Des gens se rassemblent pour afficher leur soutien à l’attaque du Corps des gardiens de la révolution islamique contre Israël, le 14 avril à Téhéran [GETTY IMAGES]
L’attaque de l’Iran contre Israël : fabriquée aux États-Unis d’Amérique ?
L’Iran a lancé son attaque la plus effrontée contre Israël, bombardant le pays avec plus de 300 drones et missiles dans la nuit de samedi à dimanche. Israël a intercepté 99 pour cent d’entre eux, évitant ainsi des dommages importants. Mais ne laissez pas l’incroyable performance de la technologie israélienne masquer l’ampleur de l’attaque iranienne.
Les Iraniens nuisent à Israël depuis des années. Ils subventionnent le Hamas et le Hezbollah. Le Wall Street Journal a rapporté que l’Iran a aidé à planifier l’attaque du 7 octobre, a formé les combattants du Hamas et a donné le feu vert.
Mais cette fois, ils ne se sont pas cachés derrière des mandataires. Ils ont eu l’audace de frapper Israël eux-mêmes.
Israël n’était pas non plus la seule cible. Il s’agissait d’un message clair adressé au reste de la région : Nous sommes capables de faire pleuvoir sur vous des centaines de missiles et de drones—et vous n’avez pas le Dôme de fer pour vous protéger.
Qu’est-ce qui a donné à l’Iran la confiance nécessaire pour sortir de l’anonymat ? Les États-Unis ont passé les mois qui ont suivi le 7 octobre à essayer d’empêcher Israël de riposter.
Rappelez-vous l’horreur de l’attentat du 7 octobre. Le nombre de victimes par rapport à la population israélienne l’a rendu comparativement bien plus dévastateur que le 11 septembre. Plus d’une centaine d’otages, dont des femmes et des enfants, n’ont toujours pas été rendus. Pourtant, Joe Biden a critiqué Israël à plusieurs reprises, affirmant qu’il n’en avait « pas fait assez pour protéger les travailleurs humanitaires » et qu’il avait « exhorté Israël à déconflictualiser ses opérations militaires contre le Hamas ».
De manière inhabituelle, les États-Unis ont retiré leur protection à Israël au sein des Nations unies, permettant ainsi au Conseil de sécurité d’adopter une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza sans la précondition que le Hamas libère les otages israéliens. C’était plus qu’un geste symbolique. Il a fait comprendre au Hamas qu’il n’était pas nécessaire de négocier avec Israël sur la libération des otages : de toute façon, s’il se contentait d’attendre, le monde ferait pression sur Israël pour obtenir un cessez-le-feu. Le Hamas a compris le message. Dans les heures qui ont suivi l’adoption de la résolution, il s’est retiré des négociations.
L’Iran sait que si Israël tente de riposter avec force, l’Amérique essaiera de l’en empêcher. Joe Biden a peut-être déclaré qu’il se tenait aux côtés d’Israël, comme il l’a fait juste après le 7 octobre. Mais si Israël s’attaque réellement au problème, ce soutien disparaîtra.
Or, cette attaque contre Israël a été rendue possible par les États-Unis d’une manière encore plus concrète.
L’accord nucléaire de Barack Obama a progressivement levé les sanctions contre l’Iran, prétendument en échange du démantèlement de son programme nucléaire. M. Obama a promis que si l’Iran ne respectait pas sa part de l’accord, les sanctions seraient automatiquement rétablies.
La levée de ces sanctions a donné du pouvoir à l’Iran au cours des neuf dernières années. Les dernières sanctions ont expiré le 18 octobre de l’année dernière. Elles empêchaient l’Iran d’acheter ou de vendre des technologies de drones et de missiles. Elles interdisaient également le développement, les essais ou l’utilisation militaire de cette technologie.
Les États-Unis ont imposé leurs propres sanctions, empêchant l’Iran d’acheter des drones aux États-Unis. Mais l’administration Biden aurait pu déclencher le processus de réimposition de sanctions, pour empêcher la levée des sanctions au niveau de l’ONU. Toute partie à l’accord sur le nucléaire iranien (le JCPOA) aurait pu déclencher ce processus en déclarant officiellement, et à juste titre, que l’Iran n’avait pas respecté sa part de l’accord. Les États-Unis se sont retirés du JCPOA en 2018, mais ils auraient pu pousser leurs partenaires européens à faire une telle déclaration.
Mais ce n’est pas ce qu’ils ont fait. Les États-Unis ont signé une déclaration conjointe distincte, affirmant que l’Iran n’avait pas pris les « mesures nécessaires » pour démanteler son programme nucléaire. Mais ils n’ont rien fait pour maintenir les sanctions de l’ONU.
La Russie et la Chine n’avaient pas le pouvoir d’opposer leur veto au processus de réimposition des sanctions. Donc, les États-Unis auraient pu maintenir ces sanctions. Ils ont choisi de ne pas le faire.
L’attaque de l’Iran est le résultat direct de l’accord sur l’Iran et de l’échec de l’Amérique à affronter l’Iran.
« Cet accord ne rend pas le monde plus sûr—c’est un désastre pour le monde ! » a écrit le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, en 2016. Israël subit de plein fouet les conséquences de cet échec.
Cette attaque contre Israël n’est pas un effet secondaire tragique du JCPOA, ni la conséquence d’une tentative de paix malencontreuse. Barack Obama cherche délibérément à nuire à Israël, et c’est ainsi qu’il a œuvré pour faire basculer toute la politique étrangère américaine au Moyen-Orient en faveur de l’Iran. Avec Joe Biden à la Maison Blanche, Obama a continué à promouvoir cette politique en coulisses.
Il est difficile de donner un sens logique à de telles politiques. Mais la Bible révèle qu’elles sont le résultat des forces spirituelles invisibles. Barack Obama est en train d’être utilisé pour faire tomber les États-Unis et Israël. Dans le même temps, il donne du pouvoir à des ennemis comme l’Iran.
Il en résultera une politique étrangère iranienne plus agressive. Une prophétie cruciale de Daniel 11 indique que l’Iran ne cessera de se montrer plus provocateur. Israël ne parviendra pas à neutraliser complètement cette menace. L’Iran commettra alors l’erreur de s’opposer à une Europe dirigée par l’Allemagne.
À l’heure actuelle, l’Europe semble aussi molle que les États-Unis. En faisant cette pression, l’Iran ne s’attend manifestement pas à une grande réaction. Au contraire, ce « roi du nord » européen ripostera avec fureur.
Tous ces événements préparent un choc critique qui conduira à la Troisième Guerre mondiale. Mais la Bible nous dit comment cela commencera. Dieu souligne que, même si la situation a l’air sombre, c’est Lui qui, en fin de compte, contrôle la situation. Cette guerre imminente conduira le monde entier à connaître Dieu.
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