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Démission de Justin Trudeau
Le Canada assiste à la fin d'une époque. Justin Trudeau a annoncé son intention de démissionner de son poste de premier ministre et de chef du Parti libéral dès que le parti aura choisi un nouveau chef. Il a également annoncé que le parlement canadien serait prorogé jusqu'au 24 mars, ce qui signifie que le Parlement ne peut pas adopter de lois, débattre ou tenir des réunions de commissions. Plus important encore, il ne peut pas organiser de vote de défiance.
Le Parti libéral doit maintenant fixer les règles de la course à la direction du parti. Le temps sera compté pour trouver le prochain leader et organiser une élection qui sera probablement tenu dès la reprise du parlement. Les élections sont programmées pour avril.
Qui remplacera Trudeau à la tête du Parti libéral ? Il y a quelques prétendants : Chrystia Freeland (ancienne ministre des Finances), Mark Carney (ancien directeur de la Banque du Canada et de la Banque d'Angleterre), François-Philippe Champagne (ministre de la Science et de l'Innovation) et Dominic LeBlanc (l'actuel ministre des Finances). Mais le prochain dirigeant devra faire face à un lourd défi aux urnes.
Après une dizaine d'années passées au poste de premier ministre, l'ère de Justin Trudeau est sur le point de prendre fin. La plupart des citoyens se disent « bon débarras ». C'est la première lueur d'espoir au Canada depuis le convoi de la liberté. Or, le pays a subi des dommages irréparables.
Sous Trudeau, le Canada souffrait d'une affliction amère : inflation galopante, pauvreté croissante, augmentation de la criminalité violente, crise du logement, crise de l'immigration, toxicomanie galopante, armée défaillante, réputation mondiale détruite, déficit de 62 milliards de dollars, et diminution des libertés. Rien ne semblait capable d'arrêter cette chute libre à l'échelle nationale.
Pendant une décennie, Trudeau a été invincible. Son gouvernement a provoqué scandale sur scandale, mais il n'a jamais eu à rendre de comptes. Pendant la pandémie de COVID-19, Trudeau a gouverné comme un monarque. Le convoi de la liberté était la plus grande manifestation populaire de l'histoire du Canada, pourtant Trudeau l'a écrasée d'une main de fer autoritaire.
Le pays est devenu la risée de tous.
Aujourd'hui, le vent est en train de tourner. Au cours de l'année écoulée, l'orientation de la politique canadienne a changé de manière spectaculaire, bien que M. Trudeau ne soit toujours pas tenu pour responsable par l'électorat canadien. Une autre force est à l'origine du retrait de Trudeau du pouvoir. Sa démission est liée à des prophéties bibliques monumentales.
L'une des tendances les plus importantes de 2024 a été le déclin soudain de la gauche radicale dans toute l'Amérique du Nord. Joe Biden et Justin Trudeau ont suivi une voie parallèle. Leur déclin politique a commencé à quelques jours d'intervalle : Trudeau a perdu l'élection partielle du 24 juin dans le bastion libéral traditionnel de St. Paul's à Toronto, et le débat désastreux de Biden a eu lieu le 27 juin. Qu'est-ce qui explique ce lien ?
Tous deux étaient des marionnettes de Barack Obama, comptant sur son aide pour gagner et conserver le pouvoir. Leurs régimes se sont inspirés des politiques de l'un et de l'autre, et ils ont travaillé en tandem. Comme l'explique le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, dans L'Amérique sous attaque, Obama incarne le mouvement communiste visant à effacer le nom d'Israël (qui correspond aux États-Unis et au Commonwealth britannique ; lisez Les Anglo-Saxons selon la prophétie pour en avoir la preuve).
Le premier tournant important a été le moment où Dieu a commencé à faire taire Obama. Dans la Trompette de septembre 2024, M. Flurry a écrit :
Le pouvoir de Barack Obama diminue sous nos yeux. […]
Obama est en train d'être réduit au silence. Il n'a pas encore été réduit au silence, mais ces versets (Amos 7 : 7-8, qui découlent des versets 1 à 6) montrent qu'à la fin, il sera totalement réduit au silence ! […] Il a entrepris d'effacer le nom d'Israël, et maintenant Dieu lui fait goûter à son propre mal : Dieu efface son pouvoir et le réduit au silence. […] Nous le verrons encore plus clairement dans les temps à venir.
