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L'histoire d'amour continue: Obama se rend en Allemagne
L’ancien président des États-Unis d’Amérique, Barack Obama, est toujours aussi populaire en Allemagne. Lors de sa visite la semaine dernière à Cologne et à Berlin, il a été célébré comme une vedette. L’Allemagne et Obama sont sur la même longueur d’onde lorsqu’il s’agit de s’opposer à l’administration américaine actuelle et de soutenir l’unification de l’Europe. Mais ce dont l’Allemagne a besoin afin d'accomplir cela, c’est un dirigeant comme Obama.
Obama s'est adressé à 14,000 citoyens à Cologne le 4 avril, a tenu une réunion privée avec la chancelière allemande Angela Merkel le lendemain, et s'est exprimé le lendemain lors d'une réunion à Berlin avec des centaines de dirigeants émergents. Il n’a pas mentionné le nom de Donald Trump, mais il a rendu évident son dédain pour le président américain et il a été accueilli avec beaucoup d’applaudissements. Les jeunes, en particulier, étaient ravis de la visite d’Obama. Une grande majorité en Allemagne le voit toujours comme une vedette et comme un signe d'espoir. Depuis qu’il a fait campagne pour la présidence américaine, il y a plus de 10 ans, il a captivé les cœurs et les esprits de nombreux Allemands.
En Allemagne, Obama était vu comme un symbole de la liberté et de la levée des restrictions. Il a été perçu comme annonçant le début d'une nouvelle ère de liberté pour les nations et les individus. Les Allemands voient le président Trump comme le pôle opposé : un trou noir de vieilles peurs, de contraintes et de répression.
Benjamin Becker, président de l'Association AmerikaHaus de Cologne, a déclaré à un journal de Cologne : « En Allemagne, il y a en effet une héroïsation presque universelle. À l'époque, il semblait que presque tout le monde en Allemagne aurait voté pour Obama. La présidence actuelle fait briller Obama de manière encore plus éclatante, rétrospectivement, aux yeux des Allemands » (traduction de la Trompette tout au long).
Agiter la rébellion contre Trump
À Berlin, Obama a expliqué que pour poursuivre son héritage et celui de sa femme, ils devaient trouver le moyen de « continuellement nous multiplier afin d'avoir des milliers d'activistes et de dirigeants, et puis des dizaines de milliers, puis des centaines de milliers, puis des millions de personnes qui travaillent au nom des valeurs et des causes en lesquelles nous croyons si profondément ».
Il a dit que le changement ne venait pas de ceux qui étaient au pouvoir, mais des citoyens se mobilisant et prenant position pour leurs croyances.
Presque tous les journaux allemands ont fait l’éloge d’Obama pour ses efforts. Beaucoup ont souligné que malgré son dédain visible pour l’actuelle présidence américaine, Obama n’a pas nommé son successeur une seule fois dans son discours de Cologne. Cela aussi a été grandement louangé par les commentateurs. Becker a déclaré que sa performance avait attiré beaucoup de gens parce qu'il ne parlait pas « de la politique du jour, car il se tenait consciemment à l'écart ».
Bien qu’il n’ait pas parlé de politique et qu’il n’ait pas mentionné le nom du président actuel, tout le monde dans l’auditoire à Cologne et tous les médias allemands sont d’accord pour dire que tout son discours peut être considéré comme une critique contre Trump.
Züddeutsche Zeitung a écrit : « Non, il ne l'appelle pas par son nom. Ce n’est pas approprié ». Les ex-présidents américains ne parlent pas de leurs successeurs chez eux, encore moins à l'étranger. « Et pourtant, Barack Obama parle de Donald Trump à Cologne ce soir. Encore et encore. Peu importe qu'il parle à propos des femmes, à propos du changement climatique ou à propos de la réalité à laquelle chaque être humain doit faire face : ‘ Vous devez vous faire une opinion sur la base des faits, et non l'inverse ! ’ Tout le monde comprend qui il voulait dire par cela. Et tout le monde applaudit ».
On peut supposer la même chose en ce qui concerne la rencontre d'une heure et demie qu’Obama a eu avec la chancelière Angela Merkel. Personne ne sait vraiment de quoi les deux ont discuté, mais en même temps, personne n’a eu aucun doute que le sujet principal était Trump.
Un Obama allemand prophétisé
L'Europe « a atteint le pinacle du bien-être humain », a déclaré Obama à l’auditoire à Berlin. Les gens en Grande-Bretagne, en France ou en Europe de l'Est pourraient ne pas être d'accord, mais beaucoup d'Allemands y voient de la vérité dans sa déclaration. Le cœur de l’Europe et le sommet de ce pinacle de la réussite humaine est l’Allemagne, selon Obama.
