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Comment les sept mystères furent révélés (quatrième partie)
La suite provenant de Comment les sept mystères furent révélés (troisième partie)
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umiliation
Cet ouvrage n’est le prétexte ni d’une explication longue et détaillée de mes recherches approfondies dans la Bible ni de ma conversion. J’avais été poussé, pour ma propre satisfaction, à prouver que « toutes ces Églises ne peuvent tout de même pas se tromper, puisqu’elles tirent leurs enseignements de la Bible ! » Ce qui compte, ici, c’est que vous sachiez que j’ai découvert la preuve irréfutable de l’inspiration divine et de l’autorité suprême de la Bible, dans sa version originale ; la preuve qu’elle constitue la parole révélée de Dieu. Quant aux supposées contradictions, elles s’évanouissent par un examen objectif.
La chose la plus difficile, pour un être humain, c’est d’admettre ses torts. Dans ce domaine, je n’étais pas différent des autres. Cependant, Dieu m’avait amené, par des circonstances précises, à admettre cela.
À ma grande consternation, et à ma grande déception, je fus obligé de faire des excuses humiliantes à ma femme pour son « fanatisme » supposé. Ce n’était vraiment pas ce que je voulais croire, à l’époque. Cela, à l’époque, je ne voulais pas y croire. Cependant, à ce moment-là, j’avais connu une défaite cuisante. Il m’avait fallu accepter la vérité, avec ses preuves, contrairement à ce que j’avais voulu croire.
Dans cette dispute — la plus sérieuse qui nous ait jamais opposés — admettre que ma femme avait raison, et moi tort, c’était humiliant.
Déception
Grands furent mon étonnement et mon désappointement quand je découvris que nombre des pratiques et des enseignements paroissiaux populaires ne sont pas fondés sur la Bible. Leur origine, d’après ce que révélaient mes recherches dans l’histoire, était païenne. De nombreuses prophéties bibliques ont d’ailleurs annoncé ce fait. La stupéfiante et incroyable vérité, c’est que la source de ces croyances et enseignements populaires du prétendu christianisme était, quasi exclusivement, le paganisme et les coutumes et raisonnements humains, et non pas la Bible !
J’avais commencé par douter de l’existence de Dieu, puis j’avais recherché — et trouvé — la preuve de Son existence : la preuve que la Bible représente littéralement Sa révélation et Son instruction divinement inspirées pour l’humanité. Je m’étais rendu compte que le dieu d’un individu, c’est celui à qui il obéit. Le mot « Seigneur » signifie maître — celui à qui on obéit ! La plupart des gens obéissent à de faux dieux ; ils se rebellent contre le vrai créateur, le souverain suprême de l’univers.
L’argument principal portait sur un point d’obéissance envers dieu.
La connaissance de la vérité m’amena à un tournant décisif de ma vie. Accepter cette vérité revenait à joindre mon sort à une classe de gens humbles et sans prétentions que j’avais toujours considérée comme inférieure. Cela revenait à me séparer des gens élevés, des puissants et des riches de ce monde, avec qui je voulais travailler. Cela signifiait l’ultime écrasement de ma vanité. Il était question d’un changement de vie total !
Une lutte à mort
Cela signifiait un repentir réel, car je voyais alors combien j’avais transgressé la loi de Dieu. Je m’étais rebellé contre Dieu en de multiples occasions, et non pas seulement en violant le commandement relatif au Sabbat. Cela signifiait qu’il me fallait faire « demi-tour », et suivre LA voie de dieu — la voie de Sa Bible — vivre selon chaque parole de la Bible, au lieu de me conformer aux voies de la société ou aux désirs de la chair et de la vanité.
Il s’agissait, pour moi, de savoir quelle voie j’allais emprunter le restant de ma vie. C’était bien du tournant décisif de ma vie dont il était question !
Dieu m’avait « démoli » — même si je ne m’en étais pas rendu compte, à l’époque. Mes revers répétés dans les affaires, mes échecs successifs, avaient eu raison de ma confiance en moi. J’avais l’esprit contrit. Mais le moi refusait de mourir. Il essayait de se relever d’une défaite cuisante, pour emprunter à nouveau la voie spacieuse et populaire de l’orgueil, et de ce monde.
Ce monde, j’en avais fait partie. Je ne me rendais pas encore compte que ce n’est pas celui de Dieu, mais celui de Satan. Je finis par comprendre qu’accepter la vérité divine revenait à sortir du monde — à m’en détacher et à renoncer à ses voies et, dans une large mesure, à perdre mes amis et mes associés de longue date. Abandonner ce monde, ses voies, ses préférences, ses plaisirs, c’était comme mourir. Et je ne voulais pas mourir. Je crois que l’une des plus grandes épreuves, pour tous ceux qui Dieu appelle, c’est de se détacher du monde. Je savais maintenant que la voie suivie par les hommes était mauvaise. Je savais que l’amende ultime c’était la mort. Or, je ne voulais pas mourir, à ce moment-là ! C’était une lutte pour la vie — une affaire de vie ou de mort. Pour finir, je perdis cette bataille, comme j’avais perdu toutes mes récentes batailles dans le monde, dans ces années-là.
Dompté, je finis par m’en remettre complètement à la miséricorde divine. S’Il voulait de ma vie, Dieu pouvait S’en servir ; je la Lui offrais. Il ne s’agissait pas d’un suicide physique, mais d’un sacrifice vivant, à employer comme bon Lui semblerait. Je me considérais désormais comme une épave humaine, comme un bon à rien.
