Le conseiller spécial John Durham [CHIP SOMODEVILLA/GETTY IMAGES]
John Durham témoigne de la corruption au sein du FBI
L’ancien conseiller spécial John Durham a témoigné de son rapport sur l’enquête Trump-Russie devant la commission judiciaire de la Chambre des représentants mercredi dernier.
Le rapport de Durham : Durham a passé quatre ans à faire des recherches sur l’enquête du Bureau fédéral d’enquête concernant la collusion entre la Russie et Trump lors des élections présidentielles de 2016—une enquête baptisée Crossfire Hurricane. Il a publié son rapport de 306 pages le mois dernier.
Le rapport a conclu que le FBI avait entamé l’enquête sans « preuves réelles », mais qu’elle s’était basée sur des informations provenant de rivaux politiques de Trump, avait négligé d’interroger des témoins clés et avait ignoré des faits pertinents qui ne cadraient pas avec la thèse de la collusion avec la Russie.
Défendre le rapport : Hier, Durham a passé près de six heures à défendre ses conclusions. Il a dénoncé les accusations de partialité de son rapport, déclarant que lui et ses collègues ont agi « avec intégrité et dans l’esprit de suivre les faits là où ils mènent, sans crainte ni faveur » et sans « but de faire avancer un objectif politique partisan ».
Il s’est dit préoccupé par le fait que les dirigeants du FBI ont accepté des informations non vérifiées comme preuves, « en sachant qu’il s’agissait probablement de documents provenant d’une campagne politique et d’un opposant politique ». Il a cité en exemple le dossier de l’ancien agent de renseignement britannique Christopher Steele, que le FBI a utilisé pour demander des mandats de surveillance.
Défendre... le FBI ? Interrogé sur les appels des Républicains à « priver de fonds » le FBI et le ministère de la Justice, Durham a déclaré : « Cela n’a pas de sens pour moi. » Même après avoir critiqué le FBI, Durham a conclu son discours d’ouverture en le défendant.
Bien que notre travail ait mis en lumière de profondes préoccupations […] concernant la conduite de ces enquêtes, notre rapport ne doit pas être interprété comme suggérant de quelque manière que ce soit que l’ingérence dans les élections de la part de la Russie ne constituait pas une menace importante. C’était bien le cas. Il ne doit pas non plus être interprété comme suggérant que les autorités d’enquête en question ne servent plus d’importants intérêts en matière d’application de la loi et de sécurité nationale. C’est bien le cas. La responsabilité des défaillances et des transgressions qui se sont produites ici incombe plutôt aux personnes qui les ont commises ou qui ont permis qu’elles se produisent.
—John Durham
Plutôt que de qualifier l’ensemble de l’institution de corrompue, il l’attribue à des individus corrompus.
La responsabilité des dirigeants : Ces personnes ont-elles accepté leurs responsabilités ?
Les problèmes identifiés dans le rapport ne sont pas susceptibles d’être résolus du jour au lendemain […] ce qui est nécessaire, c’est la responsabilité—à la fois en termes de normes auxquelles le personnel chargé de l’application de la loi se soumet et en termes de conséquences auxquelles il est confronté.
—John Durham
Mais qui en a subi les conséquences ? Seuls trois prévenus ont été inculpés, dont deux ont été acquittés. Le troisième, qui a plaidé coupable, a été condamné à une peine de probation.
Le rapport révèle que Barack Obama a été informé par le directeur de la Central Intelligence Agency de « l’approbation présumée par Hillary Clinton […] de vilipender Donald Trump en attisant le scandale de l’ingérence des services de sécurité russes ».
Il savait que l’allégation de collusion entre Trump et la Russie était un canular visant à faire élire Clinton en salissant l’opposition. Mais Obama est-il tenu pour responsable ? Rares sont ceux qui l’interrogent.
Toute la tête est malade : Dans Ésaïe 1 : 5-6, Dieu prophétise une époque où « [L]a tête entière est malade, et tout le cœur est souffrant. De la plante du pied jusqu'à la tête, rien n'est en bon état. » Tel est l’état de notre gouvernement aujourd’hui. Il ne s’agit pas de demander des comptes à des individus. La tête—le gouvernement—est malade parce que le peuple est « chargé d’iniquités » (verset 4).
Dans son article intitulé « The Federal Bureau of Fabrication » [Le Bureau fédéral d’invention ; uniquement disponible en anglais], le rédacteur en chef adjoint de la Trompette, Stephen Flurry, a écrit :
De plus en plus d’Américains se rendent compte qu’il y a de sérieux problèmes à Washington, D.C., mais presque personne ne réalise que Dieu ne fait pas porter le blâme principal sur les dirigeants politiques comme le font de nombreux commentateurs politiques. En fin de compte, la corruption du gouvernement est une correction de Dieu pour aider les gens à voir leurs péchés et à se repentir. Les Américains doivent comprendre que seuls Dieu et la Bible peuvent résoudre les graves problèmes de leur gouvernement.
Les maux profonds de l’Amérique ne seront pas résolus par les dirigeants ou les institutions du monde. Des puissances bien plus dangereuses que la plupart des gens ne le pensent se cachent derrière cet assaut contre la vérité.
Lisez L’Amérique sous attaque, le livre gratuit de Gerald Flurry, rédacteur en chef de la Trompette, pour comprendre la maladie qui sévit aux États-Unis aujourd’hui et pour savoir qui en est l’instigateur.