Alors que la responsabilité et la fiabilité des États-Unis diminuent, l’Europe et donc l’Allemagne doivent jouer un nouveau rôle de premier plan. Mais dans cet effort pour devenir la nouvelle Amérique, l'Europe a besoin d'un dirigeant. « J’ai vu [Obama] parler à Berlin en 2008, et je pense que son charisme et son message touche une corde sensible avec tout le monde », a déclaré un membre du public à Cologne au média Deutsche Welle. « Mais je pense aussi qu’il est une vedette rock politique, et nous sommes fascinés par cela en Allemagne ; nous n'avons personne comme ça ».
Les Allemands aiment le charisme et le message d’Obama. Ils désirent un dirigeant comme lui, un Obama allemand. Dans le numéro de janvier 2019 de la Trompette, le rédacteur en chef, Gerald Flurry, a écrit :
Les Allemands aujourd'hui ont soif de quelqu’un de différent ! Quelqu'un avec du charisme et de la vision—quelqu'un qui peut vraiment calmer leurs peurs et traiter les problèmes urgents auxquels font face l'Allemagne et l'Europe.
Il a fondé cette déclaration non seulement sur les événements qui se déroulent actuellement en Allemagne, mais aussi sur les prophéties bibliques. L'ancien président Obama a un attrait unique aux yeux du peuple et à l'élite en Allemagne. Son charisme, sa passion et son aura en tant que combattant de la justice touchent des cordes sensibles en Allemagne. Les gens aspirent à ce qu'un tel dirigeant les épargne des problèmes croissants. Comme M. Flurry l'explique, l'Allemagne aura un tel dirigeant, mais à partir de là, le pays adoptera une voie radicalement différente. À propos d'une prophétie dans Daniel 11 : 21, M. Flurry a écrit :
Une « personne méprisé » entraînera l'Allemagne dans la Troisième Guerre mondiale. Il ne prendra pas le pouvoir en remportant une élection. En ce moment, l'Allemagne a du mal à former un gouvernement de coalition hargneux. Pensez-vous que ce dirigeant fort allemand pourrait arriver au pouvoir, même cette année, en prétendant être quelqu'un qu'il n'est pas ? Ce dirigeant va détourner l'UE !
L'Allemagne détient la première monnaie dans le monde et a pratiquement asservi d'autres nations européennes à l'euro. Pendant ce temps, le dollar américain ne cesse de s'affaiblir.
Le dirigeant fort allemand à venir recevra le pouvoir d'un mauvais esprit (Daniel 8 : 23-24). Cette prophétie est double. Anciennement, Antioche Épiphane a tout fait pour détruire la foi des Juifs. Ce n'est pas normal. Satan et les démons ont le pouvoir de posséder et de contrôler les esprits humains ! Le futur dirigeant du Saint Empire romain aura un « changement d’état d’esprit » (Habacuc 1 : 11).
L'Europe est en crise et aspire à un dirigeant audacieux, décisif et fort. Les Européens regretteront ce désir lorsqu'il s’emparera finalement du commandement. Il dirigera une force européenne qui entrera à Jérusalem, se présentant comme une unité de maintien de la paix, après avoir exterminé le roi du Sud (l’Islam radical dirigé par l'Iran).
Le nouveau dirigeant à venir de l’Allemagne, est typé par l’ancien Antioche Épiphane, qui a dirigé l’empire séleucide de 175 à 164 av. J-C. Antioche était aimé par les gens et avait un lien inhabituel avec eux. Daniel 8 montre qu'un type d'Antioche se lèvera en Allemagne pour mener l'Europe à attaquer l’Israël des temps modernes. Israël prophétiquement (comme l’explique le livre Les Anglo-Saxons selon la prophétie, d’Herbert W. Armstrong) fait principalement référence aux États-Unis, à la Grande-Bretagne et à la nation juive du Moyen-Orient.
Comme M. Flurry l'explique dans sa brochure gratuite, L'Amérique sous attaque, nous avons déjà eu un dirigeant semblable à Antioche en Amérique. Pendant huit ans, les États-Unis ont été gouvernés par un tel type d’Antioche. Il n’est donc pas surprenant que ce même peuple allemand qui célèbre aujourd’hui Obama va demain accepter un dirigeant qui lui ressemble.
Les Allemands aujourd'hui gémissent pour un tel leadership, mais ils ne savent absolument pas comment cela va se terminer. Bientôt, ils auront leur dirigeant. La Trompette a continuellement prédit un homme fort à venir , un type d’Antioche. L’amour de l’Allemagne pour Obama et le désir d’un dirigeant fort montrent que cette prophétie est sur le point de se réaliser. Pour en savoir plus sur ce que signifie le leadership d’Antioche pour une nation, demandez un exemplaire gratuit de L'Amérique sous attaque. ▪