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Dernières nouvelles : l’été est chaud !

Des manifestants participent à une marche de protestation arrivant sur la place du Parlement, à Londres, le 23 juillet. [NIKLAS HALLE’N/AFP VIA GETTY IMAGES]

Dernières nouvelles : l’été est chaud !

Au milieu du mois de juillet, la panique s’est emparée de la Grande-Bretagne. Un orbe jaune inconnue est apparu dans le ciel. Le gouvernement s’est mis en action. Les panneaux d’autoroute ont conseillé aux gens de rester chez eux. Les principales gares de Londres ont fermé. Le maire a dit à ses citoyens qu’ils ne devraient pas sortir pour s’amuser ou organiser des barbecues. Les bureaux ont demandé à leur personnel de ne pas venir. Certaines écoles ont même fermé.

Oui, une journée ensoleillée peut sembler être un événement rare ici au Royaume-Uni. Mais je n’ai jamais vu une telle réaction de panique face à la chaleur. Le Met Office [Bureau météorologique] a prévenu qu’on ne pouvait pas faire confiance aux gens pour prendre de bonnes décisions face à la chaleur car « rien dans leur expérience de vie ne leur a permis de savoir à quoi s’attendre », avant d’interdire sévèrement à la nation de s’amuser au soleil. Les chaînes d’information ont diffusé des images en direct du soleil, comme s’il s’agissait d’une sorte de zone sinistrée.

La Grande-Bretagne a bien établi un nouveau record : 102 degrés Fahrenheit [38.9 degrés Celsius]. Mais nous avons connu des journées presque aussi chaudes de nombreux étés auparavant. Et il ne fait certainement pas plus chaud que ce que les vacanciers ont l’habitude de connaître à l’étranger.

L’administration américaine tente de provoquer une agitation similaire au sein de la nation, mais avec moins de succès. L’administration y prépare le terrain pour que Joe Biden déclare une « urgence climatique ». La loi sur les urgences nationales permet au président d’agir sans l’approbation du Congrès dans certaines circonstances. Cela a du sens en cas de tremblement de terre—mais pas pour la théorie selon laquelle l’homme modifie progressivement le climat de la Terre.

Lorsque Donald Trump a invoqué cette loi pour tenter de résoudre la crise à la frontière sud des États-Unis, le New York Times a rapporté : « Déclarer une urgence nationale pourrait donner à Trump des pouvoirs autoritaires. » Étrangement, ils ne semblent pas aussi inquiets cette fois-ci.

Le Sénat a rejeté le programme du président Biden sur le changement climatique, mais il veut quand même le faire passer en force. Pendant ce temps, ici au Royaume-Uni, les médias et le gouvernement font peur à la population. Pourquoi cette poussée spectaculaire vers le programme du changement climatique ?

Certains ont noté la similitude avec le confinement au Royaume-Uni. Quelque chose qui sort de l’ordinaire approche, et soudain nous exigeons une réponse gouvernementale musclée pour nous sauver. Je pense qu’il y a une part de vérité à cela. Malheureusement, en tant que société, nous avons une relation horriblement faussée avec le risque—aucun risque ne doit être permis, quelles qu’en soient les conséquences. Le Spectator a écrit que pendant la vague de chaleur, « [n]ous n’en sommes pas encore au stade où la police distribue des amendes sur place à toute personne se trouvant à plus de 8 kilomètres de son domicile, mais ce n’est peut-être qu’une question de temps ». Si le Met Office nous avertit que nous n’avons pas la capacité de prendre nos propres décisions sur ce que nous faisons par temps chaud, alors les confinements météorologiques seraient la prochaine étape logique.

De plus, tout comme pour la COVID-19, la dissidence par rapport à l’opinion établie ne devait pas être tolérée. En 1976, la Grande-Bretagne a connu une vague de chaleur qui a duré bien plus longtemps que celle de ce mois de juillet. Pendant 15 jours d’affilée, la température a dépassé les 90 degrés Fahrenheit [32 degrés Celsius] quelque part au Royaume-Uni. La canicule était également survenue à la fin d’une longue période de sécheresse. Mais il est interdit d’indiquer que nous avons déjà eu des étés chauds auparavant. J’ai cherché sur Google « vague de chaleur au Royaume-Uni 1976 ». Voici quelques-uns des premiers résultats que Google m’a proposés :

  • « La vague de chaleur au Royaume-Uni n’est pas comme l’été 1976. Nous n’avons jamais rien vu de tel » —le Times

  • « Oui, la Grande-Bretagne a connu une vague de chaleur en 1976. Non, cela n’avait rien à voir avec la crise que nous traversons actuellement » —le Guardian

  • « Ros Atkins explique pourquoi cette vague de chaleur n’est pas comme en 1976 » —la BBC

C’est comme s’ils avaient tous reçu le même mémo—parce que c’est le cas. Ce mémo est le fruit d’une collaboration entre Sky News et le Behavioural Insights Team [l’Équipe des connaissances comportementales]—alias « Nudge Unit » [Unité d’incitation]—qui a été créé par le gouvernement britannique et travaille en étroite collaboration avec lui. Intitulée « The Power of TV : Nudging Viewers to Decarbonise Their Lifestyles » [Le pouvoir de la télévision : inciter les téléspectateurs à décarboniser leur mode de vie], le rapport de 1991 déclarait :

Les médias de masse, comme la télévision, peuvent jouer un rôle central en encourageant les consommateurs à décarboniser. La majorité des futures réductions d’émissions—63 pour cent—devra provenir de changements dans la façon dont nous nous déplaçons, dont nous alimentons et chauffons nos maisons, dans ce que nous mangeons et dans ce que nous achetons. Il semble logique que les radiodiffuseurs utilisent leur plateforme unique pour améliorer les connaissances des téléspectateurs, remettre en question leurs attitudes et les inciter à agir contre le changement climatique.