Par Sa mort, Jésus-Christ avait racheté ma vie. Elle Lui appartenait réellement, et je Lui dis qu’Il pouvait en disposer.
À partir de ce moment-là, cette vie nulle et sans succès était propriété de dieu. Je ne voyais pas comment elle pouvait Lui être précieuse. C’était, s’Il le voulait, un instrument entre Ses mains, à employer comme bon Lui semblerait.
La JOIE de la défaite
Cette capitulation devant Dieu — ce repentir, cet abandon du monde, de mes amis et associés, et de tout — était la pilule la plus amère que j’aie jamais avalée. Pourtant, ce fut le seul médicament, de toute ma vie, à m’avoir jamais guéri !
Je commençais à me rendre compte que j’éprouvais une joie ineffable dans cette défaite totale. J’avais, en réalité, trouvé la joie dans l’étude de la Bible, dans la découverte de vérités nouvelles, jusque-là inconnues de moi. De plus, en me livrant sans condition à dieu avec un repentir sincère, je trouvai une joie indescriptible à accepter jésus-christ en tant que mon Sauveur personnel et mon Souverain Sacrificateur actuel.
Je voyais désormais les choses sous un jour nouveau. Pourquoi eut-il fallu que ma capitulation, devant mon Dieu et mon Créateur, fût une expérience difficile et douloureuse ? Pourquoi était-il douloureux de se soumettre à Dieu et d’obéir à Ses justes voies ? pourquoi ? Désormais, j’avais une autre attitude face à la vie.
De façon ou d’autre, je commençais à me rendre compte qu’une nouvelle communion et qu’une nouvelle amitié étaient nées dans ma vie. Je commençais à être conscient d’une relation et d’une amitié avec le Christ et avec Dieu le Père.
Lorsque je lisais et étudiais la Bible, Dieu me parlait ; désormais, je prenais plaisir à écouter ! Je me mis à prier, sachant qu’ainsi je m’adressais à Dieu. Mes rapports avec Lui n’étaient pas encore bien établis. Mais on apprend à mieux connaître quelqu’un d’autre par des relations constantes et des conversations continues.
Je continuai donc à étudier la Bible. Je me mis à écrire, sous forme d’articles, les choses que j’apprenais. Je ne pensais pas, à l’époque, que ces articles seraient un jour publiés. Je les rédigeais pour mon propre plaisir. C’était une manière d’apprendre davantage par l’étude.
À présent, à l’instar de l’apôtre Paul, je peux dire que « l’Évangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ … Mais, lorsqu’il plut à celui qui m’avait mis à part … de révéler en moi son Fils … aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et [n’allai point dans un séminaire, mais je fus enseigné (par écrit) par Jésus-Christ, la Parole de Dieu] » (Galates 1 : 11‑12, 15-17).
Voilà pourquoi j’ai dit que la pénible expérience à laquelle j’ai été soumis lors de cette étude originale et intensive était unique à notre époque. Je ne connais aucun dirigeant religieux qui ait obtenu ses enseignements de cette façon. Les enseignements religieux de ce monde ne viennent pas de dieu. Seul Dieu est infailliblement correct !
En 1927, pendant le printemps, je subis un « lavage de cerveau » complet. Mon esprit fut purifié de mes suppositions et croyances passées. Mais l’expérience avait été douloureuse !
À deux reprises, mes affaires florissantes s’étaient écroulées, me laissant désemparé.
Par la suite, j’ai dû reconnaître que mes convictions religieuses étaient contraires à la vérité divine. Non seulement ce que j’avais cru, mais aussi ce que croient les Églises !
J’avais été défait ! J’avais été amené à reconnaître mon insignifiance et ma nullité devant Dieu. J’avais été conquis par l’Éternel, tout-puissant et majestueux — et conduit à me repentir sincèrement, et à avoir une foi, en Jésus-Christ et en la parole divine, solide comme le roc. J’avais été amené à capituler sans condition devant Dieu et sa parole.
Je fus baptisé, et, recevant le Saint-Esprit de Dieu, mon esprit s’ouvrit à la joie inexprimable de connaître Dieu et Jésus-Christ — de connaître la vérité — et la chaleur de l’amour divin !
Ce que j’avais haï, désormais je l’aimais. J’éprouvais la joie la plus intense et la plus absorbante de ma vie à continuer à extraire ces « pépites d’or » de la vérité, contenues dans la parole de Dieu. Désormais naissait un enthousiasme nouveau pour l’étude des Écritures.
Je fus amené, au cours des années, depuis ma conversion, à comprendre la révélation divine de ces sept mystères bibliques qui ont plongé les hommes dans la perplexité, et à découvrir la seule et véritable Église de Dieu, fondée par Jésus-Christ le jour de la Pentecôte, en l’an 31 de notre ère.
Les évolutionnistes, les éducateurs, les scientifiques, les religieux se sont efforcés, en vain, de résoudre le mystère des âges (l’origine de la matière, de l’univers et de l’homme), le mystère de l’humanité (d’impressionnants accomplissements, à côté de maux insurmontables ; de grands esprits accomplissant l’incroyable, et en même temps incapables de résoudre les problèmes humains).
Le voile se lève maintenant sur les sept grands mystères sur lesquels l’humanité n’a cessé de s’interroger. ▪
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