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« Il se peut qu’il s’agisse d’un dessein de Dieu »
L’Allemagne dominera l’Europe. Et un roi féroce dominera l’Allemagne. Depuis ses premiers numéros au début des années 1990, la Trompette philadelphienne a fait ces prévisions, continuant celles faites par la Plain Truth (Pure Vérité) des années 1930 aux années 1980. Les événements que vous voyez aujourd’hui en Europe et en Allemagne ont été prophétisés dans votre Bible ! Et l’identité de ce roi en particulier pourrait être liée à l’homme qui a fait ces prédictions : Herbert W. Armstrong.
M. Armstrong a parcouru le monde pendant des années en tant qu’ambassadeur de la paix mondiale, rencontrant des centaines de chefs d’État, de chefs de gouvernement, de législateurs, d’ambassadeurs, de cadres et d’autres dirigeants mondiaux. Deux dirigeants qu’il a appris à connaître particulièrement bien étaient Otto von Habsbourg, le dernier prince héritier d’Autriche-Hongrie et membre du Parlement européen, et Franz Josef Strauss, l’homme fort de Bavière.
« Incidemment, les Drs Habsburg et Strauss sont des amis proches », a écrit M. Armstrong dans une lettre du 24 juillet 1985, « et pour une raison que je ne comprends pas—mais il se peut qu’il s’agisse d’un dessein de Dieu—tous deux sont très amicaux envers moi et envers l’Ambassador College » (c’est moi qui souligne).
Est-il possible que Dieu ait inspiré la relation entre M. Armstrong et ces deux hommes ?
Franz Josef Strauss
À la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, l’Allemagne était en ruines pour la deuxième fois en moins de 30 ans. Herbert W. Armstrong prédisait qu’elle se relèverait et deviendrait une superpuissance européenne. Au même moment, Franz Josef Strauss participait à la fondation de l’Union chrétienne-sociale (CSU), un parti politique majoritairement catholique qui, depuis lors, dirige presqu’exclusivement l’important État allemand de la Bavière. Le siège de la CSU est situé à Munich, dans l’édifice Franz-Josef-Strauss.
Strauss a dirigé la CSU à partir de 1961 et la Bavière à partir de 1978, occupant ces deux fonctions jusqu’à la fin de sa vie. Il a également occupé quatre postes ministériels en Allemagne de l’Ouest : ministre fédéral chargé des tâches spéciales, ministre fédéral de la Sécurité nucléaire, ministre fédéral de la Défense et ministre fédéral des Finances.
Il a été décrit comme le père de la croissance économique en Bavière, le père de l’actuelle institution militaire allemande et le père de toute une classe d’hommes politiques bavarois forts. Aujourd’hui, la Bavière abrite non seulement de nombreuses traditions allemandes et le plus grand nombre de catholiques d’Allemagne, mais aussi de nombreuses entreprises importantes : Allianz, Adidas, Audi, BMW, Infineon, Linde, Munich Re, O2, Puma, Schaeffler, Siemens et plus de 150 autres industries, dont l’aérospatiale, l’armement, l’automobile, la chimie, l’informatique, la construction, l’énergie, l’électronique, les médias, l’imprimerie, les télécommunications et les transports.
Une bonne indication de l’héritage politique de Strauss a été donnée lors du centième anniversaire de sa naissance, quand les dirigeants du parti ont rendu hommage à celui qu’ils ont appelé le « patriarche » de leur parti, « l’un des maîtres d’œuvre de l’Allemagne » et « le créateur de l’Allemagne moderne ». L’actuel dirigeant de la CSU et ministre président de la Bavière avait une affiche de Strauss sur son mur lorsqu’il était jeune, et il l’a fait figurer sur des panneaux d’affichage lors de la dernière campagne électorale de la CSU.
Strauss était un leader parmi les dirigeants mondiaux. Tout le monde savait que s’il devenait chancelier, il pourrait accroître considérablement la puissance de l’Allemagne. En fait, il pourrait accroître la puissance de toute l’Europe. Il a exposé sa vision pour une Europe plus grande et un plan pour y parvenir dans The Grand Design : A European Solution to German Reunification (Le grand dessein : Une solution européenne à la réunification allemande).
Strauss s’est présenté au poste de chancelier en 1980 et a perdu de justesse. Il est mort le 3 octobre 1988, avant de réaliser son rêve d’unification de l’Allemagne et de l’Europe. Mais le rêve n’est pas mort. L’année suivante, le mur de Berlin est tombé. Et le 3 octobre 1990, l’Allemagne de l’Est et l’Allemagne de l’Ouest ont été réunies. Depuis, l’Allemagne n’a cessé de se renforcer. Il en va de même pour l’Europe, avec la formation de l’Union Européenne en 1993, l’introduction de l’euro en 2002 et l’adoption d’une constitution en 2009. Peu à peu, le rêve de Strauss d’une Europe unifiée est en train de devenir réalité.
M. Armstrong pensait que Strauss pourrait devenir l’homme fort de l’Europe, prophétisé dans Daniel 8 : 23. Une fois, alors qu’ils dînaient dans la maison de M. Armstrong en Californie, il a saisi M. Strauss par les deux épaules et lui a donné un avertissement.