Le destin de Trudeau est lié à celui d'Obama. L'effondrement de la campagne de Biden, puis de Kamala Harris, était un signe avant-coureur.
Voyons comment Trudeau a perdu sa mainmise sur le pouvoir après la perte des élections partielles du 24 juin :
• Septembre : perte de l'élection partielle de LaSalle-Émard-Verdun (Montréal), bastion libéral. Le chef du Nouveau parti démocratique, Jagmeet Singh, met fin à l'accord d'approvisionnement et de confiance qui protège le gouvernement Trudeau d'un vote de défiance.
• Octobre : deux douzaines de membres du caucus libéral se révoltent et envoient à M. Trudeau une lettre réclamant sa démission.
• Novembre : le président américain Donald Trump nouvellement élu menace d'imposer des droits de douane de 25 pour cent sur le commerce canadien.
• Décembre : démission de la vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland. Les caucus de l'Atlantique et du Québec demandent la démission de M. Trudeau.
Le coup le plus important, auquel Trudeau n'a pas pu survivre, a été le retour de Donald Trump, dont la résurrection politique accomplit les prophéties d'Amos 7 et de 2 Rois 14 (expliquées dans L'Amérique sous attaque). Les menaces tarifaires de Trump ont révélé la faiblesse de Trudeau. Ses messages humiliants sur les réseaux sociaux ont contribué à provoquer l'effondrement de toute confiance que les partisans de Trudeau avaient dans son leadership. En fin de compte, c'est Donald Trump qui a fait tomber Justin Trudeau, pas les Canadiens.
C'est un miracle. Dieu est intervenu pour briser la main de fer avec laquelle Trudeau gouvernait le Canada. Rien de ce que les Canadiens ont pu faire n'a réussi à le chasser du pouvoir. Trudeau n'est pas un premier ministre ordinaire ; c'est un tyran, un despote et un traître. Mais il se met en position de quitter le trône qu'il s'est créé sans avoir à rendre des comptes.
Trudeau a démissionné selon ses conditions et s'est donné trois mois pour gouverner le Canada sans contrôle parlementaire. Dissimulera-t-il des preuves d'infractions pénales graves ? Va-t-il tenter d'ancrer son programme communiste-progressiste dans la fonction publique ? Espérons que la vérité éclatera au grand jour.
Le départ imminent de Trudeau est un moment historique. Elle marque la fin possible de l'infiltration communiste qui gangrène le Canada depuis des générations, depuis l'élection de Pierre Trudeau en 1968. Sur les 57 dernières années, le Canada a été gouverné par la famille Trudeau pendant 25 ans. Il a été fondamentalement transformé.
Pourquoi Dieu a-t-Il miraculeusement écarté Justin Trudeau du pouvoir ? Ce moment est l'occasion parfait d'opérer un véritable changement dans le pays. Il ne s'agit pas d'un changement dû à la politique, aux élections ou au départ d'un tyran. Le changement dont le Canada a besoin est la repentance individuelle.
Il est facile de rejeter la faute des problèmes du Canada sur Trudeau, et il mérite effectivement de rendre des comptes pour ce qu'il a fait. Mais le problème est bien plus profond. Le pire tyran du Canada n'est pas Trudeau, mais nos propres péchés. Remarquez l'évaluation que Dieu fait du Canada aujourd'hui dans Ésaïe 1 : 4-6 :
Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d'iniquités, à la race des méchants, aux enfants corrompus ! Ils ont abandonné l'Éternel, ils ont méprisé le Saint d'Israël. ils se sont retirés en arrière... Quels châtiments nouveaux vous infliger, quand vous multipliez vos révoltes ? La tête entière est malade, et tout le cœur est souffrant. De la plante du pied jusqu'à la tête, rien n'est en bon état : ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, qui n'ont été ni pansées, ni bandées, ni adoucies par l'huile.
C'est un message difficile à accepter, mais le départ de M. Trudeau donne à chacun d'entre nous l'occasion d'évaluer honnêtement sa propre vie. Nous devons être vigilants contre le tyran du péché. Tout comme Dieu a éliminé Trudeau, il peut éliminer le péché de nos vies. Alors que l'ère Trudeau touche à sa fin, nous pouvons entamer une nouvelle ère de repentance et de foi.
Lisez L'Amérique sous attaque pour comprendre les prophéties qui ont un impact sur le Canada en ce moment même.