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L'Afghanistan accélère les efforts militaires de l'Europe
« Nous devons tirer les leçons de cette expérience », a déclaré le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, au journal italien Il Corriere della Sera dans une interview publiée lundi. « En tant qu'Européens, nous n'avons pas pu envoyer 6,000 soldats autour de l'aéroport de Kaboul pour sécuriser la région. Les États-Unis l'ont fait, nous ne l'avons pas fait. » En réponse au retrait rapide des États-Unis et au manque de préparation de l'UE, l'Europe fait pression une fois de plus pour une force militaire fortement unie. Reuters a rapporté l'évolution de la situation.
M. Borrell a également noté que pour être mieux préparés pour l’avenir, les gouvernements de l'UE doivent aller de l'avant avec une force de réaction rapide européenne et accélérer les efforts pour construire une politique de défense commune afin d'être mieux préparés aux futures crises comme en Afghanistan.
Plus précisément, a-t-il dit, les membres de l'UE ont besoin d'une « force d'entrée initiale » de 5,000 soldats. « Nous devons être capables d'agir rapidement. » Reuters a noté : « En mai, 14 pays de l'UE, dont l'Allemagne et la France, ont proposé une telle force, éventuellement avec des navires et des avions, pour aider les gouvernements étrangers démocratiques ayant besoin d'une aide urgente. Discuté pour la première fois en 1999 dans le cadre de la guerre du Kosovo, un système conjoint de groupements tactiques de 1,500 hommes chacun a été mis en place en 2007 pour répondre aux crises, mais ils n'ont pas été utilisés parce que les gouvernements de l'UE n'étaient pas d'accord sur la manière et le moment de les déployer. »
La force de l'UE est considérablement réduite par son manque persistant d'unité. Mais à chaque escalade des crises, il devient de plus en plus clair que les États membres doivent s’unir.
Un autre aspect qui a freiné l'unité militaire était la réticence de la Grande-Bretagne. Dans les années 2000, la Grande-Bretagne a désapprouvé les déploiements militaires de l'UE en raison de l'opposition nationale à une armée de l'UE. « Avec le départ de la Grande-Bretagne du bloc, l'exécutif européen espère que l'idée pourra être relancée », a noté Reuters.
Le regretté Herbert W. Armstrong a prédit à la fin de la Seconde Guerre mondiale que l'Allemagne se relèverait à nouveau pour dominer l'Europe et ses armées. Il prévoyait la « venue des États-Unis d'Europe » avec une armée européenne. Il a basé cette prévision sur la prophétie biblique plus que sur les événements actuels. Apocalypse 17 : 8 décrit une bête, symbole d’une grande puissance mondiale, qui « était, et elle n’est plus ». Cette bête existe, puis disparaît, pour ensuite « monter de l'abîme ». Sur la base de ces écritures et d'autres, M. Armstrong savait que le militarisme allemand augmenterait à nouveau, mais cette fois avec la force des armées européennes derrière lui.
Nous nous rapprochons maintenant de l'accomplissement de cette prophétie que le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, n'a cessé de proclamer. Lisez EUROPE’S PUSH TOWARD A UNIFIED MILITARY (La poussée de l’Europe vers un militaire unifié—disponible en anglais seulement) pour en savoir plus sur ces développements frappants et les prophéties saisissantes.