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L'histoire sombre de l'Union européenne

JACQUES-LOUIS DAVID

L'histoire sombre de l'Union européenne

Les dirigeants de l'UE préféreraient que vous l’oubliiez, mais cette histoire révèle le véritable danger de l'Union pour le monde.

Recherchez l’Union européenne dans n’importe quel manuel et il indiquera que ses origines proviennent de la Communauté européenne du charbon et de l’acier en 1951.

C'est correct mais limité. Les racines de l'Union européenne sont beaucoup plus profondes.

Les véritables origines de l'UE incluent des siècles d’histoire qui relie les rêves des kaisers, les ambitions d'Adolf Hitler et une vision pour l'Europe qui refuse de mourir.

L'histoire explique également tout ce que vous devez savoir à propos de l'UE aujourd'hui.

L'une des plus grandes questions à propos de l'Europe moderne est pourquoi est-ce que l'Allemagne domine ? Ils sont venus près de conquérir le continent. Même la revue allemande Der Spiegel a écrit, en 2015, que « le mot ‘reich’ ou ‘empire’ n'est peut-être pas entièrement déplacé » pour décrire l'Allemagne moderne. Il a conclu « qu'un empire est en jeu, du moins dans le domaine économique ».

Cela peut sembler grossier, mais Hitler ou Kaiser Wilhelm, s'ils pouvaient voir la position dans laquelle est l'Allemagne aujourd'hui, ils seraient ravis. Mais comment l'Allemagne est-elle parvenue à le faire ?

L'Allemagne mène cet empire européen car elle sait comment se construisent les empires. Elle a récemment dû construire son propre empire. À la fin des guerres napoléoniennes, en 1814, il n'y avait pas de nation appelée Allemagne. Il y avait 39 États germanophones. La Prusse, l’un des plus grands et des plus puissants de ces États, a forgé ces régions concurrentes dans un Empire allemand—le Deuxième Reich. Cette méthode de construction d'empire a établi un modèle que l'Allemagne a essayé de suivre dans les deux guerres mondiales. C'est un modèle qui a été suivi par l'Union européenne. Cette histoire prouve que l'UE n'est pas un simple accord commercial. C'est un chemin vers un nouvel empire allemand.

Une histoire de construction d’empire

La Prusse a copié son modèle de construction d’empire de l'un des conquérants les plus célèbres du monde, Napoléon Bonaparte. Mais cette stratégie n'était pas militaire ; elle était économique.

À la fin du 18ème siècle, le Saint Empire romain, situé principalement en Allemagne, était composé de 1,800 zones douanières. Transporter des marchandises de la ville prussienne de Königsberg (aujourd'hui Kaliningrad) à Cologne, dans l’Ouest de l’Allemagne, signifiait arrêter 18 fois pour les inspections et les tarifs. C'était un obstacle majeur au commerce.

Napoléon a brisé cet empire et mis en place une sorte d'État fantoche dans les États de l'Ouest de l'Allemagne appelée la Confédération du Rhin. Cette confédération a réduit les barrières tarifaires au sein de son territoire.

Après la chute de Napoléon, de nombreux États allemands ont tenté de former leurs propres unions douanières. En 1834, ceux-ci fusionnèrent dans le Zollverein, une union douanière unique qui incluait la Prusse. Cela a aidé la Prusse à faire d'une pierre deux coups : Cela a unifié les États allemands sous sa direction et a relancé son économie.

Le Zollverein a harmonisé les tarifs et a normalisé la monnaie basée sur la monnaie de la Prusse. Cela a facilité les échanges commerciaux à travers l’Allemagne, permis aux chemins de fer de s’épanouir et d’unifié l’Allemagne de manière pratique et quotidienne.

Le Zollverein n'a pas complété la tâche d'unir l'Allemagne. Il a fallu Otto von Bismarck et ses guerres magistralement planifiées avec des forces extérieures pour faire ça. Il a finalement unifié tous les États germanophones, outre l'Autriche, en provoquant la France à envahir en 1870. Les États allemands ont été obligés de s'unir pour combattre les Français. Mais les Prussiens n'ont jamais oublié le rôle du Zollverein dans l'unification de l'Allemagne sous la Prusse.

Le roi de Prusse devint l'empereur allemand. Le chancelier prussien, Otto von Bismarck, devint le chancelier allemand. La capitale prussienne, Berlin, devint la capitale allemande, même si elle n’avait pas été l’un des centres de pouvoir historiques de l’Allemagne. En général, la classe dirigeante prussienne est devenue la classe dirigeante allemande.

