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L'accord mortel avec Cuba

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L'accord mortel avec Cuba

Grande de nouveau (Chapitre quatre)

Lire le chaptire précédent : Les origines du dangereux virage à gauche de l'Amérique

En décembre 2014, le président américain Barack Obama surprit le monde en annonçant que l’Amérique allait rétablir des liens diplomatiques avec Cuba, après 53 ans d’hostilité. Les termes de l’accord favorisaient complètement Cuba. Cuba n’a pas eu à abandonner le communisme ni à réformer sa gouvernance dictatoriale. L’Amérique n’a reçu aucun avantage dans cet accord.

De quoi tout cela s’agissait-il ? Nous pourrions en dire long sur le président contournant le Congrès et utilisant encore un autre décret pour faire cet accord. Nous pourrions en dire long sur les dangers de l’Amérique apaisant encore un autre régime qui la déteste. Mais le facteur le plus important de toutes ces questions est le suivant : l’accord a largement été l’œuvre du Vatican.

Le pape François a joué un rôle essentiel dans la décision du président. « Le pape François m’a lancé un appel personnel, ainsi qu’au président Raoul Castro de Cuba », a dit le président Obama dans son annonce historique à ce sujet.

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Au début de l’été 2014, le pape a lancé un appel par lettre aux deux dirigeants, les exhortant à échanger des prisonniers et améliorer les relations. Le Vatican plus tard, a organisé une rencontre clandestine entre les deux parties, à Rome. Cependant, c’était en fait le prédécesseur de François qui avait mis en œuvre le plan. En 2012, le pape Benoît XVI a commencé à faire pression sur l’Amérique pour normaliser les relations avec Cuba. François a bâti sur les efforts de Benoît XVI. Après des mois de travail dans les coulisses, l’accord capital a été scellé. Son annonce a étonné le monde.

L’Amérique s’est donc ouverte à un régime peu recommandable, à une courte distance de navigation. Mais cela signifie beaucoup, beaucoup plus que cela, surtout quand vous comprenez l’histoire de l’Église catholique et de Cuba.

Cuba et le Saint-Empire romain

L’histoire de l’Église catholique avec Cuba remonte à des centaines d’années. En 1492, Christophe Colomb a réclamé les Caraïbes, y compris Cuba, pour l’Espagne, le champion du catholicisme. L’Espagne était gouvernée par Ferdinand II, le roi qui a expulsé ou converti de force les Juifs et les musulmans, et qui a établi l’Inquisition—ce qui explique pourquoi on ne trouve presque pas de protestants en Espagne aujourd’hui ! Seulement un an plus tard, le pape Alexandre VI a ordonné à l’Espagne de conquérir, de coloniser et de catholiciser les « païens » de Cuba et le reste du Nouveau Monde.

Pendant ce temps, la dynastie des Habsbourg, en Europe, devenait très puissante. À travers les mariages et les héritages, l’Empire Habsbourg s’étendit jusqu’en Espagne, en 1516. Bientôt, l’Espagne fut intégrée dans l’empire. Au début des années 1500, Charles V obtint le pouvoir sur les Pays-Bas, l’Espagne et l’Allemagne. À Rome, en 1530, le pape l’a couronné empereur. Il a dirigé la quatrième résurrection du Saint-Empire romain.

Charles a continué à travailler en étroite collaboration avec les papes, et l’Église romaine a mené son empire. À la fin des années 1500, l’Espagne était devenue le pays le plus riche du monde.

Une grande partie de sa richesse et de sa puissance provenait de la conquête du Nouveau Monde par l’Espagne. Des flottes de navires chargés de milliards de dollars en or et en argent ont traversé l’Atlantique. Et Cuba a joué un rôle essentiel dans sa richesse. La Havane, à Cuba, était le port principal pour l’expédition de tous les trésors que l’Espagne confisquait et exploitait dans le Nouveau Monde. Les navires transportaient des dizaines de milliers de tonnes d’argent et d’or de l’Amérique du Nord et du Sud vers La Havane, et de La Havane vers Séville, en Espagne. Là, les Espagnols les dépensaient sur les luttes des Habsbourg contre l’Empire ottoman et leur guerre contre les grandes puissances européennes de l’époque. Cela a, également, contribué à financer les inquisitions de l’Église catholique alors que cette Église essayait d’éteindre toutes les autres religions, en Europe.

