Chancellor of Austria Sebastian Kurz is addressing the plenary by European Parliament is licensed under CC BY-NC-ND 2.0
L'Europe envisage un renforcement des mesures antiterroristes
Les récents attentats djihadistes en France et en Autriche ont de nouveau placé le thème du terrorisme en tête de l'ordre du jour des dirigeants européens. Le mardi 10 novembre, le président français Emmanuel Macron a rencontré le chancelier autrichien Sebastian Kurz à Paris pour discuter de ce sujet.
À l'issue de leur entretien, les deux dirigeants ont rencontré par visioconférence Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, Charles Michel, président du Conseil européen, Angela Merkel, chancelière allemande, et Mark Rutte, premier ministre néerlandais.
Chacun des dirigeants, dans son pays, a parlé de la nécessité de mettre en œuvre des mesures pour lutter contre la répétition des actes de violence qui sévissent en Europe depuis plusieurs années. Selon M. Macron, les pays européens face au terrorisme « ont besoin d'une réponse rapide et coordonnée ». Cette réponse doit s'appuyer sur « le développement de bases de données communes, l'échange d'information, le renforcement des politiques pénales et la mise en œuvre complète et rigoureuse de l'arsenal de mesures de sécurité ».
La nécessité de réformer l'espace Schengen et d'assurer la sécurité des frontières intérieures et extérieures a également été discutée entre les dirigeants. Le chancelier autrichien Kurz a évoqué les « bombes à retardement » de nombreux combattants de l'État islamique de retour au pays, qui sont soit en prison, soit récemment libérés. « Si nous ne voulons pas perdre notre liberté, alors nous devons limiter la liberté de ces individus. »
Le président français Macron a également évoqué la nécessité de contrôler la propagande terroriste et les messages de haine répandus sur Internet. « Internet est un espace de liberté, nos médias sociaux aussi, mais cette liberté n'existe que s'il y a une sécurité et si elle n'est pas le refuge de ceux qui bafouent nos valeurs ou cherchent à endoctriner avec des idéologies mortelles. »
La chancelière allemande Merkel a insisté sur le fait que ces mesures de sécurité ne représentent pas « un combat de l'islam contre le christianisme mais la nécessité d'un modèle de société démocratique de combattre des comportements terroristes et antidémocratiques ».
Toutefois, « les comportements terroristes et antidémocratiques » ne sont pas dissuadés par des modèles de société démocratique attrayants. Les forces djihadistes ont une base idéologique et religieuse et considèrent leur lutte en termes de valeurs conflictuelles entre les sociétés occidentales et les théocraties. Leur but n'est pas de se conformer à un modèle démocratique mais plutôt de le réformer ou de le détruire.
Le « choc des civilisations » qui a historiquement opposé des éléments du monde islamique aux valeurs des sociétés « chrétiennes » d'Europe est à nouveau en train de bouillonner sur le continent européen. La lutte de l'Europe contre le comportement de plus en plus agressif des terroristes djihadistes va s'intensifier et culminer dans une puissante union de 10 nations européennes qui écrasera la menace djihadiste.
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