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Comment l'Afghanistan pourrait aider Donald Trump à revenir à la présidence
Le cauchemar de l'Afghanistan continue de nous hanter. Il a poussé beaucoup d'entre nous à atteindre de nouveaux sommets d'incrédulité et de colère. Mais imaginez que vous assistez aux événements en Afghanistan en tant que membre de l'armée américaine.
Pendant 20 ans, les talibans, un ramassis d'environ 75,000 terroristes génocidaires, ont été l'ennemi juré. Plus de 2,000 milliards de dollars ont été dépensés pour combattre les terroristes islamistes en Afghanistan depuis 2001. Près de 2,500 soldats ont été tués au combat et plus de 20,000 ont été blessés. Au cours des deux dernières décennies, plus de 800,000 militaires ont servi en Afghanistan, dont beaucoup ont connu des souffrances et des sacrifices considérables. Le ministère des Anciens combattants estime que jusqu'à 20% des vétérans des guerres d'Afghanistan et d'Irak présentent des symptômes du syndrome de stress post-traumatique (SSPT).
Imaginez maintenant être un ancien combattant et voir deux décennies de sang, de labeur, de larmes et de sueur s'effiler en moins de deux semaines.
Imaginez regarder des vidéos de barbares talibans paradant dans les rues de Kandahar, vêtus de vos treillis, conduisant vos Humvees, pilotant vos hélicoptères Black Hawk, portant vos fusils d'assaut M-16. Imaginez regarder des terroristes écervelés à Kaboul accrocher votre drapeau sur des cercueils lors de funérailles fictives.
Imaginez que votre gouvernement remette tout simplement aux talibans les équipements militaires les plus puissants et les plus sophistiqués au monde pour une valeur de 85 milliards de dollars—des équipements et des armes créés pour vous donner l'avantage (et la confiance) sur le champ de bataille.
Imaginez que vous appreniez que des fonctionnaires de Biden viennent d'ordonner aux agences fédérales d'effacer de leurs sites Web les rapports et audits officiels qui documentent la quantité d'équipement militaire que l'Amérique a donné à l'Afghanistan et qui se trouve maintenant entre les mains des talibans.
Imaginez recevoir des appels téléphoniques ou des messages d'amis en Afghanistan, de traducteurs et d'interprètes afghans, et entendre leurs appels terrifiés et désespérés alors que les talibans font du porte-à-porte en torturant, violant et exécutant tous ceux qui ont soutenu l'Amérique.
Imaginez que vous apprenez que, lors de son départ, votre gouvernement a donné aux talibans une liste (une liste d’élimination) de citoyens américains, de détenteurs de green-card [carte de résident permanent aux États-Unis] et d'alliés afghans encore dans le pays.
Imaginez être un soldat et apprendre la décision irrationnelle de s'échapper de la base aérienne de Bagram au milieu de la nuit, et la décision stratégiquement horrible d'évacuer des dizaines de milliers de personnes de l'aéroport de la ville de Kaboul.
Imaginez que vous regardez des cercueils habillés du drapeau américain, contenant les cadavres défigurés de soldats américains, être transportés depuis la soute d'un avion C-17 Globemaster, et que vous voyez le président américain, affaissé, vérifier sa montre à plusieurs reprises.
Imaginez que vous apprenez que la demande de lecture au Congrès des noms des 13 soldats américains tués à Kaboul a été refusée par la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.
Imaginez que vous regardez la vidéo virale du lieutenant-colonel Stuart P. Scheller Jr. exprimant avec passion son « mécontentement et son mépris croissants » à l'égard du leadership militaire et de la totale « ineptie au niveau de la politique étrangère », et que vous apprenez ensuite que Scheller a été rétrogradé, puis mis à la retraite.
Imaginez que vous avez des amis et des membres de votre famille qui ont été interrogés par le Federal Bureau of Investigation [FBI—Bureau fédéral d’enquête], et même persécutés et emprisonnés, pour avoir assisté au rassemblement politique du 6 janvier à Washington, D.C., mais voir ensuite le président de l'Amérique s'en tirer à bon compte dans la plus grande gaffe militaire de l'histoire de l'Amérique.
Imaginez entendre l'administration Biden qualifier les talibans d'alliés dignes de confiance en Afghanistan (spécifiquement contre ISIS-K).
