Guttenberg lance une série de podcasts avec un marxiste avoué

Alors que les factions de la classe politique allemande semblent s’éloigner de plus en plus l’une de l’autre, l’ancienne star de la politique allemande, Karl-Theodor zu Guttenberg, jette des ponts. Avec Gregor Gysi, homme politique de gauche, Guttenberg anime un podcast intitulé Gysi Gegen Guttenberg ( Gysi contre Guttenberg ). Après son lancement la semaine dernière, le podcast s’est hissé à la quatrième place du classement général des podcasts d’Apple, et à la première place dans la catégorie d’actualités.

Gysi est l’un des hommes politiques de gauche les plus en vue en Allemagne. Ce socialiste et marxiste avoué a beaucoup contribué à rendre la gauche allemande populaire. Guttenberg, quant à lui, est issu de l’Union chrétienne-sociale (CSU), qui promeut le conservatisme chrétien traditionnel de l’Europe. Pourtant, les deux hommes ont souligné à plusieurs reprises qu’en dépit de leurs désaccords, ils ont beaucoup plus de choses en commun qu’on ne pourrait le penser.

Neue Podcast-Folge »Gysi gegen Guttenberg«: Sind die USA noch unser Freund? Wenn man sich als Pudel behandeln lässt, dann wird man auch so behandelt. Wenn Du nicht auftrittst wie ein Pudel, dann wirst Du auch anders ernst genommen. @spotify https://t.co/B9ECWmmUgc pic.twitter.com/zfAmAwrRCy

— Gregor Gysi (@GregorGysi) June 21, 2023

Dans le deuxième podcast, intitulé « Les États-Unis sont-ils encore nos amis ? », M. Gysi a expliqué comment deux personnes issues de milieux complètement différents peuvent s’unir. Il cite l’exemple d’Erich Honecker, ancien chef de parti et chef d’État de la République démocratique allemande, et de Franz Josef Strauss, chef de parti de la CSU et premier ministre de Bavière. Il a déclaré que ces deux avaient trouvé un terrain d’entente après avoir entendu les plans de l’Union soviétique et des États-Unis pour l’Allemagne lors d’une éventuelle troisième guerre mondiale.

Gysi a affirmé que les États-Unis et la Russie cherchaient à empêcher une telle guerre, mais qu’ils s’étaient mis d’accord sur le fait qu’en cas de troisième guerre mondiale, ils essaieraient de la limiter à l’Allemagne. Cela aurait bien sûr été préjudiciable à l’Allemagne de l’Est comme à l’Allemagne de l’Ouest. Honecker et Strauss sont convenus de travailler ensemble pour s’opposer à ces plans.

Gysi a utilisé cet exemple pour montrer que les États-Unis peuvent être considérés comme un partenaire, mais ne doivent pas être considérés comme un ami (Guttenberg s’est opposé à cette interprétation). Cet exemple montre également que même les opinions les plus opposées au sein d’un pays peuvent s’unir lorsqu’elles sont confrontées à des menaces géopolitiques. C’est peut-être le message que les Allemands ont besoin d’entendre aujourd’hui, alors que leur paysage politique est de plus en plus fracturé et que les menaces mondiales se multiplient.

Avant de quitter la vie politique allemande en 2011, M. Guttenberg était l’homme politique le plus populaire d’Allemagne et était considéré comme le prochain chancelier. Douze ans après son départ de la vie politique, sa popularité augmente à nouveau. Vous devez suivre cette tendance de près.

Depuis que Guttenberg a quitté l’Allemagne en disgrâce, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a indiqué à plusieurs reprises qu’il pensait que cette ancienne star de la politique était le candidat le plus probable à diriger l’Allemagne et l’Europe à l’avenir.

M. Flurry a également attiré l’attention sur des passages du livre de Daniel qui concernent exclusivement le temps de la fin (Daniel 12). Une prophétie de Daniel 11 parle d’un dirigeant du temps de la fin qui s’élèverait en Europe aujourd’hui grâce à des « flatteries » (Daniel 11 : 21). Lisez l’article de M. Flurry « KT zu Guttenberg est-il sur le point de prendre le pouvoir ?  » pour savoir pourquoi nous pensons que cette prophétie est sur le point de s’accomplir. Bien que nous ne puissions pas savoir avec certitude qui sera ce dirigeant prophétisé, la publicité croissante de Guttenberg pourrait nous donner un autre indice.