Mario Tama/Getty Images
Fous de Ida!
«Le chaînon manquant» est le Graal des évolutionnistes. La pensée qui prévaut, c’est que, si les scientifiques peuvent trouver les restes d’une espèce «de transition», ils démontreront définitivement l’évolution. Maintenant, le chaînon manquant a été trouvé! Du moins si nous en croyons les rapports.
À la fin mai, les médias ont commencé à «s’époumoner» sur la découverte de Ida, un squelette de singe fossilisé salué comme «le chaînon manquant» dans l’évolution humaine. Fox News a dit que le fossile a «fait des vagues» aussi bien chez les scientifiques que chez les non-scientifiques. Le Gardian l’a appelé «l’une des découvertes de fossiles de primate des plus importantes jamais faites». Google a fait du fossile une partie de son logo de page d’accueil. Le Wall Street Journal a qualifié Ida de possible «découverte de référence»—potentiellement un ancêtre commun de tous les derniers singes, des anthropoïdes—et des humains.
Oui, les médias sont devenus fous à l’égard des restes fossilisés que les scientifiques prétendent étroitement ressembler à un lémur (un petit primate arboricole, que l’on trouve à Madagascar) par certains aspects, mais à un anthropoïde par d’autres. Quelques experts ont qualifié le squelette de «huitième merveille du monde». D’autres ont dit que l’impact sur la paléontologie serait comparable à celui d’un «astéroïde tombant sur la Terre». À un certain moment, l’euphorie était tellement intense que la découverte a été comparée à l’alunissage ou à l’assassinat de J. Kennedy.
Même le maire de New York, Michel Bloomberg, a été enthousiasmé par la levée du voile parsemé d’étoiles, qualifiant le spécimen préservé de «percée stupéfiante».
«L e chaînon manquant» est le Graal des évolutionnistes. La pensée qui prévaut, c’est que, si les scientifiques peuvent trouver les restes d’une espèce «de transition», ils démontreront définitivement l’évolution. Maintenant, le chaînon manquant a été trouvé! Du moins si nous en croyons les rapports.
À la fin mai, les médias ont commencé à «s’époumoner» sur la découverte de Ida, un squelette de singe fossilisé salué comme «le chaînon manquant» dans l’évolution humaine. Fox News a dit que le fossile a «fait des vagues» aussi bien chez les scientifiques que chez les non-scientifiques. Le Gardian l’a appelé «l’une des découvertes de fossiles de primate des plus importantes jamais faites». Google a fait du fossile une partie de son logo de page d’accueil. Le Wall Street Journal a qualifié Ida de possible «découverte de référence»—potentiellement un ancêtre commun de tous les derniers singes, des anthropoïdes—et des humains.
Oui, les médias sont devenus fous à l’égard des restes fossilisés que les scientifiques prétendent étroitement ressembler à un lémur (un petit primate arboricole, que l’on trouve à Madagascar) par certains aspects, mais à un anthropoïde par d’autres. Quelques experts ont qualifié le squelette de «huitième merveille du monde». D’autres ont dit que l’impact sur la paléontologie serait comparable à celui d’un «astéroïde tombant sur la Terre». À un certain moment, l’euphorie était tellement intense que la découverte a été comparée à l’alunissage ou à l’assassinat de J. Kennedy.
Même le maire de New York, Michel Bloomberg, a été enthousiasmé par la levée du voile parsemé d’étoiles, qualifiant le spécimen préservé de «percée stupéfiante».
Mais avant que vous ne preniez pour acquis les paroles des scientifiques et des médias, et que vous n’accrochiez des portraits de singes sur la cheminée familiale, vous pourriez regarder les choses d’un peu plus près!
Désolé, Messieurs les évolutionnistes: Malgré tous les grands titres et toutes les grandes proclamations, ce «chaînon manquant» est une autre fraude—fut-elle admirablement habillée—parmi une longue lignée de fraudes distinguées.
La mystification de Piltdown
La fanfare entourant Ida rappelle celle d’un autre fossile célèbre: l’homme de Piltdown. Le fossile de Piltdown était une série de fragments de crâne découverte au début des années 1900, et qui se composait d’un crâne semblable à celui d’un homme, d’une mâchoire semblable à celle d’un orang-outan et de dents semblables à celles d’un chimpanzé. Les scientifiques lui ont donné le nom Eoanthropus dawsoni.
