EMMA MOORE/TROMPETTE/WIKICOMMONS/WORLD ECONOMIC FORUM (TURKEY/SWITZERLAND/CANCUN)/GIORGI ABDALADZE
Forum économique mondial : le fascisme renaît
Vous vivez une polycrise. Le capitalisme occidental a échoué. Vous avez besoin d’une grande réinitialisation. Vous avez besoin que le marché libre soit remplacé par un « capitalisme des parties prenantes ». Et vous avez besoin que les élites mondiales s’en occupent pour vous.
À Davos, en Suisse, une flotte de jets privés a amené des milliers de politiciens de haut niveau, de chefs d’entreprise et d’autres élites dans un complexe hôtelier de luxe des Alpes suisses du 16 au 20 janvier pour une conférence du Forum économique mondial (FEM). Leur objectif : planifier l’année à venir pour les autres 8 milliards de personnes dans le monde.
Sur le thème de la « coopération dans un monde divisé », les participants à la conférence de cette année ont tenté d’utiliser leur pouvoir combiné pour résoudre le changement climatique, la crise énergétique, les ruptures de la chaîne d’approvisionnement, l’inflation galopante, la guerre en Ukraine et d’autres aspects majeurs du tourbillon actuel d’urgences mondiales qu’ils appellent une « polycrise ».
Les 2 700 participants à Davos sont maintenant de retour dans leurs capitales et leurs salons exécutifs. Mais qu’est-ce qu’ils s’efforcent de mettre en œuvre exactement ? Quel est l’agenda sous-jacent du FEM ?
Quel que soit le problème, la solution du FEM consiste à mettre en œuvre ce qu’il appelle la « grande réinitialisation ». L’épidémie de coronavirus et d’autres troubles présentent, selon les propres termes du FEM, un « créneau unique » pour mettre fin au capitalisme de laisser-faire et mettre en place un système où les « parties prenantes mondiales » coopèrent pour atteindre des « objectifs communs ». En clair, les dirigeants du FEM veulent que les entreprises privées servent non pas les intérêts de leurs propriétaires, mais la liste des « parties prenantes » définie par le FEM.
C’est un jargon opaque, mais gardez l’œil sur la cible. La question est celle du contrôle. Qui contrôlera des millions d’entreprises individuelles dans le monde : les propriétaires, qui ont pris des risques pour leurs entreprises et les gèrent au sein de leurs communautés—ou les élites du FEM, qui prennent le contrôle au nom de l’humanité ?
Le professeur Klaus Schwab, fondateur et président du Forum économique mondial, prétend avoir inventé le « capitalisme des parties prenantes » il y a environ 50 ans. Pourtant, ce système a en réalité une longue et sombre histoire. Le philosophe italien Giorgio Agamben l’appelle « capitalisme communiste », tandis que l’universitaire américain Michael Rectenwald le qualifie de « socialisme d’entreprise ». Le capitalisme des parties prenantes ressemble au socialisme d’entreprise ayant eu cours dans l’Argentine de Juan Perón, l’Autriche d’Engelbert Dollfuss, le Chili d’Augusto Pinochet, la Croatie d’Ante Pavelić, la France de Pierre Laval, l’Allemagne d’Adolf Hitler, l’Italie de Benito Mussolini et d’autres États corporatistes.
En d’autres termes : le professeur Schwab essaie de convaincre les dirigeants du monde d’adopter un système économique fasciste.
L’ancien juge Andrew Napolitano définit le fascisme comme « propriété privée, mais contrôle du gouvernement ». Un tel système diffère du communisme (propriété et contrôle du gouvernement) et du capitalisme (propriété privée et contrôle privé). Ce système permet aux citoyens privés de posséder des entreprises, mais remplace les espoirs, les incitations, les libertés et les responsabilités des petits entrepreneurs par la volonté de fer des élites dirigeantes.
Il s’agit d’une tendance hautement significative. Des passages de la Bible comme Apocalypse 17 et 18 révèlent qu’une entité religieuse du temps de la fin guidera une puissance économique qui enivrera toutes les nations de sa richesse et de sa splendeur. Cette entité fusionnera l’État, les entreprises et le pouvoir spirituel d’une manière que le professeur Schwab soutiendra probablement !
