Des soldats allemands fêtent l’anniversaire d’Hitler

Le racisme, les tendances antisémites, les perversions sexuels, et la vénération du Führer—ce sont des choses auxquelles la Bundeswehr allemande craint à être associé. Mais des soldats allemands stationnés en Lituanie les ont tous cochés. Le 16 juin, il a été annoncé que leur service en Lituanie s’est terminé en disgrâce, pas seulement pour eux, mais pour l’ensemble de l’armée. Tandis que la troupe fait face à la dissolution, l’armée allemande continue d’être hanté par son passé nazi.

La mission Enhanced Forward Presence (EFP) [Présence en avant amélioré] en Lituanie fait partie de la stratégie de dissuasion de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord contre la Russie. Depuis 2017, des centaines de soldats allemands ont rejoint la mission. Leur principale responsabilité est d’entrainer les unités locales en Lituanie, et de mener des exercices conjoints pour se préparer à une action rapide si un conflit avec la Russie devait survenir. Alors que leur mission a lieu loin de la patrie, un peloton a encapsulé tous les scandales dont la Bundeswehr est gangrenée.

Leur comportement inacceptable est apparu après que le leadership de la Bundeswehr avait été notifié que la police militaire enquêtait sur l’unité. « Même les mots-clés n’avait pas l’air bons », a rapporté Spiegel Online le 15 juin (traduction de la Trompette tout au long). « Les allégations concernaient, en partie, la mauvaise conduite flagrante d’un peloton d’une bonne trentaine des militaires, hommes et femmes, stationnés en Lituanie. Parmi elles était des possibles infractions pénales, comme des agressions sexuelles, des insultes avec des slogans racistes, et des indications de l’extrémisme de droite dans l’unité. Un potentiel de scandale plus important n’est guère possible. »

La ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, a qualifié les allégations de « gifle au visage pour tous ceux qui servent notre pays ». Kramp-Karrenbauer a confirmé le 16 juin que le peloton entier retournerait à l’Allemagne « avec effet immédiat ». Le 17 juin, tous les trente soldats allemands sont rentrés chez eux.

Les soldats ont été accusés de « donner des offenses à connotation raciste et antisémite et de montrer un comportement extrémiste », a dit un porte-parole militaire. « Un tel comportement est non seulement inexcusable, mais aussi fait honte à nous tous. »

Mais c’est encore pire que cela.

La série des enquêtes a commencé après que le personnel d’un hôtel dans la région de Rukla, en Lituanie, a alerté la police militaire allemande d’une fête bruyante qui se déroulait le 30 avril. Des sources militaires allemandes ont noté que la police a ramené l’un des soldats ivres du peloton à la caserne, mais qu’aucune autre action n’avait été prise. D’autres interrogations ont éventuellement révélé que des individus dans le peloton avaient chanté une sérénade d’anniversaire pour Adolf Hitler le 20 avril. L’incident aurait été repéré par un officier supérieur. Un mémo interne dit que les soldats avaient chanté la sérénade contre les ordres clairs d’un sergent. Malgré leur désobéissance, il ne les a apparemment pas dénoncés.

Des soldats dans l’armée allemande vénèrent l’héritage d’Hitler. Et ces rapports révèlent une incroyable tolérance de la part du leadership de la Bundeswehr.

Mais cela n’arrête pas à quelques soldats. Même des dirigeants politiques sympathisent avec l’ère nazie. En 2017, le leader d’Alternative für Deutschland et l’ancien membre de l’Union chrétienne-démocrate, Alexander Galand, a dit : « Si les français sont, à juste titre, fiers de leur empereur, et les britanniques sont fiers de Nelson et de Churchill, nous avons le droit d’être fiers des achèvements des soldats allemands pendant deux guerres mondiales. »

Puisque les Chrétien-démocrates de la chancelière Angela Merkel s’opposent publiquement à ces points de vue, de plus en plus de membres de la police et de l’armée soutiennent l’extrême droite.

Le peuple allemand a une longue histoire de guerre. Les tribus allemandes ont réussi à repousser l’empire romain lors de la fameuse bataille de la forêt de Teutoburg en l’an 9 de notre ère. Des siècles plus tard, les tribus allemandes ont été en mesure de renverser Rome. « Au cours du cinquième siècle, Rome avait été gouvernée, séquentiellement, par trois tribus germaniques différentes », explique notre brochure gratuite, The Holy Roman Empire in Prophecy (Le Saint Empire romain selon la prophétie—uniquement disponible en anglais). « Ces tribus n’ont pas seulement détruit le leadership laïque de Rome ; elles ont également renversé l’évêque de Rome et sa religion. »

Les généraux d’Hitler honoraient l’histoire de ces guerriers germaniques. Hitler lui-même honorait Charlemagne, qui a « christianisé » l’Europe, ce qui menait à l’ascendance du « Saint » Empire romain de la nation allemande. Avec le soutien de l’Église catholique, cet empire se battait au nom de religion. L’Allemagne a une histoire sanglante de guerre.

Près de la fin de la Seconde Guerre mondiale, les forces alliées promirent de mettre fin à la tradition militaire de l’Allemagne. À peine dix ans plus tard, l’armée allemande fut permise de réapparaître.

Depuis lors, l’Allemagne est gouvernée par des dirigeants démocratiquement élus, qui sont responsable de la dénazification de l’Allemagne. Mais même sous cette direction, des soldats et des généraux de haut rang ont toléré ou célébré le passé nazi de l’armée.

Certes, tous les gens dans l’armée ne partagent pas ces sentiments. Mais même dans le Reich d’Hitler, les extrémistes ont commencé en tant que minorité—jusqu`à ce que chaque voix dissidente fut écrasée.

La Bible prophétise que l’Allemagne recevra un dirigeant politique qui suscitera cet esprit militaire plus que jamais auparavant. « À la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés, il s'élèvera un roi impudent et artificieux. Sa puissance s'accroîtra, mais non par sa propre force ; il fera d'incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints. À cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main » (Daniel 8 : 23-25).

La prophétie biblique parle en détail de l’avenir de l’Allemagne. La Bible avertit de sept résurrections successives d’une puissance militaire appelée le Saint Empire romain (Apocalypse 17). L’histoire prouve que six de ces sept résurrections sont déjà passées ; le sixième étant le Reich d’Adolf Hitler. Le fait que certains dans l’armée vénèrent son héritage aujourd’hui montre qu’une autre résurrection est proche.

« La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra » (Apocalypse 17 : 8). Dans sa brochure gratuite Prophétiser de nouveau : la commission de Dieu à Son Église du temps de la fin, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, explique que pendant l’axe Hitler-Mussolini, Dieu a révélé au feu Herbert W. Armstrong des « secrets concernant la sixième résurrection du Saint Empire romain, qui ‘était, et n’est plus, et existe encore’ ». Ceci non seulement date la prophétie, mais montre également qu’une fois que le mouvement nazi est passé dans la clandestinité, il réapparaîtrait éventuellement quand le bon dirigeant entrera en scène.

La tradition militariste de l’Allemagne continue. Ce que certains soldats allemands essaient de cacher aujourd’hui sera bientôt toléré ouvertement. Cette tolérance encouragera plus de gens de rejoindre le mouvement. La peur motivera tous les autres à le rejoindre. Bientôt, la minorité deviendra la majorité. L’histoire se répétera certainement. Le monde devrait considérer l’avertissement de la seule source qui sonne l’alarme—la sainte Bible. Demandez un exemplaire gratuit de L'Allemagne et le Saint Empire romain pour apprendre où mènent ces événements.