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Élections régionales françaises : la montée des partis politiques marginaux
Les électeurs ont porté un coup dur aux partis politiques traditionnels lors des deux tours des élections régionales en France les 20 et 27 juin. Alors que le parti de centre-gauche du président et le parti de droite de Marine le Pen se sont effondrés en popularité, des personnalités relativement inconnues de la droite et de la gauche ont émergés victorieux. Les élections ont donné lieu à l'un des taux de participation les plus bas jamais enregistrés. Bien que la droite et la gauche diffèrent grandement, les deux ont réussi pour la même raison : une vague de mécontentement envers les politiciens établis balaie le pays.
Le rejet de l'ordre établi
Le premier tour des élections du 20 juin a été un désastre pour le parti du président Emmanuel Macron, La République en marche. Le parti de centre-gauche n'a remporté aucune des 12 régions françaises ni aucun de ses territoires d'outre-mer. Selon les sondages à la sortie des urnes, les candidats à la présidence n'ont obtenu que 10,9 pour cent des voix nationales. Les commentateurs politiques ont rapidement souligné qu'il s'agissait de l'une des pires performances d'un parti au pouvoir. Nadine Marano, membre du Parlement européen et personnalité politique en France, a qualifié les résultats de « véritable gifle » pour le parti établi, faisant allusion à la façon dont le président Macron a été giflé par un spectateur lors de l'une de ses apparitions politiques plus tôt en juin. Le second tour des élections du 27 juin a produit des résultats similaires.
Si les élections ont été un désastre pour Macron, elles n'ont guère été mieux pour le parti de Marine Le Pen, Le Rassemblement national. Bien qu'il soit considéré comme un parti d'extrême droite, il pourrait maintenant perdre de sa popularité après avoir échoué à entrer au gouvernement ou à apporter des changements majeurs dans le pays. Au premier tour, Le Rassemblement national a remporté une seule région, Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans le sud-est de la France. Il n'a recueilli que 19 pour cent des voix nationales, un peu plus que le parti présidentiel mais beaucoup moins que prévu. Au second tour, le candidat de Le Pen a perdu son emprise sur la région.
Le taux de participation lui-même était un autre indicateur que de nombreux Français considèrent l'élection comme étant sans rapport avec leurs préoccupations ou sont simplement frustrés par le système politique actuel. Au premier tour, le taux d'abstention a atteint un record de 66,7 pour cent. C'est 16 points de plus que la précédente élection régionale, qui s'est tenue il y a six ans. Personne ne pourrait non plus blâmer le coronavirus, car seulement 17 pour cent des électeurs l'ont cité comme cause de leur refus de voter, selon un sondage IFOP. L'Allemagne, les Pays-Bas et l'Italie ont connu des taux de participation normaux pour leurs élections régionales tenues à peu près au même moment. Le second tour des élections était pratiquement identique.
Cette année, les Français ont voté non seulement pour de nouveaux politiciens, mais pour un système entièrement nouveau.
La montée des partis politiques marginaux
Tous les partis ne s'en sont pas si mal tirés. L'un des vainqueurs ‘surprise’ était Xavier Bertrand. Un éminent social-conservateur qui a plaidé pour des sanctions plus sévères contre le terrorisme et s'est opposé au mariage homosexuel, il a remporté 41 pour cent de sa région, les Hauts-de-France, lors du premier tour des élections. Bertrand est considéré comme un candidat à l'élection présidentielle de 2022 et est probablement le plus grand adversaire de Macron en ce moment. Il a servi dans le gouvernement de l'ancien président Nicolas Sarkozy, après avoir été affilié avec Les Républicains, un parti conservateur. La popularité de Bertrand a tenu au second tour, tout comme celle de son alliance des partis de droite en général.