Pendant de nombreuses années, pas une seule puissance européenne n’était assez forte pour arrêter le puissant et riche Saint-Empire romain et son ambition de coloniser et catholiciser le Nouveau Monde. Cela fait partie du patrimoine de Cuba.

Le Cuba moderne est une nation communiste, mais il n’est communiste que depuis environ 60 ans—moins de toute une vie. Il a été un pays catholique durant près de 500 ans ! De nos jours, entre 60 et 65 pour cent des Cubains disent qu’ils sont catholiques, il est donc clair que l’influence de l’Église reste profondément enracinée.

Fidel Castro est maintenant mort. Et Raoul Castro est vieux aussi. L’équation politique pourrait donc radicalement, bientôt changer.

Si d’énormes changements se produisent, le Vatican pourrait avoir un réel pouvoir à Cuba.

La valeur stratégique de Cuba

Beaucoup pensent que les Caraïbes ne revêtent pas une importance stratégique, mais c’est parce que l’Amérique les a dominées depuis plusieurs décennies. Pour l’Empire catholique espagnol, Cuba était le port stratégique unique qui desservait deux continents entiers. Pour Napoléon, Haïti servait de base à son empire dans le Nouveau Monde. Quand il a perdu Haïti, à l’occasion d’une révolte des esclaves, il a renoncé à son ambition dans l’hémisphère occidental et vendu une part massive de territoires, lors de l’achat de la Louisiane.

Mais il y a un rappel beaucoup plus récent de l’importance stratégique de Cuba. Si vous êtes plus âgé, vous vous rappelez probablement 1962, lorsque les États-Unis ont découvert que l’Union soviétique déployait des missiles à Cuba. Des sources ont dit aux Américains que certains des missiles étaient si gros que les semi-remorques qui les transportaient à travers les villes cubaines avaient de la difficulté à prendre les virages. Les Soviétiques fortifiaient Cuba avec des missiles balistiques équipés pour transporter des ogives nucléaires. Et ils étaient sur le point de lancer ces missiles mortels sur le continent américain à bout portant.

La plupart des autorités croient que c’était le point le plus proche d’une guerre nucléaire, à grande échelle, au cours de la guerre froide.

Les Soviétiques voulaient déployer et activer leurs missiles, à Cuba, sans que l’Amérique s’en rende compte. Avec des missiles nucléaires supersoniques à seulement quelques minutes des villes de l’Amérique, les Soviétiques pourraient échapper au système d’alerte antimissile de l’Amérique et lancer une attaque-surprise. Je crois qu’il y a suffisamment de preuves montrant que le dirigeant soviétique, Nikita Khrouchtchev, aurait tenté de détruire l’Amérique à cette époque-là. Que serait-il arrivé si Khrouchtchev avait réussi dans son plan secret pour surprendre l’Amérique ? Il n’aurait probablement jamais eu une meilleure occasion de conquérir l’Amérique—et il le savait !

Voici ce que Joe Garner écrit dans son livre, Nous interrompons cette émission : «S’adressant à la nation dans un discours télévisé, Kennedy a annoncé, à une population américaine estomaquée, la présence de sites de missiles soviétiques à Cuba, et a décrit son plan de quarantaine. De plus, il a prévenu les Soviétiques que l’Amérique considérerait “tous missiles nucléaires lancés de Cuba contre toute nation dans l’hémisphère occidental comme une attaque par l’Union soviétique sur l’Amérique, ce qui provoquerait en retour une contre-attaque totale contre l’Union soviétique”. Le monde a retenu son souffle ».

La Russie aurait-elle été suicidaire au point de risquer une Troisième Guerre mondiale nucléaire, dans les mains de Fidel Castro, si elle n’avait pas planifié une attaque imminente sur l’Amérique ? Après tout, Khrouchtchev a dit que les Soviétiques nous « enterreraient ». Tout du moins, l’Union soviétique tiendrait l’Amérique sous la menace nucléaire. La politique étrangère de l’Amérique aurait été neutralisée.

Cependant, quelque chose s’est passé à Cuba. Les Américains ont commencé à entendre des rapports que des missiles arrivaient. Mais ils avaient besoin de confirmations. Il serait difficile de survoler Cuba, une nation hostile, sans se faire abattre. Mais curieusement, le plan soviétique a été décalé. Les missiles sont arrivés et ont été exposés avant que les batteries antiaériennes aient été pleinement opérationnelles. Des avions-espions américains ont repéré les missiles et ramené la preuve photographique du renforcement nucléaire, à Cuba.

