Julia Goddard/AIBA
L’histoire la plus précieuse d’Israël
Nous sommes ravis de vous présenter ce numéro spécial de Let the Stones Speak. Notre institut et notre équipe éditoriale ont travaillé sans relâche pour réaliser ce numéro unique. J’espère que vous le trouverez instructif, engageant et inspirant.
Aujourd’hui, plus que jamais, le monde a besoin de la vision et de l’espoir contenus dans l’archéologie et l’histoire biblique d’Israël. Les problèmes s’aggravent rapidement. Des hommes de plus en plus méchants commettent des atrocités de plus en plus graves.
Israël, en particulier, est confronté à une situation mortellement dangereuse. Ce qui s’est passé le 7 octobre 2023 et depuis lors a révélé à quel point l’État juif moderne, mais aussi l’héritage et l’histoire du peuple juif, font l’objet d’une grande animosité.
À l’Institut Armstrong d’archéologie biblique, nous reconnaissons à quel point l’héritage juif est intimement lié à l’histoire biblique et à quel point il est important de souligner ce lien et de le partager avec le peuple d’Israël et avec l’humanité.
C’est là le cœur du sujet de ce numéro de Let the Stones Speak et de notre exposition archéologique : il s’agit d’un message sur l’âge d’or de l’héritage biblique d’Israël—le royaume de David et de Salomon.
C’est l’histoire la plus précieuse d’Israël !
Le 17 janvier 2023, le département des expositions de l’Autorité des antiquités d’Israël (aai) a contacté notre bureau à Jérusalem. Ils savaient que nous avions organisé des expositions réussies dans le passé et nous ont demandé si nous serions intéressés par l’idée de tenir une autre exposition. Nous avons été ravis et honorés par cette perspective.
Pendant plus de deux ans, nous avons accueilli l’exposition « Les sceaux des ravisseurs de Jérémie découverts » (2012-2015), qui présentait les sceaux de Jucal et de Guedalia et mettait en lumière l’histoire mouvementée de Juda à l’époque du prophète Jérémie. De 2018 à 2019, nous avons accueilli notre deuxième exposition : « Les sceaux d’Ésaïe et du roi Ézéchias découverts ». Cette première mondiale des sceaux du roi Ézéchias et d’Ésaïe retrace l’histoire inspirante de Juda sous le règne de l’un des plus grands rois d’Israël.
Après que l’aai nous a contactés, nous nous sommes réunis pour discuter de l’histoire que nous voulions exposer ensuite. Elle devait être unique et inspirante. Elle devait surpasser nos expositions précédentes. Elle devait être vraiment monumentale.
Il n’y a qu’un seul sujet qui répond à ces exigences. Après avoir présenté deux des plus grands prophètes et un des plus grands rois de Juda, nous avons décidé qu’il était temps d’explorer l’apogée de l’histoire d’Israël. Le moment était venu de présenter les nombreuses preuves scientifiques et historiques—bien que souvent négligées—qui prouvent que le royaume de David et Salomon était monumental et impressionnant, exactement comme le décrit la Bible.
C’est difficile à croire, mais cela n’a jamais été fait auparavant, et certainement pas de cette manière. Aucun historien ou archéologue, aucune institution ou université, n’a jamais rassemblé toutes les preuves en un seul endroit. Aucun livre, site Web ou documentaire ne rassemble et ne présente toutes les preuves d’un royaume israélite monumental du 10e siècle avant notre ère. Cela s’explique en partie par le fait qu’au cours de la dernière décennie, les découvertes archéologiques ont été plus nombreuses que jamais.
C’est une opportunité incroyable pour l’Institut Armstrong d’archéologie biblique (iaab). C’est aussi une lourde responsabilité.
Nos expositions précédentes ont attiré des milliers de visiteurs. En 2020, l’exposition sur Ézéchias a reçu le prix du bureau de tourisme de l’Oklahoma pour une exposition temporaire exceptionnelle. Cependant, je pense que l’exposition « Le royaume de David et Salomon découvert » est la plus importante que nous ayons jamais organisée ! C’est pourquoi nous avons travaillé très dur pour créer quelque chose de vraiment impressionnant.
Nous avons rassemblé une cinquantaine d’artéfacts et environ 25 preuves historiques et archéologiques de la nature monumentale du royaume de David et Salomon.