Pour ceux d'entre nous qui ne sont pas dans l'armée, il est probablement difficile de comprendre la fureur et le désespoir qui parcourent les forces armées américaines.
Pas avec les talibans, mais avec le gouvernement américain—avec Joe Biden et des personnalités comme Mark Milley, Lloyd Austin et Antony Blinken. Le flux constant de décisions et de politiques irrationnelles, autodestructrices et mortelles émanant des échelons supérieurs doit être profondément exaspérant et démoralisant.
Que faites-vous de ces émotions ? Quelles sont vos options ?
L'armée fonctionne selon un système de gouvernement par chaîne de commandement. Les ordres donnés au sommet passent par la chaîne de commandement et sont exécutés par les soldats à la base. Les ordres sont exécutés rapidement et précisément, et sans poser de questions. Cette forme de gouvernement est absolument cruciale, et elle fonctionne bien. Mais la chaîne de commandement fonctionne sur la confiance et l'obéissance.
L'Afghanistan a absolument démoli la confiance que de nombreux soldats américains avaient dans leurs hauts dirigeants, en particulier le commandant en chef. Il ne s'agit pas seulement des décisions fatales, mais aussi des mensonges et des tromperies, du double langage, du refus flagrant d'accepter les responsabilités. Le 1er septembre, M. Biden a qualifié l'Afghanistan de « succès extraordinaire ».
Bien sûr, ça l'était—pour les talibans.
Il est difficile de comprendre à quel point ce moment est difficile pour les vétérans de l'Amérique. Que se passe-t-il lorsque la foi et la confiance d'un soldat envers ses supérieurs disparaissent ? Quand il y a peu ou pas de confiance dans ceux qui sont au-dessus de vous, il est beaucoup plus difficile d'obéir—d'exécuter vos ordres. De faire son travail.
L'Afghanistan va plonger certaines personnes dans une crise existentielle. Cette crise a exposé de nombreux chefs militaires américains, non seulement comme des ignorants ou des indécis—mais aussi comme des membres actifs de la gauche radicale. Que faites-vous lorsque vous commencez à réaliser que les hommes au sommet sont corrompus, qu'ils soutiennent activement l'objectif de Barack Obama de transformer fondamentalement l'Amérique que vous servez et aimez ?
Ce sont quelques-unes des questions auxquelles les soldats américains sont confrontés. Dans les semaines et les mois à venir, nous verrons comment ils y répondront. Certains seront sans doute d'accord avec la refonte radicale de l'armée. D'autres accepteront, peut-être à contrecœur, l'adhésion de l'armée aux principes communistes et au politiquement correct, l'accent mis sur l'égalité des races et des sexes.
Mais beaucoup, au moins à un moment donné, commenceront à résister. Pour certains, la résistance signifiera le départ. Attendez-vous à ce que les chiffres de départ à la retraite montent en flèche.
Mais il existe une autre option. Cette option plaira à l'ancien combattant patriote, au militaire alarmé par l'orientation de son gouvernement et de son pays. Cette option convient parfaitement aux vétérans chargés d'émotions de frustration, de fureur et de désespoir.
Certains pourraient appeler cela un soulèvement ou un coup d'État militaire. Mais ces termes impliquent une action ou un mouvement anticonstitutionnel ou anarchique. Les anciens combattants qui soutiendraient une sorte de résistance militaire contre la gauche radicale diraient qu'ils défendent l'Amérique. Ils diraient qu'ils protègent la Constitution américaine, son héritage judéo-chrétien, la loi et l'ordre. Auraient-ils tort ?
Les anciens combattants et les militaires en service actif comptent parmi les Américains les plus patriotes que vous puissiez trouver. Beaucoup se sont engagés dans l'armée parce qu'ils avaient un sens aigu du devoir envers leur nation. Ils voulaient protéger l'Amérique. À quel moment certains anciens combattants considéreront-ils qu'il est de leur devoir de protéger l'Amérique en résistant activement au gouvernement américain et à sa guerre contre l'Amérique traditionnelle ?
Il faut un peu d'imagination pour voir une superpuissance moderne comme l'Amérique connaître une sorte de soulèvement militaire. Mais pensez, à cette époque en 2020, il était difficile d'imaginer ce qui s'est passé avec l'élection nationale. L'Amérique d'aujourd'hui est en territoire inconnu, politiquement, économiquement, socialement, culturellement et militairement. Nous devons être prêts à tout.