Un quatrième Reich
Pour comprendre comment le « capitalisme des parties prenantes » du professeur Schwab fonctionnera en fin de compte, regardez l’Europe des années 1930 et l’Amérique latine des années 1970. Avant la Seconde Guerre mondiale, des dictateurs fascistes comme Benito Mussolini et Adolf Hitler ont dirigé des économies ouvertement socialistes-corporatistes avec la bénédiction du pape. Et après la Seconde Guerre mondiale, des dictateurs catholiques latino-américains comme Juan Perón et Augusto Pinochet ont fait la même chose.
Le FEM a fait l’éloge de l’œcuménique Fratelli Tutti (Tous frères) du pape François comme étant une « prescription pour réinitialiser l’économie mondiale » mais ne souligne pas le fait que la vision du monde de François a été façonnée dans l’Argentine de Perón. C’est pourquoi le pape met souvent en garde contre les « excès du capitalisme » tout en exprimant sa sympathie pour diverses formes de socialisme. Il suit le type de socialisme catholique qui était pratiqué en Argentine pendant la présidence de Perón. Ainsi, comme le professeur Schwab, François veut créer un nouveau système économique mondial dans lequel les intérêts des hommes d’affaires ordinaires sont soumis aux caprices d’un comité central de planification de type FEM.
Ces faits deviennent plus inquiétants lorsqu’on réalise que le professeur Schwab a des liens avec l’Allemagne nazie. Il est né en 1938 d’Eugen Schwab et d’Erika Epprecht. Eugen a quitté la Suisse pour s’installer en Allemagne pendant le Troisième Reich et est devenu directeur de la société Escher Wyss AG, qui, parmi d'autres projets de haute technologie et de faibles principes, a utilisé des esclaves pour fabriquer des technologies de bombe atomique pour Adolf Hitler. Klaus était trop jeune pour être complice des crimes de son père, mais ses liens avec les fascistes actuels ne s’arrêtent pas là.
Le document déclassifié connu sous le nom de Rapport de la maison rouge fournit un compte rendu détaillé d’une réunion secrète à l’hôtel Rotes Haus à Strasbourg, en France, le 10 août 1944. Alors qu’ils étaient en train de perdre la Seconde Guerre mondiale, les responsables nazis ont ordonné à un groupe élite d’industriels de planifier un Quatrième Reich. Ce rapport est reproduit dans notre brochure gratuite Germany’s Conquest of the Balkans [La conquête des Balkans par l’Allemagne ; disponible uniquement en anglais], qui prouve que quelque chose d’infâme se trame en Allemagne et au Vatican.
Après avoir été diplômé de l’Institut fédéral suisse de technologie à Zurich, Schwab a fondé le Forum européen de management en 1971 sous le patronage de la Commission européenne et de diverses associations industrielles européennes. C’était cette organisation qui allait plus tard devenir le Forum économique mondial en 1987, lorsque Schwab a élargi ses ambitions de l’unification européenne à la gouvernance mondiale. L’étude des premières réunions de ce forum permet de mieux comprendre l’organisation mondialiste qu’il allait devenir.
Le premier symposium européen sur le management s’est ouvert en 1971 par un discours d’Otto de Habsbourg, le dernier prince héritier de l’Empire austro-hongrois. Cela a attiré beaucoup d’attention sur le nouveau groupe, si bien qu’un an plus tard, un deuxième symposium a été organisé, axé sur l’unification européenne. Cette réunion s’est tenue sous le patronage d’Altiero Spinelli, ancien communiste italien et l’un des pères fondateurs de l’Union européenne. Et elle était censée être dirigée par le Dr Hermann Abs, un puissant banquier du Troisième Reich d’Hitler. Mais le Dr Abs a dû annuler sa participation au pied levé, obligeant Schwab à présider lui-même la réunion.
Néanmoins, il était significatif qu’Abs, âgé de 71 ans, ait accordé une telle attention au nouveau groupe de Schwab, qui avait 34 ans. Selon le livre d’Adam LeBor, Tower of Basel : The Shadowy History of the Secret Bank That Runs the World (La Tour de Basel : L’histoire obscure de la banque secrète qui dirige le monde), Abs a été arrêté après la Seconde Guerre mondiale mais n’a purgé qu’une peine de trois mois de prison parce qu’il était ami avec Charles Guston de la Banque d’Angleterre. En tant que responsable du département Extérieur de la Deutsche Bank, le Dr Abs a été le fer de lance du pillage d’Hitler sur tout le continent pendant la guerre, mais, pour une raison ou une autre, il a été autorisé à aider le Chancelier allemand Konrad Adenauer à reconstruire l’Allemagne après la guerre. Le Dr Abs était largement considéré comme le chef d’entreprise européen le plus éminent de l’époque et, avec Otto de Habsbourg, son soutien a contribué à transformer le Forum européen de management du professeur Schwab en l’entité mondialiste qu’il est aujourd’hui.
