L’étonnante ascension militaire de l’Allemagne

La destruction dévastatrice de l’Allemagne en 1944 et 1945 a été l'une des pires punitions jamais infligées à une nation. Comme l’a décrit Herbert W. Armstrong, « À la fin de la Seconde Guerre mondiale, toutes les villes de plus de 50 000 habitants en Allemagne ont été laissées dans un amas de ruines, ainsi qu’un grand nombre de villes plus petites. Une maison sur quatre dans toute l’Allemagne a été détruite. La plupart des villes étaient détruites à 80 pour cent » (la Pure vérité, août 1959).

Les dirigeants occidentaux des deux côtés de l’Atlantique ont assuré leurs peuples que l’Allemagne, démoralisée, ne se relèverait jamais pour frapper à nouveau. En voyant la ruine de l’Allemagne, il était facile de croire à ces paroles.

Mais alors que l’attention de tout le monde était portée sur les villes allemandes réduites en cendres, M. Armstrong a prophétisé, en se basant sur divers passages bibliques, que l’Allemagne se relèverait.

Comparez l’Allemagne d’alors à celle d’aujourd’hui. Elle s’est relevée à nouveau—de façon spectaculaire !

Avec une industrie bien établie au cœur d’une Europe en pleine effervescence, une puissance énorme s’accumule au bout des doigts d’une Allemagne débridée.

L’Allemagne vient de dépasser le Japon en tant que troisième économie mondiale. La cause immédiate en est la contraction de l’économie japonaise, et non pas un sursaut allemand. Une Allemagne sans contrainte pourrait, du jour au lendemain, transformer son succès industriel en prouesses militaires. Et c'est déjà le cas.

Cette année, elle dépense un montant record pour ses forces armées : 73,4 milliards de dollars. Et elle s'engage à dépenser encore plus dans les années à venir. « L'Allemagne investit plus de 2 % de sa production économique dans la défense commune de l'alliance de l'OTAN. Cette année et pour les décennies à venir », a annoncé le chancelier Olaf Scholz le 14 février. « Ceci nous permettra d'avoir le budget de défense le plus élevé d'Europe ».

Deux jours auparavant, Scholz avait visité une nouvelle usine de munitions en Allemagne, construite par Rheinmetall, et avait appelé l’Europe à « passer de la fabrication à la production de masse d’armements ». Le 15 février, Scholz a salué un investissement de 3,4 milliards de dollars de la part de Microsoft, destiné à consolider la place de l’Allemagne en tant que nation leader dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Le budget de défense le plus élevé d’Europe ? Production massive d’armements ? Leader en matière d’intelligence artificielle ? C’est un changement radical pour une nation qui était en ruine absolue il y a 80 ans !

La nation dont nos dirigeants ont juré qu’elle ne se relèverait jamais règne sur l'Europe !

Mais alors que ces développements se produisent et que les contraintes sont levées, le monde est endormi face au danger.

Ne tenant pas compte du passé de l’Allemagne, de nombreuses personnes aujourd'hui ne s'intéressent qu'à ses difficultés actuelles. Au lieu de voir sa capacité militaire, elles voient sa faiblesse militaire. Au lieu d’une puissance économique, elles voient une économie en difficulté. Au lieu de son ambition mondiale, elles voient l’égocentrisme et la division de la nation. Au lieu de reconnaître un renouveau de la nation la plus responsable de la Seconde Guerre mondiale, elles voient un peuple repentant et épris de paix.

Il est vrai que l'économie allemande est en difficulté en raison de la reprise suite à la pandémie de COVID-19, de la réduction des échanges avec la Russie et de la transition vers les énergies vertes. Elle est confrontée à des pénuries de main-d'œuvre, à une réduction des exportations, à une crise budgétaire et à des perturbations commerciales. L'Allemagne est également divisée sur le plan politique. Ce sont des problèmes profonds qui frappent la nation aujourd'hui. Il est évident que tant de gens ont du mal à reconnaître la véritable nature de la menace que l'Allemagne est sur le point de représenter.