Un familier degré de grande excitation a accompagné la découverte de ce fossile, dans la mesure où il était prétendument une espèce de transition entre l’homme et les «primates inférieurs». La grande majorité de la communauté scientifique s’est jetée sur cette découverte censée être la preuve de l’évolution, et les chaînons manquants fossilisés, que même Charles Darwin, de l’aveu de tous, était incapable d’expliquer. Plus de 500 essais et articles scientifiques ont été écrits sur le sujet. Des étudiants de troisième cycle ont soutenu leurs thèses doctorales à partir de l’étude des fragments.
Seulement, il y avait un problème: l’extraordinaire découverte était un faux!
L’auteur avait mélangé un crâne humain vieux de 700 ans, la mâchoire inférieure, âgée de 500 ans, d’un orang-outan Sarawak, et les dents fossilisées d’un chimpanzé. Il avait ensuite utilisé des produits chimiques pour teindre les os, et leur donner une apparence de restes âgés.
Mais voici le plus important. Il a fallu 40 ans à la communauté scientifique pour découvrir la différence entre un fossile supposé vieux de plusieurs millions d’années et un chimpanzé moderne.
Pendant quatre décennies, la majorité de la communauté scientifique a accepté le fossile comme le fait légitime et la preuve que l’homme moderne faisait partie d’une espèce dans la chaîne de l’évolution—bien que plusieurs scientifiques crédibles aient presque immédiatement remis en question la validité de la découverte, bien qu’il y ait eu des marques de lime visibles et détectables sur les dents, et d’autres incongruités. Les manuels ont incorporé la découverte, des milliers d’étudiants ont reçu cette fausse information et des millions de gens ont été, sans s’en rendre compte, influencés dans le sens de l’acceptation de la croyance selon laquelle les humains s’étaient développés à partir de singes. Tout cela, à partir d’un mélange de débris d’os d’humain, d’orang-outan et de chimpanzé.
Ce n’était pas uniquement à cause du test «scientifique», de mauvaise qualité, qui lui a été appliqué, que la mystification de Piltdown a fonctionné (bien qu’un examen impartial et soigneux, utilisant les outils disponibles à l’époque aurait révélé la mystification), mais c’était parce que le faux fossile satisfaisait totalement la théorie préconçue dominante de l’époque. Ainsi, les scientifiques censément impartiaux, recherchant la vérité, ont facilement, et même volontairement, laissé échapper les aspects de la découverte qui s’opposaient à sa validité.
«Il n’y a presque rien à étudier»
C’est le piège dans lequel les évolutionnistes enthousiastes tombent régulièrement.
Malgré plus de 150 ans de recherches d’ossements, la récolte des fossiles continue à réfuter la théorie de l’évolution. Pas un seul fossile confirmé de transition n’a été trouvé! Selon la théorie de l’évolution, il devrait y en avoir des millions et même des milliards. Les animaux se sont développés dans de nouvelles espèces pendant des centaines de millions d’années, prétend la théorie. Par conséquent, les scientifiques s’attendaient raisonnablement à trouver des milliers, ou tout au moins des centaines, ou peut-être 10 fossiles d’espèce de transition. Mais ils ne peuvent pas en trouver un seul!
Les scientifiques n’essayent pas honnêtement de démontrer la véracité de l’évolution, comme ils le feraient pour n’importe quelle autre théorie. Ils essayent désespérément, et de manière inéquitable, de confirmer l’évolution.
C’est pourquoi la découverte supposée de Ida (Darwinius masillae) est une si grande affaire.
«C’est une partie de notre évolution qui a été cachée jusqu’ici. Elle a été cachée parce que tous les autres spécimens sont incomplets», a dit le professeur Jorn Hurum, le scientifique qui a acheté le fossile d’un collectionneur privé qui l’avait obtenu de nombreuses années auparavant. «Ils sont tellement brisés qu’il n’y a presque rien à étudier, et maintenant ce merveilleux fossile apparaît, et il rend l’histoire tellement plus facile à raconter. C’est donc vraiment un rêve devenu réalité».
«L’importance de cette nouvelle découverte, c’est qu’elle a presque tous les fragments osseux», a confirmé Tab Rasmussen, un anthropologue de l’Université de Washington, à St. Louis. «Il est très difficile de trouver autre chose que des dents, une mâchoire et des os ici et là. C’est quelque chose qui, vraiment, permet de faire un bond en avant» (Fox News, du 21 mai).