On pourrait presque dire que le Forum économique mondial réussit là où les généraux d’Hitler ont échoué. Le Continent a été conquis par des technocrates et des hommes d’affaires, et non par des armes. Et ces technocrates et hommes d’affaires veulent maintenant répandre leur modèle économique de socialisme d’entreprise dans le monde entier.
Une bête prophétique
Cela peut être déroutant, mais une chose apporte de la clarté. L’Europe va bien construire une économie immensément puissante, non pas grâce aux principes du marché libre, mais grâce à la volonté de fer des élites—d’une élite en particulier.
Pendant des décennies, feu Herbert W. Armstrong a montré comment la Bible prédit l’émergence d’une septième et dernière résurrection du Saint Empire romain. Apocalypse 17 prophétise qu’une bête effroyable descendra dans l’abîme avant de réapparaître pour faire la guerre. Dans la prophétie biblique, une bête symbolise toujours un royaume. Cette bête est donc un royaume qui entre dans la clandestinité. Il semble disparaître pendant un certain temps avant de réapparaître.
« Alors que les nations alliées naïves et confiantes ont cru qu’elles avaient gagné la guerre contre l’Allemagne, et dans leur peur nerveuse d’une guerre contre la Russie, ont supposé que l’Allemagne était maintenant assurément dénazifiée, les faits sont tout à fait contraires », a écrit M. Armstrong dans un article de la Plain Truth (La pure vérité) de 1949. « Les faits sont que les nazis sont entrés dans la clandestinité le 16 mai 1943 ! Deux ans avant la fin de la guerre, les généraux allemands, les industriels allemands, les banquiers allemands, les scientifiques allemands—en fait, presque tous les nazis de premier plan, sauf Hitler, savaient que l’Allemagne avait perdu la guerre. Deux ans avant la cessation des combats, le gouvernement secret le mieux organisé de l’histoire moderne est entré en action—clandestinement ! Ce que les nazis de la patrie ont fait, ajouté à ce que Mère Rome a fait, secrètement et sous couvert, se combinent pour faire naître un danger pour l’Amérique et la vraie religion chrétienne bien plus grand que toute menace de la Russie ! Pourtant, le monde est endormi face à ce danger ! »
Le fait que des hommes comme le Dr Abs aient obtenu des postes aussi élevés dans l’Europe d’après-guerre prouve que M. Armstrong avait raison, et le fait que les organisations que ces hommes ont contribué à fonder soient encore influentes prouve que le fascisme n’est pas mort. Tout comme Hitler et Mussolini ont cherché à établir des États totalitaires par « une fusion du pouvoir de l’État et des entreprises », le Forum économique mondial moderne cherche des partenariats public-privé avec le pouvoir de diriger les nations.
La situation est un peu plus sophistiquée qu’au cours des deux guerres mondiales précédentes, mais pas moins dangereuse. Les activistes politiques racistes d’hier ont été remplacés par les technocrates puissants et reconnus d’aujourd’hui.
L’Allemagne et le Vatican sont en train de construire une alliance transcontinentale qui, selon la Bible, comprendra 10 rois européens (Apocalypse 17 : 12), un réseau loyal d’États vassaux d’Amérique latine (Ésaïe 23 : 1-3) et une alliance anti-iranienne de régimes arabes (Psaume 83 : 5-8). Avec son bras gauche, ce conglomérat se dirigera vers le sud et l’est du Moyen-Orient pour conquérir Jérusalem (Daniel 11 : 15-16). Puis, avec son bras droit, ce « Saint » Empire romain se dirigera vers le sud et vers l’ouest en traversant l’Atlantique pour assiéger les États-Unis !
Le seul espoir de l’humanité est de tenir compte de l’avertissement de Dieu et de comprendre qu’Il permet à la calamité de venir pour une raison : corriger les gens qui se détournent de Ses commandements et de Ses statuts. Ces prophéties sont alarmantes—mais si vous êtes incité à rechercher Dieu et Sa protection, il n’y a vraiment rien de plus passionnant !