La crise des missiles cubains s’est avérée une victoire pour l’Amérique, une victoire qui aurait facilement pu être une défaite écrasante. Mais cela a prouvé combien l’île cubaine est stratégique pour quiconque veut nuire à l’Amérique. Avec des armes modernes, une force ennemie peut facilement et rapidement frapper l’armée de l’Amérique et ses villes.

Une menace pour l’Amérique

Si vous étiez au monde en 1963, vous vous souvenez probablement où vous étiez l’après-midi du 22 novembre. C’est le jour où vous avez entendu la nouvelle que le président américain John F. Kennedy avait été abattu. Le président Kennedy a été assassiné alors qu’il se déplaçait en cortège à Dallas, au Texas. Depuis ce jour-là, la vérité à propos de l’assassinat a été un mystère.

Lee Harvey Oswald, un ancien marine américain, a fait défection en Union soviétique en 1959, et est retourné aux États-Unis en 1962. Deux jours après l’assassinat du président, il a été assassiné par un propriétaire de boîte de nuit dans des circonstances douteuses. La Commission Warren, qui a enquêté sur le meurtre, a conclu que Oswald a agi seul. La plupart des Américains rejettent encore cette explication, et de nouveaux éléments de preuve corroborent leurs soupçons.

Le 16 septembre 2015, le Washington Times a rapporté : « Trois jours après que John F. Kennedy a été abattu à Dallas, les responsables du renseignement américain ont dit au président Lyndon B. Johnson qu’ils avaient confirmé que l’assassin Lee Harvey Oswald avait récemment voyagé à Mexico pour visiter à la fois les ambassades cubaine et soviétique, selon un mémo d’information datant d’un demi-siècle, déclassifié mercredi ».

Le président américain a été assassiné par un marxiste qui était en contact avec l’Union soviétique et Cuba seulement quelques jours auparavant. Il a fallu au gouvernement 52 ans pour déclassifier cette information pertinente, et il y a toujours de grandes parties du document qui sont masquées. « Les plans de voyage de Oswald ont été révélés dans une déclassification sans précédent, et publiés par la CIA dans des milliers de notes présidentielles quotidiennes des années 1960. Bien que les notes de service sont vieilles de plusieurs décennies, environ un cinquième de leur contenu était encore masqué pour protéger les sources et les méthodes » (ibid.).

Pendant des décennies, l’explication officielle du gouvernement était que Oswald était un tireur isolé. Mais la menace pour l’Amérique était—et est—nettement supérieure à cela.

Les frères Castro ont-ils mis la main dans l’assassinat du président américain ? Je ne dis pas que c’est ce qui est arrivé, mais selon ce rapport, il semble bien que l’on puisse en tirer un argument solide.

Le président Kennedy a coincé les Soviétiques alors qu’ils essayaient de déployer des missiles supersoniques à capacité nucléaire à Cuba. Les Soviétiques essayaient de placer ces missiles à bout portant, à moins de 200 kilomètres au large des côtes américaines. Une fois ces armes lancées, elles auraient probablement échappé à la détection et explosé à Miami, Washington D.C., et New York sans aucun avertissement ! Les dirigeants de Cuba et de l’Union soviétique avaient clairement pour dessein de détruire l’Amérique !

Croyez-vous que les Soviétiques et les Castro étaient courroucés contre John F. Kennedy ? Son administration avait ruiné un plan qui aurait tenu l’Amérique sous la menace nucléaire—ou l’aurait détruite dans de gigantesques boules de feu nucléaires ! Je pense que cela les aurait mis très en colère, et rendus vindicatifs ! Un peu plus d’un an plus tard, J. F. Kennedy était mort.

Pourtant l’Administration Obama a ouvert toute grande la porte aux relations diplomatiques avec Cuba. Maintenant, si vous voulez prendre contact avec les communistes, vous pouvez simplement aller à La Havane, 145 kilomètres au sud de la Floride.

Ce réengagement changera-t-il la nature du régime cubain ? À ce jour, Cuba demeure une nation parrainant le terrorisme. Dans ces négociations diplomatiques, Cuba n’a fait aucune concession. Elle a obtenu tout ce qu’elle voulait de son ennemie, l’Amérique, et n’a rien concédé.

Cuba a une histoire récente avec la Russie dans la conception d’une attaque nucléaire contre l’Amérique. Cuba ne pourrait-elle pas se joindre à une autre puissance mondiale pour achever cette conception ?

