Joe Biden a mis le Royaume-Uni sous pression pour céder l'archipel des Chagos
Selon un article du Telegraph , les États-Unis ont joué un rôle important dans la décision de la Grande-Bretagne de céder l'archipel des Chagos à l'île Maurice.
Quelques jours après les élections britanniques de juillet, de hauts fonctionnaires américains auraient menacé le Parti travailliste nouvellement élu de mettre en péril sa « relation spéciale » avec Washington s'il ne renonçait pas à l'archipel. L'imminence des élections américaines du 5 novembre a probablement renforcé l'urgence de cette demande.
J'applaudis l'accord historique et la conclusion des négociations. […] Nous nous réjouissons de poursuivre notre partenariat solide avec l'île Maurice et le Royaume-Uni pour défendre un Indo-Pacifique libre et ouvert.
—Joe Biden, président des États-Unis
« Trahison » : Les détracteurs ont qualifié cet accord de « bâclé et à courte vue » et de « désastre stratégique » qui fait passer le Royaume-Uni pour un pays « pathétique ». Maintenant que le Royaume-Uni s'en va, on craint que la Chine ne s'y installe. L'île Maurice entretient déjà des liens étroits avec le gouvernement chinois.
Je veux que les députés travaillistes fassent un examen de conscience et disent s'ils approuvent ou non la cession d'un territoire britannique que nous possédons depuis 200 ans et qui représente un intérêt national stratégique à une nation qui est fondamentalement dépendante de la Chine. Et les députés travaillistes doivent se poser cette question. Je pense que c'est tellement grave, franchement, que c'est presque une trahison.
—Richard Tice, vice-président du Parti réformateur
Pourquoi la pression : Pourquoi l'administration Biden a-t-elle exercé une telle pression sur le Royaume-Uni pour qu'il cède cet archipel ? Cette action suit le modèle établi par le président Barack Obama lorsque M. Biden était vice-président. Comme l'a écrit Josué Michels, écrivain chez la Trompette, « Si vous étudiez attentivement le programme d'Obama, vous verrez qu'il cherche à renverser tout ce que l'Empire britannique a représenté. […] L'objectif d'Obama est de “refaire le monde,” un monde qui a été défini par les valeurs américaines et britanniques. »