Déjà, cette histoire—un effort pour créer un plus grand État en utilisant une union économique—devrait nous sembler familière.

Convaincre d'autres personnes de passer sous votre contrôle politique est difficile. Les convaincre de rejoindre votre union économique est plus facile. Étiquetez-la comme étant une « union douanière » ou une « zone de réduction tarifaire » et cela semble beaucoup moins menaçant que « empire ». Vous pouvez promettre la prospérité et, dans le cas de l'Allemagne, vous pouvez la livrer. Mais cela ouvre également la voie à la domination politique. Sept ans après la création du Zollverein, l'économiste allemand Friedrich List écrivait : « L'unité économique et l'unité politique sont des jumeaux : l'un ne peut naître sans que l’autre suive ».

C'est une recette pour un empire. Faites-en sorte que les territoires divisés échangent librement entre eux, bloquez vos concurrents, lancez des menaces externes et bientôt vous pouvez avoir un bloc uni—sous votre domination.

La première tentative d'une Union européenne

Dès que cette Allemagne nouvellement unie a tenté de s'emparer de l'Europe, elle a utilisé la recette de nouveau. « Nous devons créer une association économique européenne centrale par le biais de traités douaniers communs, pour y inclure la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, l’Autriche-Hongrie, la Pologne et peut-être l’Italie, la Suède et la Norvège. Cette association n'aura aucune autorité suprême constitutionnelle commune, et tous ses membres seront formellement égaux … » (accentuation ajoutée tout au long).

Cette citation ne provient pas d'un sommet de l’UE moderne. Elle est de 1914, lorsque le chancelier allemand Théobald von Bethmann-Hollweg a exposé ses objectifs pour la Première Guerre mondiale.

Ils voulaient créer une sorte d’Union européenne. Avant la guerre, le Kaiser Wilhelm II lui-même a appelé à une union économique européenne—qui pourrait devenir un « États-Unis d’Europe contre l’Amérique ».

L’historien Niall Ferguson a écrit que si l’Allemagne avait gagné la Première Guerre mondiale, l’Europe « se serait transformée en quelque chose qui n’est pas totalement différent de l’Union européenne que nous connaissons aujourd’hui ».

Les planificateurs de guerre allemands croyaient que s'ils pouvaient forcer l'Europe à dépendre économiquement de l'Allemagne, ils domineraient le continent pendant des générations.

L'idée d'unifier l'Europe par le biais d’une union économique était courante chez les universitaires nationalistes allemands de l'époque. Par exemple, en 1890, Gustav von Schmoller, un universitaire allemand influent, appelait à « une fédération douanière européenne centrale » comme étant la seule façon de sauver « la culture ancienne et supérieure de l'Europe » de la compétition venant des États-Unis, de la Russie et d'autres puissances mondiales. Cette idée est devenue connue sous le nom de Mitteleuropa. Des politiciens, des universitaires et des industriels ont régulièrement organisé des conférences sur le sujet.

L’historien allemand Fritz Fischer a documenté le cheminement de l’Allemagne vers la guerre dans son ouvrage précurseur intitulé « Les buts de guerre de l’Allemagne impériale ». Il a écrit qu'avant la guerre, les Allemands avaient un grand objectif de vaincre la Russie, de repousser les Slaves (qu'ils considéraient comme inférieurs sur le plan racial) et d'élargir l'empire allemand en Europe centrale. Une fois que la guerre a éclaté en août 1914, l'Allemagne a dû transformer ces grandes ambitions en objectifs de guerre détaillés. Le chancelier von Bethmann-Hollweg a fait cela le mois après le début de la guerre. Ses plans étaient connus sous le nom de programme de septembre. La création de la Mitteleuropa—un objectif de longue date encouragé par le gouvernement allemand—est désormais devenue la politique officielle.

Mais voici le reste de la citation du programme de septembre de Bethmann-Hollweg : « Tous ses membres seront formellement égaux mais, dans la pratique, ils seront sous la direction de l'Allemagne et devront stabiliser la domination économique de l’Allemagne sur la Mitteleuropa ».

Au-delà de l'Europe centrale, les dirigeants allemands pensaient que la Scandinavie, l'Italie et les Balkans adhéreraient à la Mitteleuropa sous une forme quelconque de membre associé.

La carte de leur union économique proposée est très similaire à ce que l’UE ressemble aujourd’hui.

Ils essayaient de créer un nouveau Zollverein, couvrant cette fois toute l'Europe centrale. Ils avaient déjà prouvé que l'unité la plus grande et la plus puissante à l’intérieur d'un bloc économique serait dominante. La Prusse avait dominé l'Allemagne. Maintenant l'Allemagne pourrait dominer l'Europe.