Vous devez vous méfier de ce qui se passe à Cuba ! Ce monde est dangereux. L’Amérique est comme une colombe stupide marchant tout droit vers un piège mortel. Cuba n’est pas mort. Le communisme n’est pas mort. Et Cuba émerge, de nouveau, comme un danger clair et imminent pour l’existence même des États-Unis ! L’assassinat du président John F. Kennedy prouve que l’intervention étrangère à Cuba demeure un danger clair et imminent.

Qui bénéficie de la détente entre Cuba et l’Amérique ?

Où se situe le Vatican dans tout cela ? Une chose que le récent accord entre l’Amérique et Cuba a accomplie fut de montrer au monde entier le type de pouvoir qu’a le pape François.

« François maîtrise l’art de mélanger le spirituel avec la politique », a écrit Sylvia Poggioli, la principale correspondante européenne de la National Public Radio, basée à Rome. « [Il] a adopté la position influente de la papauté, émergeant comme un négociateur audacieux et indépendant sur la scène mondiale » (25 décembre 2014).

Quel genre d’accord François négocie-t-il ? Qui en bénéficie ? Le Vatican affirme que l’accord USA-Cuba est « dans l’intérêt des citoyens des deux pays ». Est-ce vrai ?

D’abord, regardez s’il était bon pour le peuple cubain.

Les détracteurs de la politique étrangère américaine en général, et de l’embargo américain de Cuba, ont tendance à idéaliser le régime cubain au pouvoir. C’est une grave erreur ! Sous les Castro, la population de Cuba a subi la terreur politique et la violation des droits de l’homme. Fidel et Raoul Castro ont dirigé la nation comme un État policier totalitaire ; après que Fidel Castro a pris sa retraite, en 2011, Raoul a continué de modeler Cuba d’après l’Union soviétique jusqu’à son propre départ à la retraite, en 2021. Le nouveau dirigeant, Miguel Díaz-Canel, était un protégé de longue date de Raoul Castro. Les Cubains sont le seul peuple dans l’hémisphère occidental qui n’a pas été en mesure d’élire un dirigeant en plus d’un demi-siècle.

Quand la Russie et le Venezuela, les principaux parraineurs du régime Castro, ont commencé à souffrir en raison de la baisse des prix du pétrole, au cours des derniers mois avant l’accord, il a semblé que le gouvernement Castro pourrait enfin s’effondrer. Cela aurait pu ouvrir la voie pour que la démocratie l’emporte finalement pour les Cubains. Ce dont les frères Castro avaient besoin pour survivre, c’était une corde de sécurité économique de la part de leur ennemie, l’Amérique. Et c’est exactement ce que le pape et le président Obama ont livré. L’accord a également donné à leur gouvernement criminel une légitimité internationale.

Quiconque connaît les antécédents du régime Castro sait que la légitimation et l’étaiement ne sont pas dans l’intérêt du peuple de Cuba ! L’accord est basé sur les espoirs de certains dirigeants américains que le gouvernement cubain se réformerait, mais ils n’ont exigé aucune concession. Et il est extrêmement rare pour des dictateurs de relâcher volontairement leur emprise sur le pouvoir.

La normalisation des relations, selon la députée Ileana Ros-Lehtinen, une républicaine de Floride, « va enhardir le régime Castro dans la poursuite de ses activités illicites, dans son piétinement des libertés fondamentales, et dans la non-prise en compte des principes démocratiques ».

C’était un mauvais accord pour les Cubains.

Était-il bon pour le peuple des États-Unis ? Sous le régime Castro, Cuba a agi comme l’un des principaux parraineurs du terrorisme et du trafic de drogue de l’hémisphère occidental. Sa légitimation est une victoire pour ceux qui veulent voir tomber l’Amérique. Le fait d’avoir cédé devant ce régime communiste enhardit les ennemis de l’Amérique.

Dans le cadre de l’accord, Cuba a libéré Alan Gross, un citoyen américain emprisonné à tort pendant cinq ans, et l’Amérique a relâché trois espions cubains. Pour les ennemis américains, cela envoyait un message clair : un moyen infaillible pour obtenir des concessions politiques de Washington, ou pour délivrer vos amis prisonniers des États-Unis, c’est de prendre en otage des citoyens américains et les garder aussi longtemps que nécessaire.