La panique générale suscitée par la chaleur s’explique en partie par le fait que les médias ont suivi ce mémo. Un jour de froid, on nous dit chaque hiver, ne réfute pas l’idée d’un changement climatique dû à l’homme. Mais deux journées chaudes en été sont censées mettre cela hors de doute.

Cette approche est à la base de leurs reportages sélectifs. On nous a souvent prévenus que la vague de chaleur serait « mortelle ». Mais personne ne mentionne les quelque 10 000 décès supplémentaires au Royaume-Uni dus au froid en hiver. On nous fait la leçon sur la nécessité de réduire les émissions de carbone. Mais peu de gens parlent de la manière dont la Grande-Bretagne a déjà réduit ces émissions de manière drastique. Pour trouver une année où la nation émettait moins, il faut remonter jusqu’en 1888.

Pourquoi la pression, de la part de tant de personnes, pour promouvoir cette idéologie ?

En 2017, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a écrit un article important, intitulé « De quoi l’Accord de Paris sur le climat s’agissait en réalité  » Il y prévenait : « Tout le monde devrait vouloir un environnement propre et que tout fonctionne correctement. Nous devrions être de bons intendants de cette belle planète. Mais l’Accord de Paris n’était pas à propos de ça. […] Ce qui se passe ici n’est pas à propos de l’environnement. Il s’agit de détruire les États-Unis. » Cinq ans plus tard, il est remarquable de constater à quel point ce programme est évident. L’Amérique utilise les règles environnementales pour arrêter sa propre production de carburant à un moment où les prix de l’essence s’envolent—pendant ce temps, M. Biden voyage à travers le monde pour essayer de convaincre les dictateurs de pomper plus de pétrole. Les agriculteurs des Pays-Bas sont à l’avant-garde d’un mouvement mondial de protestation contre les règles environnementales qui imposent l’arrêt de l’agriculture pour réduire les émissions d’azote. Ici, au Royaume-Uni, les plans du gouvernement visant à réduire à zéro les émissions de carbone entraînent des coûts énergétiques record et devraient très bientôt causer des ravages sur les marchés de la location, du logement et du transport. D’un point de vue environnemental, rien de tout cela n’a de sens. Pourquoi arrêter votre production de carburant et le faire venir d’ailleurs ? Pourquoi fermer les fermes ? Les gens doivent quand même manger.

En réalité, ce mouvement fait partie de l’effort décrit dans le nouveau livre de M. Flurry, L’Amérique sous attaque (disponible en anglais seulement).

La Bible est un livre qui parle principalement d’Israël. L’ancien Israël a commencé par la relation de Dieu avec Abraham. Dieu a enseigné et travaillé avec la nation. Il a béni les Israélites. Il avait prévu d’aider le monde entier à travers eux. Même s’ils se sont rebellés, Dieu a pu accomplir Son dessein.

Cela est toujours vrai aujourd'hui. La Bible énumère de nombreuses promesses qui ont été faites à Israël, mais elles n’ont jamais été accomplies anciennement. Si nous croyons que la Bible est la Parole de Dieu, nous devons croire que ces promesses ont été accomplies à l’époque moderne. Ces promesses tournent autour des nations, au pluriel. Elles ne peuvent pas être accomplies seulement dans la nation d’Israël au Moyen-Orient. Il ne s’agit là que d’une seule tribu d’Israël.

Mais la Bible prophétise également une tentative d’effacer le nom d’Israël. Ces nations, et leurs bénédictions, seraient attaquées parce qu’elles servent à orienter le monde entier vers Dieu.

De nombreux membres du mouvement du changement climatique sont peut-être motivés par le désir de faire le bien, mais le mouvement lui-même fait partie de cet effort pour effacer le nom d’Israël.

« Les efforts visant à inverser le changement climatique peuvent sembler qu’ils proviennent de bonnes intentions, mais il y a un esprit maléfique derrière cela », écrit M. Flurry. « Cela est entaché par la tromperie, l’intimidation, le harcèlement et les tendances autocratiques. »

Le mouvement du changement climatique est doublement mortel. Il n’est pas seulement utilisé pour attaquer Israël. Dieu essaie d’attirer l’attention d’Israël par des malédictions météorologiques. La Bible énumère des malédictions météorologiques claires et précises : elles ne sont pas vagues comme le « changement climatique », où n’importe quelle journée chaude ou froide peut être utilisée comme preuve. Dieu nous avertit de l’augmentation des véritables catastrophes si nous ne nous réveillons pas. Mais le mouvement du changement climatique empêche les gens de se tourner vers Dieu et les incite à se tourner vers « mère nature ».

La Grande-Bretagne, l’Amérique et beaucoup d’autres nations connaîtront de véritables catastrophes climatiques alors que Dieu travaille avec nos nations. L’esprit d’effacement d’Israël travaille pour empêcher ces nations de tenir compte de cette correction.

Le livre de M. Flurry, L’Amérique sous attaque (disponible en anglais seulement), expose les efforts déployés pour effacer l’Israël moderne. Cela inclut l’Amérique, mais cette réalité alimente des événements d’actualité dans le monde entier.

LA TROMPETTE EN BREF

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