Selon revealingthelink.com, le site Web officiel pour la promotion de Ida, il n’y a aucun fossile de primate «aussi bien conservé que des restes humains, depuis que l’homme enterre ses morts».
Comme cela est condamnable! La notion d’évolution, acceptée par le courant majoritaire de la communauté scientifique comme un fait, n’est en grande partie basée sur rien de plus que le témoignage de quelques fragments d’os érodés et de déchets de dents dispersés. Et, il s’agit, là, de scientifiques; d’individus qui sont censés tout rejeter sauf les faits stricts et bruts.
L’évolution, semble-t-il, est une théorie basée sur le témoignage de choses non vues.
D’où vient Ida?
Mais qu’en est-il de Ida? Elle est complète à 95 pour cent, et même le contenu de son dernier dîner est conservé, de manière visible, dans le fossile. À coup sûr, toute la frénésie doit indiquer que c’est une bonne preuve de l’évolution.
Malheureusement pour les évolutionnistes, comme il en ressort, Ida est également une fraude.
Le professeur Hurum et les professeurs de l’Université d’Oslo ont acheté le fossile de Ida auprès d’un collectionneur privé, qui avait lui-même acheté le fossile des mains d’autres revendeurs au marché noir, qui à leur tour l’avaient acheté des mains de chasseurs de fossiles amateurs, en 1983. Mais même la méconnaissance de «l’atroce» chaîne de revente de seconde, et de troisième, main qui infirmerait typiquement la procédure scientifique normale, d’autres témoignages ont émergé.
Un des coauteurs qui ont sorti l’étude sur Ida, le docteur Philip Gingerich, a admis que l’équipe aurait préféré publier dans un journal scientifique rigoureux, mais a dû consentir à un journal grand public. Il a dit au Wall Street Journal qu’«il y avait une société de tv impliquée, et le temps pressait. Nous avons été poussés à finir l’étude. Ce n’est pas comme cela que j’aime faire de la science» (20 mai).
Et par la suite, pour qu’il leur soit même permis de publier leurs idées dans le moins rigoureux et gratuit journal en ligne, Public Library of Science One, les scientifiques devaient pratiquement renoncer à leur propre revendication selon laquelle Ida était un ancêtre humain en insérant la déclaration: «[L’espèce] pourrait représenter une branche à partir de laquelle les derniers primates anthropoïdes se sont développés [la lignée menant aux humains], mais nous ne le prônons pas ici.
Fantastique! Ainsi, en dehors de History Channel (qui a dépensé une somme record pour acheter les droits de projection, des mois plus tôt), en dehors de la promotion du livre et de la conférence de presse très en vue de Michel Bloomberg, Ida, en tant que «chaînon manquant» n’est même pas considéré comme de la bonne science.
«Ce n’est pas un chaînon manquant»
Il faut faire résonner «toutes les sonnettes d’alarme» quand une société de tv dicte la science, note le professeur Peter Brown, un paléoanthropologue de l’Université de la Nouvelle Angleterre. Il dit que l’étude scientifique n’a pas fourni de preuves suffisantes pour considérer Ida comme un ancêtre humain, ou même comme un ancêtre des primates: «Il est bien qu’il ait des ongles, des choses que nous avons, comme la plupart des primates… mais ils ont sélectionné avec soin des caractéristiques particulières, et ils ont été critiqués [par d’autres scientifiques] pour avoir fait cela» (Australian, du 21 mai).
«Ce n’est pas un chaînon manquant, ce n’est même pas un proche parent des singes, des anthropoïdes ou des humains, ce qu’ils essayent de démontrer», a dit le conservateur en paléontologie des vertébrés, Chris Beard, du Carnegie Museum of Natural History. «Je serais absolument ahuri si elle se révèle un ancêtre potentiel des humains» (Fox News, op. cit.).
Même les scientifiques—en fait, la majorité des scientifiques, selon Chris Gilbert de Yale University—ne croient pas que le fossile de Ida soit un chaînon manquant.
Que nous reste-t-il donc?
Il nous reste des os de singe. Des os de singe fossilisés, très beaux, très complets, mais os de singe néanmoins. Ida n’est rien de plus qu’une espèce éteinte de lémur. Ce n’est pas la «stupéfiante» «découverte de référence» comme elle a été saluée.
Mais cet épisode a vraiment permis de faire une réelle découverte: savoir, comment les évolutionnistes sont désireux—aussi bien dans les communautés scientifiques et universitaires que dans les médias—de fermer les yeux à la vérité scientifique! ▪