Mais la prophétie biblique nous dit que ces luttes culmineront dans une crise qu’un dirigeant fort saisira comme une occasion de prendre le pouvoir—tout comme l’a fait Adolf Hitler avant la Seconde Guerre mondiale ! Tous ces facteurs pourraient évoluer rapidement avec un changement de dirigeants.

Nous devons voir les choses dans leur ensemble.

Nous devons reconnaître ces réalités incontournables : Il est clair que l’Allemagne a véritablement surmonté sa défaite d’après-guerre. Au sein de l’Union européenne, elle est incontestablement la puissance dominante. Et son ambition militaire n’est plus freinée ; elle est encouragée. Ces faits sont tout simplement extraordinaires.

Un avertissement ignoré

Dans un document de politique générale sur l’Allemagne datant de février 1945, le président des États-Unis Franklin Roosevelt et le premier ministre britannique Winston Churchill ont déclaré : « Notre objectif inflexible est de détruire le militarisme et le nazisme allemands, et de faire en sorte que l’Allemagne ne soit plus jamais en mesure de troubler la paix dans le monde. Nous sommes déterminés à désarmer et à dissoudre toutes les forces armées allemandes ; à démanteler pour toujours l’état-major allemand qui n’a cessé de manigancer la résurgence du militarisme allemand ; à enlever ou à détruire tout l’équipement militaire allemand ; à éliminer ou à contrôler toute l’industrie allemande susceptible d’être utilisée pour la production militaire. […] Notre but n’est pas de détruire le peuple allemand, mais ce n’est que lorsque le nazisme et le militarisme auront été extirpés qu’il y aura l’espoir d’une vie respectable pour les Allemands et une place pour eux dans le concert des nations ».

Les Allemands sont un peuple formidable à bien des égards, mais Roosevelt et Churchill pensaient que ce système maléfique devait être brisé pour que l’Allemagne et le monde puissent vivre en paix. Avaient-ils tort ? Le monde d’aujourd’hui pense que oui ! Cet engagement a été absolument ignoré et inversé.

Si l’on considère l’Allemagne d’aujourd’hui, la question la plus cruciale est la suivante : assistons-nous à la réémergence de l’Allemagne de la Seconde Guerre mondiale, ou s’agit-il d’un peuple repentant ? Le sort du monde dépend de la réponse précise à cette question !

Il y a plus de 40 ans, dans une lettre du 27 décembre 1981, M. Armstrong a écrit : « Ce que le monde ne réalise pas, c’est que, sous couvert, une planification secrète se déroule furieusement, sans couverture médiatique et à l’insu du public. Mais soudainement, de manière inattendue, comme le révèle la prophétie biblique, le monde entier sera surpris et choqué jusqu’à l’émerveillement, en apprenant qu’une nouvelle troisième superpuissance mondiale a soudainement fait irruption sur la scène mondiale—une résurrection du Saint Empire romain médiéval… ».

La montée en puissance de l’Allemagne s’est en effet faite dans le secret ! Permettre et même encourager la montée en puissance spectaculaire de l’Allemagne est l’erreur la plus dangereuse que nos dirigeants puissent commettre.

Ce raisonnement erroné existe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Dans une émission de radio diffusée depuis la session inaugurale des Nations unies, le 9 mai 1945, M. Armstrong a lancé cet avertissement sévère : « La guerre est terminée en Europe—ou bien l’est-elle vraiment ? Nous devons nous réveiller et réaliser que c’est maintenant le moment le plus dangereux de l’histoire nationale des États-Unis, au lieu de supposer que nous avons maintenant la paix ! » (c’est moi qui souligne).

M. Armstrong était conscient du plan de l’Allemagne visant à renaître des cendres de la Seconde Guerre mondiale. Ce plan a depuis été exécuté et dévoilé au monde entier. Pourtant, ses ramifications sont encore totalement ignorées !

Une Europe militante et nucléaire

La Bible compare l’histoire des empires européens à une bête. Dans Apocalypse 13 : 4, on demande : « Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? »

Cela n’a pas décrit l’Europe récemment—mais cela est sur le point de décrire l’Europe à nouveau !

