ERIC GAILLARD/AFP/GETTY IMAGES
Décapitation jihadiste dans une église française
Trois personnes ont été tuées lors d'un attentat terroriste à Nice, en France, le 29 octobre. Un homme brandissant un long couteau d'un pied et criant à plusieurs reprises, « Allahu akbar ! » a fait un assaut à l'intérieur de la basilique Notre-Dame de Nice, la plus grande église de la ville, avant la messe du matin. Une femme âgée a été « pratiquement décapitée » tandis que le sacristain de l’église a eu la gorge tranchée. Une autre femme a été poignardée à plusieurs reprises et a réussi à s'échapper, mais est décédée plus tard suites à ses blessures.
L’agresseur, identifié comme étant Brahim Aouissaoui, n’a que 21 ans. De nationalité tunisienne, il est en France depuis environ un mois. Il est entré dans l'Union européenne via l'Italie le 20 septembre, probablement en tant que migrant illégal ; les seuls documents d'identification que l'homme portait étaient un formulaire de la Croix-Rouge italienne. Selon le procureur antiterroriste français Jean-François Ricard, Aouissaoui est entré à Nice ce matin-là.
Ce n'est que la dernière attaque terroriste islamique sur le sol français. Le 25 septembre, un immigré pakistanais a attaqué deux personnes avec un couperet à viande devant les anciens bureaux du magazine Charlie Hebdo à Paris. Un réfugié tchétchène de 18 ans a décapité un professeur d'histoire dans une banlieue parisienne le 16 octobre. Le même jour que l'attaque de Nice, un homme a poignardé un garde dans un consulat français en Arabie Saoudite ; les blessures du garde ne mettent pas sa vie en danger.
En 2016, un autre attentat terroriste a secoué Nice lorsqu'un chauffeur de camion a fauché la célèbre plage de la ville, la promenade des Anglais, tuant 87 personnes (y compris l'agresseur).
L'attaque de Notre-Dame de Nice a propulsé la France à son plus haut niveau d'alerte terroriste. Le président français Emmanuel Macron a mobilisé l'armée française et stationné 7 000 soldats dans tout le pays pour protéger les écoles et les édifices religieux.
Et ce ne sont pas seulement les Français qui sont en colère. De nombreux politiciens italiens sont furieux que le terroriste ait pu entrer en Europe via l'Italie. Matteo Salvini, ancien vice-premier ministre italien et chef du plus grand parti d'opposition à la Chambre des députés italienne, l'extrême droite Lega Nord (la Ligue du Nord), a appelé à la démission du ministre italien de l'Intérieur si les informations selon lesquelles Aouissaoui est venu en Europe via l'Italie sont confirmées.
Depuis des années, la France doit faire face au problème d'une population musulmane de moins en moins assimilée—la plus importante d'Europe occidentale—à l'intérieur de ses frontières. Alors que la France est historiquement catholique, les valeurs républicaines laïques ont dominé la plupart de la politique française moderne. Mais la dernière série d'attaques jihadiste amène les gens à réexaminer leur relation avec la religion. Le fait que cette attaque ait eu lieu dans une église catholique pèsera certainement lourd dans l’esprit des gens.
Dans un discours prononcé immédiatement après l'attaque, le président Macron a déclaré :
Je tiens avant tout à exprimer le soutien de la nation aux catholiques de France et d’ailleurs. Après 2016, avec le meurtre du père Hamel [un prêtre catholique tué lors d’une attaque terroriste dans sa propre église], ce sont les catholiques de notre pays qui sont à nouveau attaqués, et juste avant la Toussaint. Nous sommes à leurs côtés afin que la religion puisse être librement exercée dans notre pays. Les gens peuvent croire ou ne pas croire, toutes les religions peuvent être pratiquées, mais aujourd'hui la nation est aux côtés de nos compatriotes catholiques.