Cela a exposé la faiblesse de l’Amérique à la vue du monde entier. Cela a également mis les Américains en danger potentiel en mettant un prix sur leurs têtes.

Pour l’Amérique, ce fut une capitulation honteuse. M. Obama défaisait une stratégie que la nation utilisait depuis 53 ans, une stratégie qui aurait pu être sur le point de renverser l’un des régimes criminels les plus reconnus au monde.

Le sénateur républicain de la Floride, Marco Rubio a dit : « [L]es changements de politique annoncés par le président Obama auront des conséquences de grande portée pour le peuple américain… Il ne peut y avoir aucun doute que le régime de Téhéran surveille cela de près, et qu’il essayera d’exploiter la naïveté du président Obama alors que les dirigeants iraniens recherchent des concessions de l’Amérique dans leur quête à s’établir comme puissance nucléaire ».

De nombreux dirigeants américains comme M. Rubio ont critiqué l’accord cubain, mais le pape était imperturbable. Des dirigeants modernes voudraient—et devraient—élever une objection à ce genre d’accord avec encore plus de force s’ils savaient quoi que ce soit à propos du Saint-Empire romain. Pour beaucoup de gens, le fait que le pape ait appuyé cet accord le rend plus acceptable ! Cela montre qu’ils ne comprennent réellement rien à cet empire guidé par le Vatican. Il semble très juste, très bon. Mais voyez l’histoire de l’Église catholique ! Elle est non seulement responsable de beaucoup de cauchemars liés à la politique étrangère, à travers les âges, mais des estimations prudentes disent qu’elle a présidé à la mort de plus de 50 millions de personnes ! Pourquoi tant de gens oublient-ils tout cela ?

Le rôle Allemand

Nous ne devrions pas oublier que le Vatican a commencé à initier cet accord dès mars 2012, quand l’église était dirigée par Benoît XVI. Il est le pape allemand émérite, et il a des amis en haut lieu en Allemagne. Nous devons surveiller cela attentivement, parce que la prophétie montre clairement que l’Amérique, la Grande-Bretagne et la nation juive sont en grave danger et seront trahies par un Saint-Empire romain reconstitué, dirigé par l’Allemagne.

Comment cela se produira-t-il ? Je pense que Cuba pourrait être une part importante de la stratégie. Personne ne soupçonnerait le pape de faire quoi que ce soit de malveillant ou de trahir l’Amérique, mais si on regarde ce que dit la Bible à propos de l’organisation qu’il dirige, on voit qu’elle n’est pas ce qu’elle semble être. Étudiez l’histoire toutes les fois où l’Église romaine a commencé à guider la politique européenne. Toutes les fois, on voit beaucoup de sang versé !

Voyez les deux hommes qui étaient les principaux acteurs de cet accord : le pape et M. Obama. Si vous lisez nos livres gratuits, Le Saint-Empire romain selon la prophétie et L’Amérique sous attaque, vous saurez que ces deux hommes n’avaient pas le bien de l’Amérique à l’esprit. C’est plutôt l’inverse ! S’ils travaillent dans les coulisses sur quelque chose comme cette détente avec Cuba, on doit alors croire qu’il peut se passer quelque chose de vraiment important.

Le pape François a clairement fait savoir qu’il veut renverser le système capitaliste mondial d’économie de marché. « Certaines personnes continuent de défendre les théories des retombées économiques qui supposent que la croissance économique, encouragée par une économie de marché, réussit inévitablement à assurer une plus grande justice et une plus grande inclusivité dans le monde », écrit-il dans La joie de l’Évangile (Evangelii Gaudium), son exhortation apostolique de novembre 2013. « Cette opinion… exprime une confiance brute et naïve dans la bonté de ceux qui exercent le pouvoir économique. » L’histoire montre que notre économie de marché a fourni beaucoup plus de bonnes choses que le Vatican quand il était tout puissant ! François a qualifié le capitalisme mondial d’économie de marché de « nouvelle tyrannie » et l’a condamné en tant que « système financier qui gouverne au lieu de servir ».

Quelle nation est le modèle capitaliste mondial d’économie de marché ? Les États-Unis d’Amérique.

Si nous prenons le pape François au mot, il ne pouvait pas souhaiter que la nation capitaliste la plus grande réussisse, prospère et continue d’infliger sa « tyrannie » au monde. S’il est sincère en disant que le système capitaliste est une force de destruction, alors il ne se sentirait pas seulement justifié à utiliser son influence pour l’affaiblir, mais obligé de le faire. Et si réduire le pouvoir de l’Amérique est parmi les objectifs de François, il peut avoir découvert que l’Administration Obama partageait sa façon de penser—à des degrés divers, sur divers points de politique.