« Concrètement, l’Europe doit devenir si forte militairement que personne ne veuille la concurrencer. Cela signifie que nous avons besoin de dissuasion. La dissuasion inclut les armes nucléaires », a déclaré Manfred Weber, chef de file allemand du Parti populaire européen, à Bild le13 février.

Si vous comprenez l’histoire européenne, une Europe dotée de l’arme nucléaire que personne ne veut défier est effrayante !

Le 16 février, le journal le plus lu d’Allemagne, Bild, a publié ce titre provocateur : « Bien sûr que l’Allemagne a besoin d’armes nucléaires ». « La question est de savoir qui, en Europe, doit posséder les armes », a écrit le journaliste en chef de Bild, Peter Tiede. « L’UE n’a aucune compétence en la matière. Seuls les États-nations peuvent acquérir ces armes. La Grande-Bretagne et la France les ont déjà. Mais qu’en est-il de la Slovénie ou le Luxembourg ?

« Cela ne sert à rien : Nous, les Allemands, devons-nous impliquer ! Trente-quatre ans après la réunification, il est temps de se comporter comme ce que nous sommes : une puissance. »

« Nous sommes un pays fort, qui a ses propres intérêts dans le monde, et nous ne pouvons les défendre que nous-mêmes, depuis le sommet. La force s’accompagne de responsabilités. Notamment celle de pouvoir enfin nous protéger, de ne plus nous cacher derrière le grand frère et ses amis nucléaires. Nous le devons à notre pays—et, en tant que pays le plus puissant d’Europe, nous le devons également à nos partenaires les plus faibles : en Europe, nous sommes le grand frère. »

Cela ressemble-t-il à une nation châtiée par son passé ? Le monde reconnaît-il la véritable nature et l’étendue du pouvoir qui monte en Allemagne ?

Nombreux sont les Occidentaux qui pensent que le pays dont nous avons bombardé les villes pendant la Seconde Guerre mondiale est notre ami inconditionnel. C’est une illusion ! Les prochaines années mettront brusquement fin à cette tromperie—mais il sera trop tard.

Accélérer la montée en puissance de l’Allemagne

La perspective d’un retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis est un élément qui accélère les efforts des dirigeants européens pour renforcer leur pouvoir. Si l’on ajoute à cela le fait que le Président russe Vladimir Poutine étend sa guerre en Ukraine, les Européens sont effrayés !

Politico titrait le 16 janvier : « Alors que le retour de Trump se profile, l’Europe tremble à l’idée d’affronter Poutine seule ». Le magazine The Economist est allé plus loin le 12 février, en écrivant : « L’Europe doit se dépêcher de se défendre contre la Russie—et contre Donald Trump ».

Il s’agit d’une intensification d’un thème que le Président français Emmanuel Macron a fait résonner en 2018, lorsqu’il a appelé à une « véritable armée européenne » pour protéger l’Europe « par rapport à la Chine, à la Russie et même aux États-Unis d’Amérique ». Cette déclaration était controversée à l’époque—mais elle est aujourd’hui un sujet de discussion dominant !

Au lieu de rechercher un partenariat mutuellement bénéfique avec l’Amérique, de nombreux Européens veulent se retourner contre les États-Unis. Ils vouent une haine particulière à Trump.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a publié un message sur X le 11 février : les « déclarations imprudentes de Trump […] soulignent à nouveau la nécessité pour l’UE de développer d’urgence son autonomie stratégique et d’investir dans sa défense. Et de maintenir notre alliance forte. »

L’ancien Premier ministre belge, Alexander De Croo, qui assurait la présidence tournante du Conseil européen, a déclaré : « Si 2024 nous amène à nouveau l’Amérique d’abord, l’Europe sera plus que jamais livrée à elle-même. En tant qu’Européens, nous ne devrions pas craindre cette perspective. Nous devrions y faire face en plaçant l’Europe sur une base plus solide, plus forte, plus souveraine, plus autonome » (16 janvier).