D'autres politiciens français étaient plus agressifs dans leur rhétorique. Le maire de Nice, Christian Estrosi, a déclaré : « Trop c'est trop… il est temps maintenant pour la France de s'exonérer des lois de la paix afin d'éliminer définitivement l'islamo-fascisme de notre pays. » Le maire de Cannes, David Lisnard, a lancé un appel à « une détermination farouche et froide d'éradiquer ce fléau [islamiste] ». Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré que la France est « dans une guerre contre un ennemi qui est à la fois à l'intérieur et à l'extérieur ».
Il est difficile de ne pas interpréter ces déclarations comme un appel aux armes et une action directe et énergique.
Le monde islamique devient de plus en plus hostile à la France et au président Macron, en réponse à sa rhétorique anti-islamiste de ces derniers jours. Récemment, l'ancien Premier ministre de Malaisie, Mahatahir Mohamad, a annoncé en ligne qu'il pensait que « les musulmans ont le droit d'être en colère et de tuer des millions de Français pour les massacres du passé… Les musulmans ont le droit de punir les Français ».
L'escalade des tensions montre que la France—et l'Europe en général—se dirige vers un choc des civilisations avec le monde islamique.
Dans un article du journal Telegraph, Leo McKinstry a écrit :
Ce crime épouvantable n'était pas seulement une attaque meurtrière contre des innocents, mais aussi une attaque directe contre la civilisation chrétienne. La cible a été délibérément choisie parce que l'Église française représente l'ennemi et est donc détesté par les zélotes qui veulent terroriser l’Occident dans la soumission.
Ce n’est pas la première fois que la France et le monde islamique se heurtent à une lutte titanesque. La bataille de Tours-Poitiers en 732 après J.-C. a eu lieu entre Charles Martel, roi des Francs, et les armées musulmanes du Califat omeyyade en marche dans le sud de la France via l'Espagne. Le califat, qui s'étendait de l'Asie centrale à la péninsule ibérique, avait pour objectif d'islamiser l'Europe catholique. Tout ce qui faisait obstacle à cet objectif était Charles Martel et ses troupes ; les Francs réussirent à tenir les musulmans à distance, les chassant de France.
Un descendant de Charles Martel, Charlemagne, fut couronné en tant que premier empereur du Saint Empire romain en 800 après J.-C. Il est reconnu comme le fondateur d’un empire qui, dans un renversement des objectifs du Califat omeyyade, a tenté de convertir l’ensemble de l’Europe par l’épée à la gouvernance catholique. Des siècles après Charlemagne, le Saint Empire romain a contribué au lancement des croisades sanglantes pour catholiciser le Moyen-Orient.
Votre Bible prédit un autre affrontement entre un « califat » et le Saint Empire romain. Et cet affrontement sera plus grand et plus sanglant que jamais.
Daniel 11 : 40 indique : « Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s'avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. »
Basé à la fois sur l'histoire biblique et séculaire, le théologien feu Herbert W. Armstrong a identifié « le roi du nord » comme l'Empire romain dans son livret La Bible est infaillible (demandez votre exemplaire gratuit). Le « roi du nord » au « temps de la fin »—l'époque dans laquelle nous vivons aujourd'hui—est une résurrection de l'ancien Empire romain. Mais qui est « le roi du sud » ?
Permettez au rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, de répondre : « Depuis le début des années 1990, nous avons cru et enseigné que l'Iran dirigerait le monde islamiste radical et serait le roi du sud » (Le roi du sud; emphase ajoutées).
Le mot « heurter » dans Daniel 11 implique une provocation. Les attaques terroristes de plus en plus courantes et horribles au cœur de l'Europe sont assez provocantes. Et l'Europe ne continuera pas à subir de telles attaques plus longtemps avant qu’elle ne décide de faire face à « l'ennemi qui est à la fois à l'intérieur et à l'extérieur » avec la vitesse et la férocité d'un « tourbillon ».
Que ce soit la bataille de Tours-Poitiers, les croisades ou l’invasion ottomane de l’Europe, l’Europe catholique et le Moyen-Orient musulman ont toujours été en désaccord—et ils le seront encore une fois. Pour en savoir plus, demandez le livret gratuit de M. Flurry, Le roi du sud.