Une autre tentative—par Hitler

Cette tentative d'une union européenne mourut, comme tant de soldats dans les champs des Flandres. Mais bientôt une autre tentative commençât.

Alors que l’Allemagne s’élevait au pouvoir de nouveau à la fin des années 1930 et au début des années 1940, les nazis influents parlaient d’une « famille européenne des nations » ou d’une « communauté européenne » qui connaîtrait « rapidement une augmentation de la prospérité une fois que les barrières économiques nationales seraient enlevées ». Le terme Großraumwirtschaft (grande zone économique) est devenu un thème commun de la propagande nazie. En 1936, Adolf Hitler a déclaré au Reichstag : « Le peuple européen représente une famille dans ce monde. ... Il n'est pas très intelligent d'imaginer que dans une maison aussi étroite que celle de l'Europe, une communauté de personnes peut maintenir différents systèmes juridiques et différentes conceptions du droit pendant très longtemps ».

La vision du futur par les nazis n'était pas en fait un État-nation allemand glorifié, mais quelque chose de plus grand.

Au cours de l'été 1940, un haut dirigeant nazi, Hermann Göring commença à élaborer des plans pour « l'unification économique à grande échelle de l'Europe ». Le fonctionnaire nazi dirigeant ces plans était l'ancien secrétaire d’État au « ministère de la Propagande » Walther Funk, qui était devenu le ministre de l’Économie et président de la Banque centrale allemande. (Il a ensuite été jugé pour crimes de guerre et étiqueté « le banquier des dents en or » pour avoir confisqué de l'or de toutes sortes aux victimes juives de l'Holocauste et l'avoir fait fondre pour des lingots.) Funk a développé le plan de Göring en l'appelant la « Communauté économique européenne » et a exposé ses caractéristiques dans une série de documents en 1941. Pas même deux décennies plus tard, en 1957, la CEE est devenue le nom de ce qui est maintenant l'UE.

« Ce plan présente une ressemblance assez surprenante avec la CEE du traité de Rome, tel que modifiée par l'Acte unique européen et le traité de Maastricht, préfigurant les politiques agricoles, industrielles et régionales, et les réseaux transeuropéens préconisés par les plus fervents eurocrates », écrit l’ancien fonctionnaire de l’UE, Bernard Connolly, dans son livre de 1995 The Rotten Heart of Europe (Le cœur pourri de l’Europe).

Les nazis ont également appelé à un « système monétaire européen » qui fonctionnerait avec des taux de change fixes entre certaines monnaies—jusqu'à ce qu'une monnaie unique puisse être introduite progressivement. C'est exactement ce qui s'est passé dans l'UE.

En 1942, des ministres et des industriels de renom ont assisté à une conférence intitulée « La Communauté économique européenne ». La même année, le ministère allemand des Affaires étrangères créa un « comité européen ». L'année suivante, ils avaient rédigé des plans formels pour une confédération européenne. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Joachim von Ribbentrop, a appelé à sa mise en place dès que le Reich aurait remporté une victoire militaire significative.

Cette victoire n'est jamais venue. Donc les projets nazis pour une CEE ne se sont jamais matérialisés.

Le fait que les nazis avaient prévu de former une union de nations européennes est bien établi. Ce résumé ne fait que gratter la surface. Dans son livre The Tainted Source—the Undemocratic Origins of the European Idea, (La source corrompue—les origines antidémocratiques de l'idée européenne), John Laughland expose les planificateurs économiques, les intellectuels fascistes et les politiciens de haut rang qui ont planifié cette union.

Les nazis, tout comme les générations précédentes de dirigeants allemands, ont vu les mérites d'utiliser l'économie pour créer un empire. En 1940, l'ambassadeur allemand en France, Otto Abetz, a écrit à Hitler pour recommander que l'Allemagne « usurpe l'idée européenne » pour tenter de contrôler l'Europe de la même manière qu'Hitler « a usurpé l'idée de paix » avant la guerre. Laughland note dans son livre qu’une « organisation supranationale pourrait augmenter—plutôt qu'atténuer—le pouvoir de son membre le plus puissant ».

Une Union européenne nazie ?

Cela signifie-t-il que l’Union européenne actuelle est un complot nazi dont les pères fondateurs sont tous des nazis non déclarés ? Non, beaucoup étaient sincères dans leurs croyances. Beaucoup étaient motivés par l’idée que la création d’une Union européenne était le meilleur moyen d’arrêter une autre guerre européenne. Ils ont vu qu'une union économique était le moyen de construire un super-État en Europe. Mais ils croyaient aussi qu'un super-État apporterait la paix et contiendrait l'Allemagne.