Ces déclarations font écho à un avertissement que M. Armstrong a émis en août 1978 : « Les Européens s’inquiètent bien plus de leur sécurité et de la manière dont ils comptent sur la puissance militaire des États-Unis pour les protéger que les Américains ne le réalisent ! » Maintenant, les Européens parlent ouvertement de construire une armée européenne indépendante si puissante qu’elle peut dissuader le reste du monde, y compris les États-Unis. Cependant, l’Amérique ne s’en rend pas compte !

Notez ce paragraphe extraordinaire que M. Armstrong a écrit dans le numéro d’avril 1980 de la Pure vérité. « Vous pouvez être sûrs que les dirigeants de l’Europe de l’Ouest se concertent hâtivement et secrètement sur la manière et le moment où ils peuvent s’unir et fournir une force militaire européenne unie afin qu’ils puissent se défendre eux-mêmes ! Ainsi, ils n’auront plus à céder docilement à la Russie ! Et sur qui rejetteront-ils la faute de leur humiliation et de la nécessité d’avoir une Europe unie, avec un gouvernement uni, une monnaie commune et une force militaire commune aussi grande ou plus grande que l’URSS ou les États-Unis ? Ils accuseront les États-Unis ! » Cet avertissement d’il y a 44 ans est exactement ce que nous voyons aujourd’hui sous nos yeux !

L’avertissement de M. Armstrong ne s’arrêtait pas là. Il a ensuite écrit : « Et quand ils seront assez forts pour s’affirmer, [ils] attaqueront d’abord la Grande-Bretagne pour avoir tenu ferme avec les États-Unis, et ensuite ils retourneront beaucoup de bombes à hydrogène que les États-Unis ont stockées en Europe ! »

La deuxième partie de cet avertissement est-elle également sur le point de devenir réalité ?

Nouvelles opérations militaires

Après le déclenchement de la guerre contre l'Ukraine par la Russie, l’Allemagne a décidé d’acheter des F-35 américains pour livrer plus efficacement les bombes nucléaires américaines. Les États-Unis ont approuvé cet achat sans hésitation. Même si l'Allemagne devient militairement indépendante, Washington estime qu'elle reste un allié proche.

Ces derniers mois, l’Allemagne a représenté l’Union européenne en jouant un rôle diplomatique et même militaire de premier plan au Moyen-Orient. Le 8 février, l’Allemagne a envoyé une frégate en mer Rouge, où les routes commerciales sont menacées par les terroristes houthis soutenus par l’Iran. Le corridor de la mer Rouge, via le canal de Suez, est un passage vital qui relie l’Europe à certains de ses principaux partenaires commerciaux, dont l’Inde et la Chine. L’impact de la perte de la voie maritime de la mer Rouge se fait déjà sentir et serait dévastateur s’il se poursuivrait. Les marins ont été envoyés pour protéger les intérêts de l’Allemagne et de l’UE et doivent être préparés à une escalade potentiellement dangereuse.

Cette mission, opération aspides, ne fait pas partie de l’otan ni dirigée par l’Amérique !

Pourquoi l’Allemagne et l’UE cherchent-elles à sécuriser ces routes commerciales de manière indépendante ? Cela montre bien le peu de confiance qu’ils ont dans leurs alliances avec l’Amérique et la Grande-Bretagne !

Un haut fonctionnaire du ministère allemand de la Défense a expliqué : « Avec l’opération Aspides, l’Europe prend la responsabilité de la sécurité des voies maritimes sur l’une des routes commerciales les plus importantes pour l’Allemagne et l’Europe. Il est absolument clair que cette mission est essentielle. »

Cette mission attire l’Allemagne dans les lignes de combat directes avec l’Iran. M. Armstrong a souligné la prophétie biblique selon laquelle l’Allemagne prendrait le contrôle de cette région. Bientôt, elle détruira l’Iran et ses alliés qui fomentent une instabilité croissante dans cette région. Mais ce n’est que le début du plan bien calculé de l’Allemagne.