La prophétie biblique parle d’une trahison massive que l’Union européenne dirigée par l’Allemagne va commettre contre l’Amérique. Cette trahison pourrait très bien inclure des cyberattaques. Elles pourraient neutraliser de grandes parties de notre réseau d’électricité et causer un grave chaos. La prophétie dit que ces nations européennes sont actuellement les « amants » de l’Amérique, mais ce ne sera pas le cas bien longtemps !

Voici ce que Charles Krauthammer a écrit le 1er janvier 2015 : « Vladimir Poutine a repositionné la Russie comme premier adversaire géopolitique de l’Amérique et les Castro ont, également, signé pour cette coalition. Cuba aurait semble-t-il accepté de rouvrir l’installation d’espionnage Lourdes de l’ère soviétique, un poste d’écoute massive d’interception des communications » (Washington Post).

Ce « poste d’écoute massive », si près de l’Amérique, pourrait rendre une cyber guerre beaucoup plus dangereuse !

Quand on considère ce que le Vatican est en train de faire, on voit comment le Saint-Empire romain pourrait, également, prendre le contrôle de cette installation d’espionnage.

Les pirates informatiques attaquent régulièrement le gouvernement américain, son armée, son infrastructure et son économie. La plupart de ces attaques sont bloquées, mais les pirates informatiques ont marqué quelques succès choquants. Les experts de l’industrie avertissent que la nation est extrêmement vulnérable à de telles attaques.

Ézéchiel 7 : 14 est une prophétie du temps de la fin indiquant que les futures attaques auront des conséquences dévastatrices ! Pouvez-vous imaginer l’Amérique, la grande superpuissance, être attaquée, et ne même pas répondre ?

Un siège à venir

Voici un point crucial que la plupart des gens ignorent. George Friedman a écrit dans le Geopolitical Weekly de Stratfor : « Après que l’Union soviétique a tenté d’y déployer des missiles balistiques de portée intermédiaire, une nouvelle strate a été créée dans laquelle Cuba était une menace potentielle pour le continent américain, ainsi que pour les routes commerciales » (23 décembre 2014).

La Bible prophétise un siège économique mortel qui va frapper l’Amérique. Il provoquera un tiers des terribles dommages qui seront subis dans la grande Tribulation. Ce siège concerne quelqu’un contrôlant les « routes commerciales »il n’est donc pas difficile de voir comment Cuba pourrait jouer un rôle stratégique à cet égard.

L’Union européenne dirigée par l’Allemagne est la septième et dernière résurrection du Saint-Empire romain—ce même Saint-Empire romain qui, il y a des siècles, a si puissamment utilisé Cuba pour alimenter ses guerres. Si la présente résurrection devait encore se déplacer à Cuba, elle serait bien placée pour mener à bien ce genre d’attaques. L’avantage est qu’elle peut le faire sous un voile de discrétion, puisque Cuba est essentiellement un état policier avec des contrôles stricts sur l’information. Pensez au contrôle qu’il pourrait avoir. Pensez à quel point Cuba a été importante pour les ennemis de l’Amérique dans le passé ! Vous devez surveiller ce qui se passe à Cuba.

Jérémie 30 prophétise au sujet de Dieu qui envoie la grande Tribulation sur l’Israël du temps de la fin, ce qui fait référence, prophétiquement, à l’Amérique moderne, et la Grande-Bretagne et à ses nations du Commonwealth.

La Bible montre que cela va se produire rapidement. Et nous sommes en train de nous approcher de ce temps-là !

La septième résurrection du Saint-Empire romain est sur le point d’exploser sur la scène mondiale. Elle aura la même ambition qu’avaient Charles V et la quatrième résurrection, et toutes ses autres résurrections. Et cela inclut la sixième sous la domination politique d’Adolf Hitler !

La septième résurrection causera beaucoup de problèmes dans ce monde. Mais elle introduit, également, la meilleure nouvelle que ce monde ait jamais entendue !

Le Saint-Empire romain combattra Jésus-Christ quand Il reviendra. Le Christ va détruire cet empire et inaugurer la paix mondiale, la prospérité et la joie pour toujours. De nombreuses prophéties bibliques nous parlent de cet événement merveilleux !

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