« Hitler était un grand homme, mais il a abusé de son pouvoir », a-t-il déclaré. « Il se peut que vous receviez également un grand pouvoir—faites très attention à ne pas en abuser. »
Ces deux hommes sont aujourd’hui disparus. Mais nous avons encore besoin d'apprendre quelque chose de crucial concernant l’identification par M. Armstrong de Strauss comme étant le potentiel roi féroce de l’Europe.
Otto de Habsbourg
Franz Josef Otto Robert Maria Anton Karl Max Heinrich Sixtus Xavier Félix René Ludwig Gaetano Pius Ignazius, de la Maison de Habsbourg, est né en 1912 dans une villa impériale en Autriche et a été baptisé par le prince-archevêque catholique de Vienne. À l’âge de 4 ans, son père, Charles Ier, est devenu empereur d’Autriche, roi de Hongrie, roi de Croatie et roi de Bohême. (L’Église catholique l’a béatifié sous le nom de Bienheureux Charles d’Autriche). Cela a fait d’Otto le prince héritier de l’Autriche-Hongrie.
Deux ans plus tard, l’Empire austro-hongrois a cessé d'exister avoir perdu la Première Guerre mondiale en 1918. Otto von Habsbourg était le chef de la maison de Habsbourg, qui avait régné sur le Saint Empire romain du 15e au 19e siècle, mais il n’est jamais devenu roi ou empereur : il a renoncé à la couronne pour ce qu’il considérait comme une plus grande vision européenne. Je pense que cela témoigne d’une certaine sincérité de cœur et de caractère. Il est ensuite devenu l’un des chefs de file du mouvement de l’Union paneuropéenne et a été membre du Parlement européen, représentant l’Union chrétienne-sociale de Bavière, le parti de Franz Josef Strauss.
M. Habsbourg était un homme très religieux, et il a fait tout son possible pour que l’Union européenne se réunisse et devienne le Saint Empire romain. Il pensait, comme il l’a dit un jour, que « la croix n’a pas besoin de l’Europe, c’est l’Europe qui a besoin de la croix ». Catholique fervent, il a vécu sous le règne de neuf papes et a connu personnellement plusieurs d’entre eux. Son parrain était le pape Pie XI et il a reçu la bénédiction nuptiale du pape Pie XII. Il a été reçu par le pape suivant, Jean XXIII, avec lequel il a discuté de Charlemagne et de l’intégration européenne. Il a entretenu des relations amicales avec le pape Jean-Paul II, dont le nom de naissance était en l’honneur du père de M. Habsbourg, et il était également proche du pape Benoît XVI.
À la mort d’Otto de Habsbourg en 2011, l’Europe possédait une grande partie de l’unité politique qu’elle avait espéré, mais pas l’unité religieuse. La prophétie biblique montre qu’un autre homme achèvera ce processus d’unification.
Poursuivre l’héritage
L’homme qui réunira l’Europe sous son pouvoir pourrait être un homme lié à la fois à Franz Josef Strauss et à Otto de Habsbourg.
Pour poursuivre son travail après sa mort, Strauss a choisi un compatriote bavarois et membre de la CSU : son secrétaire général et directeur de campagne, Edmund Stoïber. M. Stoïber connaissait également Otto de Habsbourg. Stoïber est devenu ministre président de Bavière le 16 janvier 1999, exactement 13 ans après la mort de M. Armstrong. (Demandez votre copie gratuite de Le 16 janvier : le jour des miracles de Dieu pour en savoir plus sur cette date particulière.) En 2002, il a battu Angela Merkel pour devenir le candidat CDU-CSU à la chancellerie de l’Allemagne, mais il a perdu de peu face à Gerhard Schröder. Il s’est retiré de la vie politique en 2007, mais a depuis conseillé d’autres hommes politiques bavarois.
L’un d’entre eux est Karl-Theodor zu Guttenberg.
Strauss et Stoïber étaient tous deux des hommes puissants, mais aucun ne possédait ce que possède M. Guttenberg : le titre familial prestigieux de reichsfreiherr—baron du Saint Empire romain. Sa famille a reçu ce titre de la famille Habsbourg, et Guttenberg lui-même est un descendant de l’empereur du Saint-Empire romain Léopold II.
Guttenberg allie l’héritage politique de Strauss à la noblesse des Habsbourg. Et comme Strauss et les Habsbourg, il partage le rêve commun d’une Europe catholique unie.
Pour cette raison et d’autres encore, je pense que c’est probablement Karl-Theodor zu Guttenberg qui transformera le rêve de Strauss, Habsbourg et d’autres en réalité, et la réalité en un redoutable cauchemar. Nous n’en sommes pas certains, mais l’héritage politique et royal de M. Guttenberg est significatif.
La prophétie biblique indique que les Allemands se tourneront vers un homme fort, que cet homme sera catholique romain, et qu’il réunira les dirigeants de l’Europe sous son autorité pour former un empire redoutable et bestial. Les prophéties d’Ésaïe 10, de Daniel 8, d’Habakuk 1, d’Apocalypse 17 et d’autres passages indiquent qu’un dirigeant allemand s’élèvera pour prendre la tête d’un conglomérat européen. Dieu a révélé cette prophétie à M. Armstrong, qui l’a prêchée pendant des décennies. L’identité réelle de cet homme n’est pas spécifiquement prophétisée, mais les liens que M. Armstrong a noués pourraient être un indicateur fort. Il se peut que Dieu l’ait fait.