Première victime de la troisième guerre mondiale

Le 5 février, l’Allemagne a annoncé l’envoi de 150 soldats au Kosovo. À partir du mois d’avril, ces troupes rejoindront les 90 soldats de la Bundeswehr déjà sur place, afin d’endiguer les tensions croissantes avec la Serbie.

L’action de l’Allemagne au Kosovo a été largement ignorée par les médias. Elle montre pourtant que les efforts déployés par l’Allemagne pendant les deux guerres mondiales se poursuivent. Les Serbes ont été l’ennemi de l’Allemagne pendant les deux guerres, et nombre d’entre eux continuent de refuser les diktats de l’Allemagne. C’est pourquoi l’Allemagne envoie des troupes au Kosovo !

Pendant trois décennies, nos médias ont largement ignoré la conquête des Balkans par l’Allemagne !

Dans les années 1990, l’Allemagne a reconnu la Slovénie et la Croatie en tant qu’États indépendants issus de la Yougoslavie, alors que le monde entier s’y opposait, et une guerre civile s’en est suivie. À la demande de l’Allemagne, l’Amérique a trahi la Serbie, son alliée de la Seconde Guerre mondiale, pour aider la Croatie et la Slovénie.

L’Allemagne a conquis les Balkans grâce à la puissance américaine !

Le New York Times écrivait le 8 décembre 1991 : « L’Allemagne a de longs liens historiques, à la fois glorieux et honteux, avec la Slovénie et la Croatie. La Slovénie faisait partie de l’Empire austro-hongrois et de nombreux habitants s’identifient encore au monde germanophone. L’influence allemande s’est également fait sentir en Croatie et, pendant la Seconde Guerre mondiale, la Croatie était dirigée par un régime pro-nazi. »

Le président croate de l’époque n’a pas voulu renier cette histoire. Selon un autre article du New York Times, la reconnaissance par l’Allemagne de l’indépendance de la Croatie et de la Slovénie « a suscité des associations historiques troublantes » (16 décembre 1991). Après la chute des Balkans, les États-Unis et l’OTAN se sont retirés, laissant le territoire principalement à l’Allemagne. La Yougoslavie a été la première victime militaire de la Troisième Guerre mondiale !

Aujourd’hui, l’Allemagne s’efforce d’intégrer ces nations dissidentes dans l’Union européenne. Mais la conquête des Balkans par l’Allemagne dérange-t-elle vraiment quelqu’un ? Dans ce dossier, comme dans tant d’autres aujourd’hui, le continent tout entier laisse l’Allemagne faire ce qu’elle veut.

L’ancienne Yougoslavie se trouvait dans la péninsule balkanique, avec la Roumanie, la Bulgarie, l’Albanie, la Grèce et l’ouest de la Turquie. En la divisant, l’Allemagne s’est emparée du contrôle de l’Adriatique et de la Méditerranée, a eu accès aux ressources de l’Afrique du Nord et s’est emparée de Chypre, qui sert aujourd’hui de base militaire pour les opérations allemandes au Moyen-Orient.

Ce sont des victoires importantes pour une nation qui était censée « ne plus jamais pouvoir troubler la paix mondiale » !

Sortir de la clandestinité

Aujourd’hui, l’Amérique entretient ce qui semble être une amitié avec l’Allemagne. Nous lui avons confié des bombes nucléaires et lui avons vendu des avions pour transporter ces bombes. Mais nous devrions nous souvenir de son passé. Au cours de l’histoire, l’Allemagne a presque toujours fait la guerre. Les Allemands déclenchaient des guerres bien avant les guerres mondiales. C’est leur tendance. Et la Bible nous avertit que cela se reproduira !

Apocalypse 17 : 8 contient cette prophétie dramatique : « La bête que tu as vue était, et elle n’est plus. Elle doit monter de l’abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s’étonneront en voyant la bête, parce qu’elle était, et qu’elle n’est plus, et qu’elle reparaîtra. »

L’abîme symbolise la façon dont le mouvement nazi de la Seconde Guerre mondiale est entré dans la clandestinité. Les Alliés victorieux ont confié le processus de dénazification aux Allemands. Des milliers et des milliers de dirigeants nazis de premier plan n’ont jamais été poursuivis et ont disparu dans la vie civile. De nombreuses personnalités de la province allemande de Bavière sont restées les mêmes qu’avant et pendant la guerre : 60 pour cent du ministère de l’Éducation, 60 pour cent du ministère des Finances, 81 pour cent du ministère de la Justice. Les dirigeants de l’industrie allemande ont mis en place un plan pour financer le retour ultime de ce mouvement au pouvoir.