Lorsque l'UE moderne a commencé, l'Allemagne était vaincue et divisée. La France pensait qu’elle serait la nation la plus puissante, et donc le chef de file, dans un bloc européen. Alors, l'unification européenne a progressé.

Ce projet, cependant, a attiré certains ex-nazis parce qu'il ressemblait tellement à leur propre idée. Après la guerre, l'infâme Oswald Mosley, dirigeant de l'Union britannique des fascistes, est devenu un ardent pro-européen. Le directeur du Reich Credit Co., le Dr. Bernhard Benning, qui a pris la parole lors de la conférence de la CEE nazie en 1942 sur la « question de la monnaie européenne », est devenu un haut responsable de la Bundesbank.

Le fait que de nombreux nazis eurent entrés dans la « clandestinité », demeurant dans leurs positions gouvernementales ou commerciales, est maintenant bien documenté. Beaucoup de ces individus ont continué à soutenir une Union européenne.

D'autres personnalités de l'UE avaient des sympathies envers les nazis avant la guerre, comme Paul-Henri Spaak, l'un des pères fondateurs de l'UE. En tant que membre du Parti ouvrier belge avant la guerre, il a salué « quelques-unes des magnifiques réalisations de Hitler ». En 1937, il a déclaré que « l'heure du socialisme national belge est arrivée ». Il a exhorté la Belgique à rester neutre plutôt que de rejoindre la France dans une guerre avec l'Allemagne.

Certains nationalistes français espéraient que la France pourrait désormais jouer le rôle de la Prusse dans un super-État européen. Mais le rôle de chef de file européen de la France n'a pas duré. Tandis que l’économie française stagnait, l’Allemagne se réunissait, se réindustrialisait et devenait le premier exportateur mondial.

Après avoir perdu les deux guerres mondiales, les Allemands aujourd’hui, remarquablement, se trouvent à avoir atteint leurs objectifs de guerre. La situation, dans sa forme actuelle, est incroyablement similaire à ce que l’Allemagne avait prévu lors des Première et Seconde Guerres mondiales. L'Allemagne est la nation la plus peuplée et la plus puissante d'Europe et le continent y est lié par une union économique et politique de plus en plus étroite.

Racines antérieures

Il y a une autre raison importante pour laquelle les Prussiens, les nazis et les fondateurs de l'UE ont produit des propositions similaires. Ils ont partagé un rêve. Ils s'y sont pris de manières très différentes, mais ils ont voulu ressusciter un Empire européen—un nouvel Empire romain.

Le Premier ministre italien Benito Mussolini s'est dépeint lui-même comme un nouveau César, dirigeant un nouvel Empire romain. Hitler a basé son célèbre salut au führer sur celui des romains.

Il a également fait référence à Charlemagne, le chef des Francs qui a été sacré empereur romain par le pape Léon III en l'an 800. Il a tenté de faire revivre l'Empire romain en Europe occidentale, réunissant toute l'Europe sous un seul pouvoir.

Hitler a construit son célèbre Nid d'aigle à côté de la montagne où, selon la légende, Charlemagne dort et se lèvera à nouveau. Il vénérait la « couronne de Charlemagne », le symbole de la construction de son empire.

Napoléon avait la même vision, de même que les fondateurs de l'Union européenne. Otto von Habsburg, l’un des pères fondateurs de l’UE, a déclaré : « Nous possédons un symbole européen qui appartient à toutes les nations de l’Europe, à part égale. C’est la couronne du Saint Empire romain, qui personnifie la tradition de Charlemagne ». Lorsque les dirigeants français et allemands se sont réunis pour définir les détails d'une monnaie commune, ils l'ont fait à Aix-la-Chapelle, la capitale de Charlemagne. Ils ont visité le trône de Charlemagne et ont tenu un service spécial dans la cathédrale où il a été enterré.

Cette vision a conduit les plans économiques des nazis et des pères fondateurs de l'UE. « Le vieux rêve médiéval d'un empire universel n'a jamais complètement quitté le fantasme des Allemands », écrit Laughland. « C'est pourquoi les euro-fédéralistes modernes évoquent Charlemagne : le Saint Empire romain était l'archétype même de la monarchie universelle » (op cit).

Les pères fondateurs de l'UE étaient très différents des nazis. Mais ils partageaient le même rêve, ce qui explique pourquoi leurs plans sont si semblables.