Ce n’était pas une tâche facile, mais je crois que nos presque 60 ans d’expérience dans le domaine de l’archéologie en Israël nous ont préparés à ce projet.
Beaucoup de ceux qui ont travaillé directement sur ce magazine et l’exposition—artistes, écrivains, rédacteurs, conservateurs, ouvriers—ont été impliqués dans les projets archéologiques de l’iaab à Jérusalem. J’ai étudié l’histoire biblique et la Jérusalem antique depuis 1961. J’ai notamment étudié pendant trois ans à l’Ambassador College, une institution de sciences sociales (aujourd’hui fermée) fondée par l’éducateur et érudit Herbert W. Armstrong. M. Armstrong aimait Jérusalem ; il entretenait des liens intimes avec plusieurs premiers ministres, présidents et personnalités israéliennes de premier plan ; et il avait une profonde compréhension de la ville, tant ancienne que moderne, entretenant avec elle un lien étroit.
J’étais à son université en 1968 lorsque M. Armstrong et l’Ambassador College ont forgé, avec l’Université hébraïque et feu le professeur Benjamin Mazar, archéologue biblique, ce que les deux parties appelaient affectueusement un « partenariat de pont de fer ». Entre 1968 et 1986, ces institutions ont mené une série de fouilles majeures dans la Cité de David et à l’Ophel, le cœur de l’ancienne Jérusalem. M. Armstrong a également investi des ressources considérables dans plusieurs projets humanitaires à travers la ville.
Depuis la mort de M. Armstrong en 1986, j’ai travaillé pour poursuivre son héritage à Jérusalem. Le partenariat du pont de fer se poursuit et, en collaboration avec l’Université hébraïque et feu Eilat Mazar (la petite-fille de Benjamin Mazar), le Herbert W. Armstrong College et l’iaab ont mené huit autres fouilles à Jérusalem. Nous avons également travaillé sur plusieurs autres projets majeurs, axés sur Jérusalem.
En collaboration avec la Dre Mazar, l’Université hébraïque, l’Autorité des antiquités d’Israël et d’autres, nous avons mis au jour une histoire et des objets extraordinaires.
D’une certaine manière, la création de l’exposition sur le royaume de David et Salomon est le couronnement de notre longue histoire avec Jérusalem et l’archéologie biblique, et de l’amour durable que nous éprouvons pour ces dernières.
Nous sommes conscients qu’il pourrait y avoir certains qui contesteront cette histoire, ou au moins une partie d’elle. Malheureusement, cette période de l’histoire d’Israël fait l’objet de nombreux controverses et désaccords. Une partie de cette controverse est compréhensible ; après tout, ces événements se sont déroulés il y a 3000 ans dans une région qui a été maintes fois détruite et reconstruite depuis. Mais une grande partie de la tension est le résultat d’un fort et omniprésent préjugé anti-biblique. Trop souvent, les découvertes liées à la nature monumentale du royaume d’Israël du 10e siècle avant notre ère sont supprimées, ignorées ou dénigrées uniquement parce qu’elles sont liées au texte biblique.
Rares sont ceux qui, aujourd’hui, adoptent l’approche du professeur Benjamin Mazar, qui a déclaré : « Relisez la Bible encore et encore, car elle contient des descriptions de la réalité historique authentique. »
L’une des leçons fondamentales de cette exposition et de ce numéro spécial de Let the Stones Speak est que la Bible est un livre d’histoire légitime et crucial. Nous devons comprendre que sans le texte biblique, nous ne pouvons pas comprendre pleinement ou précisément l’histoire ancienne d’Israël. Et sans ce texte, nous ne pouvons pas comprendre l’Israël moderne.
L’éducation moderne et la science affirment que la Bible et l’archéologie sont incompatibles. L’exposition « Le royaume de David et Salomon découvert » réfute ce point de vue. L’archéologie et le texte biblique, comme vous le verrez, se complètent magnifiquement.
Nous espérons que vous étudierez, réfléchirez et apprécierez ce magazine. Il contient des informations remarquables qui font revivre l’une des époques les plus merveilleuses de l’histoire d’Israël. Alors que les difficultés s’accumulent dans le monde, l’histoire des rois David et Salomon peut constituer une lueur d’espoir.