Un autre grand vainqueur des deux tours était la gauche radicale. Trois candidats se sont présentés ensemble : l'écologiste Julien Bayou du parti Europe Écologie Les Verts, Clémentine Autain du Parti communiste français et du groupe France insoumise (fondé par Jean-Luc Melanchon), et Audrey Pulvar du Parti socialiste, connue pour ses opinions radicales sur la race. Cette alliance de la gauche radicale arrive en deuxième position après l'alliance de droite dirigée par Bertrand. Cela indique que de nombreux Français considèrent le gouvernement actuel comme incapable ou peu disposé à aller assez loin pour changer le pays. Le site d'information français Valeurs Actuelles a résumé les implications de cette union radicale en écrivant que « lorsque la gauche et l'extrême gauche fusionnent, la république se fissure ». Soulignant les positions extrêmes de ces partis sur l'économie, ils ont déclaré : « La gauche républicaine est morte, vive la gauche anti-républicaine ! »
Beaucoup voient aussi cette élection comme un indicateur de ce qui se passera lors de l'élection présidentielle de 2022.
Ce qui se passe en France est similaire aux récents événements en Allemagne, où les électeurs ont rejeté le parti de la chancelière Angela Merkel et ont voté pour les Verts en nombre record. La France et l'Allemagne, qui exercent une forte influence sur l'ensemble de l'Europe, recherchent un leadership différent. Certains de ces points de vue sont des visions de la gauche radicale. D'autres reposent sur une position plus ferme sur le terrorisme, et sur la défense de ce qui est perçu comme des valeurs européennes.
La Trompette signale fréquemment ces événements parce que la prophétie biblique dit que l'Europe obtiendra en effet un nouveau style de leadership—qui l'unifiera brièvement et produira une superpuissance.
Dans sa brochure Un dirigeant allemand fort est imminent, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, note que l'Europe manque actuellement de dirigeants forts et déterminés. C'est plus que jamais le cas de l'Allemagne. C'est aussi vrai pour d'autres nations européennes, comme la France. Mais la Bible dit que 10 dirigeants de type rois gouverneront l'Europe de nos jours.
Apocalypse 17 : 3 décrit une bête avec « dix cornes ». Le verset 12 explique que ces cornes symbolisent 10 rois, c'est-à-dire des nations ou des groupes de nations qui s'élèveront en Europe (pour en savoir plus à ce sujet, lisez notre livret gratuit Daniel dévoile l'Apocalypse).
Qui dirigera cette superpuissance montante ? Daniel 8 : 23 décrit un homme fort qui dirigera ces 10 nations européennes. Son style de leadership sera « féroce »—contrairement à tout ce que l'on voit en Europe aujourd'hui. Et Daniel 11 : 21 montre qu’il obtiendra le pouvoir par des « flatteries ».
Dans la brochure Un dirigeant allemand fort est imminent il est écrit :
Notez comment cet homme est décrit. Il est « impudent » signifie qu'il est puissant, grand et cruel. Il est « artificieux ». Comme le décrit le Clark’s Commentary, cela signifie qu’il est « très instruit et doué dans toutes choses reliées au gouvernement et ses intrigues »—un politicien habile. Il hérite le trône de l'Europe « paisiblement », obtenant son royaume « par des flatteries ». Il est rusé et sournois, ayant une personnalité engageante et attirante. Le Jamieson, Fausset et Brown Commentary dit : « La nation ne va pas dans un acte public, lui conférer le royaume mais il l’obtiendra par l’artifice, les flatteries. » En d'autres mots, un public séduit, ou un groupe de dirigeants européens, va probablement inviter cet homme à prendre le pouvoir.
En France, la soif pour le changement grandit. La Bible prévient que ce désir se répandra dans toute l'Europe et ouvrira la porte à un « roi » fort et anti-démocratique—un dirigeant qui plongera l'Europe et le monde dans la pire période de guerre et de souffrance jamais vue auparavant.
Vous devez savoir comment cela va se passer et qui sera probablement ce roi « féroce ». Vous pouvez le découvrir en demandant, ou en téléchargeant, un exemplaire gratuit de notre brochure Un dirigeant allemand fort est imminent.