Dans le numéro de juillet de la Trompette, le rédacteur en chef, Gerald Flurry, a rappelé une fois de plus aux lecteurs la prophétie qui dit que Donald Trump—un type du temps de la fin du roi Jéroboam II de l'ancien Israël—reviendra à la présidence. Vous trouverez cette prophétie dans 2 Rois 14 et Amos 7.
M. Flurry a expliqué 2 Rois 14 : 28 et a livré quelques prévisions puissantes. « Et le reste des actes de Jéroboam, et tout ce qu'il fit, et sa puissance, comment il fit la guerre, et comment il recouvra pour Israël ce qui, de Damas et de Hamath, avait été à Juda, cela n'est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois d'Israël ? » (verset 28—version Darby). « Le verset 28 de 2 Rois 14 indique fortement que M. Trump récupère sa présidence par une sorte de guerre—et non par une élection. Il me semble certain que ceci se produira avant la prochaine élection présidentielle en 2024—à moins qu'il n'y ait une sorte de guerre et d'élection combinés. Mais 2 Rois 14 : 28 ne donne même pas un indice d'une élection. »
Combien d'anciens combattants ont la même opinion que Ross Schambon, un ancien tireur d'élite qui a servi en Afghanistan ? Parlant de l'administration Biden, il a déclaré récemment : « Ils rendent les armes en quelque sorte. Ils se rendent pour tout. Alors que le président précédent, lui, avait une colonne vertébrale » (c'est nous qui soulignons).
Fin août, plus de 90 généraux, amiraux et officiers militaires à la retraite ont signé une lettre exigeant la démission des principaux responsables militaires et de la Défense de Joe Biden, notamment le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, le président des Chefs d'état-major interarmées le général Mark Milley et le secrétaire d'État Antony Blinken. Il est difficile de voir Biden renvoyer ces hommes, ce qui soulève la question suivante—jusqu'où ces chefs militaires à la retraite sont-ils prêts à aller pour voir leurs demandes satisfaites ?
Partout en Amérique—dans les élections locales et régionales, sur Twitter, dans les réunions des conseils d'administration des écoles, dans les vidéos TikTok—nous voyons les preuves d'un mécontentement et d'un ressentiment croissants envers M. Biden et la gauche radicale. Le 31 août, la banque Chase—par suite d’une réaction nationale—a envoyé une lettre au général de corps d'armée à la retraite Michael Flynn pour s'excuser d'avoir annulé ses cartes de crédit et ses comptes bancaires.
Un esprit de résistance et de révolte s’enfle à travers l'Amérique—et dans l'armée américaine.
Dans son article, M. Flurry a exploré la signification de l’expression « fit la guerre » au verset 28. Il écrit : « Considérez combien ce mot est différent de ‘délivra’ au verset 26. M. Trump n'a pas dû faire la guerre, au sens propre du terme, pour délivrer Israël au cours de son premier mandat—bien qu'il ait dû se battre pour exposer toutes les enquêtes frauduleuses, les actes de trahison et les fausses mises en accusation. Il y a différentes façons de faire la guerre, mais l'indication est que récupérer la présidence peut exiger un travail considérable. Donald Trump devra se battre pour y arriver. Il ne s'agit pas nécessairement d'une action militaire, mais ça pourrait certainement l'être. »
Si vous ne l'avez pas fait, lisez « Que se passera-t-il une fois que Trump retrouvera le pouvoir ? » Par la même occasion, je vous encourage également à vous abonner à notre magazine imprimé gratuit The Philadelphia Trumpet (disponible en Anglais seulement). La seule façon de comprendre ce qui se passe en Amérique, en Afghanistan et dans ce monde, est d’examiner les événements à travers le prisme de la prophétie biblique. C'est exactement ce que fait The Philadelphia Trumpet.
Je conclurai avec une dernière déclaration de Gerald Flurry : « Le président Trump pourrait également conduire certains États à faire sécession de l'Union. Cela mènerait à une sorte de guerre. »
Certains pourraient penser que cela est extrême ou improbable. Mais est-ce vraiment le cas ?
Imaginez que vous fassiez partie des forces armées américaines en ce moment. Qui préféreriez-vous servir, et qui, selon vous, est le plus intéressé par votre sécurité et par la protection et la préservation de votre Amérique—Joe Biden et la gauche radicale, ou Donald Trump ?