Aujourd’hui, ce mouvement sort de la clandestinité, comme l’avait annoncé la prophétie !

La puissance industrielle générée par ces entreprises de l’époque de la Seconde Guerre mondiale est énorme. Leur objectif est la prospérité économique suivie de la puissance militaire. Ayant atteint la première phase de cet objectif, elles poursuivent maintenant la seconde.

L’Allemagne est-elle vraiment l’amie de l’Amérique ? Le nom du peuple allemand était autrefois Assyrie. Dieu dit qu’Il utilisera l’Allemagne pour corriger les nations d’Israël—principalement l’Amérique, la Grande-Bretagne et l’État juif au Moyen-Orient—si nous ne nous repentons pas (Ésaïe 10 : 6). « Il ne songe qu’à détruire, qu’à exterminer les nations en foule » (verset 7). Une prophétie des temps de la fin dans Jérémie 4 dit : « Tes amants te méprisent, ils en veulent à ta vie » (verset 30).

Remarquez : nos « amants [nous] méprisent » ! Regardez la rhétorique des dirigeants allemands aujourd’hui et vous constaterez beaucoup de haine envers l’Amérique. Pourtant, nous avons une idée romantique de l’Europe et considérons l’Allemagne comme notre amante. Quel contraste ! La Bible aurait-elle pu l’exprimer de manière plus précise ?

Ézéchiel 23 met en garde contre la confiance envers l’Allemagne : « On fera retomber votre crime sur vous, Et vous porterez les péchés de vos idoles. Et vous saurez que je suis le Seigneur, l’Éternel » (verset 49).

Si nous tenions compte de ces avertissements, nous ne donnerions certainement pas nos bombes nucléaires aux Allemands !

Reconnaître ce que l’Allemagne fait aujourd’hui devrait nous inciter à crier à Dieu pour qu’Il nous vienne en aide ! Mais notre peuple est loin de Dieu et s’en éloigne de plus en plus. Nous sommes devenus imprégnés de péchés terribles qui détruisent la nation.

Dieu, cependant, va attirer notre attention ! Il est sur le point d’exposer nos péchés. Cela nécessitera d’énormes souffrances pour ceux qui ne se repentent pas et ne se tournent pas vers Dieu aujourd’hui, mais le résultat final est positif. Tout cela mène au retour de Jésus-Christ !

Apocalypse 17 donne un aperçu du Saint Empire romain qui a régné sur l’Europe pendant des siècles. C’est cet empire qui a inspiré les conquêtes de Napoléon et d’Hitler—et la Bible révèle qu’il inspirera encore un autre dirigeant. Le verset 10 se lit comme suit : « Ce sont aussi sept rois : cinq sont tombés, un existe, l’autre n’est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps ».

M. Armstrong a mis en garde contre le Saint Empire romain pendant sa sixième résurrection, lorsque Hitler était sur la scène. Il a ensuite prophétisé que cet empire se relèverait. La septième et dernière résurrection de cette puissance bestiale est en train de se dérouler !

Depuis maintenant huit décennies, nous avons prédit cette même chose parce que la Bible le garantit. Ce dernier Saint Empire romain est prophétisé comme devant causer des ravages sur la Terre et se heurter à Jésus-Christ lui-même ! (verset 14). C’est une guerre qu’il perdra.

Le but inflexible de Jésus-Christ est de détruire le militarisme allemand et le nazisme et de faire en sorte que l’Allemagne ne puisse plus jamais troubler la paix mondiale. Après avoir remporté cette victoire, Il régnera sur notre monde et apportera la joie et l’harmonie à tous ceux qui se soumettront à Son autorité !