, mais le Saint Empire romain les a entraînés dans toutes sortes d’horreurs. Aujourd’hui, cet empire se relève, grâce à l’aide de la France.
Macron est déjà prêt à partager les bombes nucléaires de la France avec l’Allemagne ! Ces deux nations travaillent ensemble sur de puissants chars, des avions de chasse, et de nombreux autres armements. D’une certaine manière, on peut dire que la France donne déjà sa puissance et sa force à la bête, une machine de guerre dirigée par l’Allemagne.
L’Allemagne selon la prophétie
Dieu prophétise qu’Il se servira de l’Allemagne afin de punir les descendants de Joseph. Dans la prophétie, l’Allemagne moderne correspond à l’Assyrie. Ésaïe 10 : 5 et 7 se lit comme suit : « Malheur à l'Assyrien, verge de ma colère ! La verge dans sa main, c'est l'instrument de ma fureur […] Mais il n'en juge pas ainsi, et ce n'est pas là la pensée de son cœur ; il ne songe qu'à détruire, qu'à exterminer les nations en foule. »
Dieu ne parle pas ici des « dix orteils » ou de la combinaison européenne. Il dit simplement qu’Il « nous délivrera ainsi de l'Assyrien, lorsqu'il viendra dans notre pays, et qu'il pénétrera sur notre territoire » (Michée 5 : 6). C’est pourquoi nous sommes si préoccupés par l’Allemagne. Les Allemands entreront dans notre pays et pénétreront dans nos frontières !
L’Allemagne collabore aujourd’hui avec la Russie contre l’Amérique et la Grande-Bretagne. Mais la France ne voit pas à quel point ces plans sont trompeurs ! Elle ne voit pas où mènent ses relations avec l’Allemagne !
Cela montre à quel point cette relation de fer et d’argile est fragile. Elle ne peut pas durer.
Il arrivera un moment où l’Allemagne mènera une attaque totale contre les États-Unis et la Grande-Bretagne. C’est ce que révèlent de nombreuses prophéties. À ce moment-là, la France se demandera : Mais que sommes-nous en train de faire ? Or, il sera déjà trop tard !
Lorsqu’ils verront la puissance de la « bête » qu’ils auront renforcée, et lorsqu’ils se rendront compte de la dévastation totale qu’ils auront contribué à provoquer, les Français, comme Ruben autrefois, seront complètement choqués !
La prophétie biblique éclaire la véritable signification des événements qui se déroulent en Europe aujourd’hui. Ce n’est que grâce à cette compréhension que vous serez en mesure de saisir ce que vous voyez et de connaître la conclusion magnifique à laquelle conduit la prophétie.
La trahison prend fin
Après que l’Amérique et la Grande-Bretagne, moralement affaiblies et divisées, auront été attaquées et réduites en esclavage par une alliance européenne, les « rois venant de l’Orient » prophétisés se retourneront contre les forces militaires de l’Europe (Apocalypse 16 : 12). Une alliance asiatique dirigée par la Russie rassemblera une armée étonnante de 200 millions d’hommes (Apocalypse 9 : 16, traduction King James). Jamais dans l’histoire une armée aussi importante n’a été rassemblée, car il aurait été impossible de la rassembler et la coordonner.
Les actions de l’Allemagne provoqueront ces rois de l’Est, et tout cela se terminera très vite.
Or, remarquez ceci : alors que ces deux puissances mondiales seront sur le point de s’affronter, une chose étonnante se produira. Ce sera la meilleure nouvelle que vous puissiez jamais entendre !
Au milieu de cette plus grande crise mondiale de l’histoire, Jésus-Christ reviendra, et ces armées se retourneront contre Lui (Apocalypse 19 : 19). Cet événement est prophétisé dans divers passages bibliques ! Les dix rois d’Europe, dont la France et l’Allemagne, ainsi que cette armée de 200 millions d’hommes, combattront le Christ et seront totalement détruits !
Le « roi au visage audacieux », le chef de la puissance de la bête, tentera de combattre le Christ et sera « brisé, sans l’effort d’aucune main » (Daniel 8 : 23, 25). Ces armées feront la guerre à l’Agneau, et l’Agneau les vaincra (Apocalypse 17 : 12-14). Toutes ces forces du mal seront complètement vaincues !
La conclusion de cette bataille marquera le début d’une nouvelle ère. Ce sera une ère de paix pour la Terre tout entière !
Les jours des rois de ce monde sont comptés ! Le Dieu des cieux est sur le point d’établir Son Royaume ! C’est si proche ! Ayez à l’esprit cette image vivante de la prophétie. Elle est plus réelle que tout ce qui existe dans le monde ! C’est certain, c’est sûr : chaque parole s’accomplira ! Une nouvelle civilisation merveilleuse est sur le point de faire irruption sur la scène mondiale. C’est le moment où Dieu revient et commence à débarrasser le monde de la souffrance.
Nous devons surveiller l’Europe, surveiller la France, et surveiller l’Allemagne et le Saint Empire Romain, parce que toutes ces prophéties sont sur le point de s’accomplir ! Nous devons les étudier, reconnaître ce qui se passe, et apprendre comment nous pouvons bénéficier de la protection de Dieu, parce que Dieu est sur le point d’utiliser cet empire pour punir les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’État hébreu, afin de briser leur rébellion contre Lui. Il brisera alors la machine de guerre dirigée par les Allemands, afin que tous les peuples de toutes les nationalités puissent vivre en paix sous Son règne !