L'armée de terre israélienne franchit la ligne bleue
L'armée de terre d'Israël a pénétré au Liban pour la première fois depuis le 7 octobre, tard dans la nuit de lundi à mardi, pour mener ce que les Forces de défense israéliennes (FDI) ont appelé des « raids terrestres limités, localisés et ciblés ».
Justification : L'objectif est de sécuriser la région afin que les Israéliens habitant dans le nord puissent retourner chez eux.
Si l'État libanais et le reste du monde ne parviennent pas à repousser le Hezbollah loin de nos frontières, nous n'avons d'autre choix que de le faire nous-mêmes.
—Contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole des FDI
Précisions : Les raids ont visé plusieurs villages libanais où opéraient des terroristes du Hezbollah. Les Forces de défense israéliennes ont demandé à au moins 20 villes libanaises d'évacuer, déclarant que « toute maison utilisée par le Hezbollah pour ses besoins militaires devrait être prise pour cible ».
Pendant ce temps, dans le nord d'Israël, les villes frontalières de Metoula, Misgav Ama et Kfar Giladi ont été déclarées zones militaires. Le Hezbollah a tiré des roquettes sur la région de Metoula mardi matin ; certaines ont été interceptées et d'autres ont explosé dans des zones ouvertes.
Soutien des alliés : Les États-Unis soutiennent l'opération terrestre d'Israël, bien que le président Joe Biden ait précédemment déclaré qu'ils ne le feraient pas.
Le Pentagone a annoncé lundi qu'il enverrait « quelques milliers » de soldats dans la région, en plus des 40 000 qui y sont déjà stationnés. Le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a écrit sur X : « J'ai réitéré les graves conséquences pour l'Iran dans le cas où ce pays choisirait de lancer une attaque militaire directe contre Israël. »
Le chaos se développe rapidement au Liban alors que des milliers de civils fuient le conflit dans le sud et que le Hezbollah perd ses dirigeants et le soutien de l'Iran. En fin de compte, le Hezbollah sera éliminé, ce qui permettra au Liban de conclure une nouvelle alliance.
En savoir plus : Lisez « Pourquoi nous vous avons dit de surveiller le Liban ».