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L'Allemagne se dit prête à arrêter Netanyahou

L'Allemagne se dit prête à arrêter Netanyahou

La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou le 21 novembre. L'Allemagne a indiqué qu'elle arrêterait Netanyahou s'il se rendait en Allemagne.

En marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G-7 en Italie, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré le 25 novembre :

Le gouvernement allemand respecte la loi car personne n'est au-dessus de la loi. L'indépendance du pouvoir judiciaire s'applique, qui est arrivé à la conclusion dans cette affaire qu'il y a suffisamment de preuves pour qu'il prenne cette mesure maintenant.

Accusation : La CPI, entre autres, accuse Netanyahou d'avoir « intentionnellement et sciemment privé la population civile de Gaza d'objets indispensables à sa survie ».

Faire respecter la justice ? Les 27 États membres de l'Union européenne ont signé et ratifié le Statut de Rome de la CPI et sont donc soumis à sa juridiction. Le site web de l'UE indique que la CPI est « la pierre angulaire de la lutte contre l'impunité et [aide] les victimes d'atrocités à obtenir justice ». Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, a déclaré que « la décision de la Cour doit être respectée et mise en œuvre ».

Scandale : Même l'administration Biden, qui s'est opposée à l'offensive israélienne à Gaza et a critiqué Netanyahou, a qualifié le mandat d'arrêt de « scandaleux ». Ce mandat d'arrêt est manifestement injustifié, comme nous l'expliquons dans « Israël et l'échec du droit international ».

Faux espoir : Israël a peu d'espoir d'obtenir même une semblance de justice. Israël, constamment attaqué par les terroristes, a vu ses ripostes freinées par la communauté internationale. Pourtant, nombreux sont ceux qui, en Israël, espèrent que l'Allemagne, qui s'est engagée à aider Israël après la Seconde Guerre mondiale, l'aidera à obtenir justice. Notre article « La plaie mortelle d'Israël », par le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, explique pourquoi il s'agit d'un faux espoir.