L’Union européenne dans la prophétie biblique

La Bible décrit également une vision d'un Empire européen qui a été ressuscité à plusieurs reprises. Apocalypse 17 décrit une « bête », un symbole biblique pour un empire puissant. Cette bête, dit-on, serait dirigée par « sept rois : cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu » (verset 10). Cela signifie que ces rois règnent consécutivement. Au moment où cette prophétie a été révélée, cinq étaient partis, un était sur la scène et un autre devait venir.

Le début de l'Apocalypse 17 montre clairement que cette bête est dirigée par une femme, qui est le symbole biblique d'une église.

Cette prophétie correspond parfaitement à l'histoire de l'Europe. L'Europe a connu une succession d'empires partageant tous la même vision et tous dirigés par une église. Hitler a conduit le sixième d'entre eux. Le septième sortira de l'Union européenne.

C'est pourquoi cette histoire est primordiale. Ces empires en Europe sont tous liés. En apprenant à propos de ceux qui ont précédé, nous pouvons en apprendre davantage sur l'empire à venir.

La Bible précise également que l'économie joue un rôle énorme dans l'union. Lorsque le septième empire tombe finalement, « les marchands de la terre pleurent et sont en deuil à cause d’elle », parce qu’ils « se sont enrichis par elle » (Apocalypse 18 : 11, 15).

L'Ancien Testament fait souvent référence à cet empire comme étant « Tyr ». C'était le plus grand centre d’échange commercial du Moyen-Orient à l'époque où ces prophéties bibliques ont été écrites. Certaines des prophéties concernant Tyr n'ont pas encore été réalisées, car elles ne se réfèrent pas à cette ville antique—mais à un futur empire économique.

Ésaïe 23 décrit cette Tyr moderne formant un « marché des nations » avec des puissances à l'Est : la Chine et le Japon (désignés par leurs anciens noms de Kittim et de Tarsis. Dieu appelle cette Tyr moderne « un marchand qui trafiques avec les peuples d’un grand nombre d’îles » et la décrit comme faisant affaire avec des marchands du monde entier (Ézéchiel 27).

Mais ce n'est pas que de l'économie. Le Zollverein n'était pas le seul facteur à unir l'Allemagne. Le nationalisme était une autre force clé. Les Allemands ont senti que même s'ils étaient divisés en différents royaumes, ils étaient toujours un seul peuple et devraient former une seule nation.

L'Europe manque de motivation pour s'unifier. C'est pourquoi l'union économique est la seule mesure qui ait été prise jusqu'à présent. Mais la Bible nous informe sur l’institution qui fournira le sentiment d’un objectif commun et d’identité à l’Europe, jouant le rôle que le nationalisme allemand a joué au 19ème siècle : Ce sera l'Église catholique, représentée par la femme dans Apocalypse 17.

En fait, l’Église catholique a contribué à alimenter toutes les six résurrections du rêve européen. C'est pourquoi le Saint Empire romain s'appelle « saint ».

Et, tout comme l’Allemagne avait besoin d’une crise pour s’enfermer dans son union nationale, l’Europe aussi utilisera une crise pour enfermer son empire.

Lorsque la Prusse a uni l'Allemagne, elle a changé le monde. Soudainement, il y avait une puissance qui pourrait surpasser économiquement la Grande-Bretagne. Elle était militairement supérieure à toutes les nations en Europe. Elle a utilisé son pouvoir. Elle a déstabilisé le monde, et a finalement provoqué deux guerres mondiales.

Cette histoire montre que l'Europe d'aujourd'hui partage le même objectif d'une unité ultime. Cette réalisation déstabiliserait le monde beaucoup plus sévèrement que la Prusse a fait. Cela créerait un concurrent majeur par rapport aux États-Unis, et à la Russie et la Chine.

La Bible confirme cette prévision. Elle prophétise que ce sera à la fois une superpuissance économique et militaire. Et elle ajoute un détail encore plus crucial—un qui est vraiment inspirant quand vous le comprenez.

La prophétie montre que ce sera le dernier de ces empires à s’élever en Europe. Le Saint Empire romain s'est élevé à plusieurs reprises parce que Dieu l'a permis. Mais Il a dit que la septième résurrection serait la dernière. Après que cette puissance européenne économique, politique, militaire et religieuse se soit élevée une dernière fois, elle sera détruite—pour toujours. L'histoire de l'Europe s'est déroulée selon un plan spécifique défini dans votre Bible. Et Dieu précise que ce plan a une fin définitive, remplie d’espoir—une qui est presque ici. Il conduira l'Europe dans la prospérité et la paix qui lui ont échappé jusqu'à présent. 

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