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Cinq prophéties à surveiller
Le discours du président Obama du 4 juin accélérera l’accomplissement de plusieurs prédictions bibliques du temps de la fin. Nous en mettons cinq en lumière afin que vous gardiez un œil dessus.
Prophétie une: Le glas de l’Amérique
La connaissance de l’identité des nations est la clé à la compréhension de la prophétie du temps de la fin. (Vous pouvez avoir cette clé en nous faisant la demande d’un exemplaire gratuit du livre de Herbert Armstrong Les Anglo-Saxons selon la prophétie). Les prophéties de l’Ancien Testament, par exemple, prennent vie quand nous comprenons que le terme Israël fait référence à l’Amérique et au Commonwealth britannique actuels.
Le chapitre entier d’Ézéchiel 33 est une prophétie tragique sur la ruine d’Israël. Dans le verset 11, Dieu pleure la destruction de ces gens, en disant «Dis-leur: je suis vivant! dit le Seigneur, l’Éternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël?»
Le prophète Osée a vu un destin similaire pour les États-Unis et la Grande-Bretagne (Éphraïm). «L’orgueil d’Israël témoigne contre lui; Israël et Éphraïm tomberont par leur iniquité; Avec eux aussi tombera Juda» (Osée 5:5). Le prophète Jérémie a également parlé d’un temps de trouble sans précédent dans Jacob (aussi appelé Israël, ou les États-Unis). Il écrit: «Malheur! car ce jour est grand; Il n’y en a point eu de semblable. C’est un temps d’angoisse pour Jacob» (Jérémie 30:7).
Selon chacune de ces prophéties, nous savons que c’est le temps de la fin où les États-Unis sont dépouillés de leur puissance et de leur suprématie mondiale, et sont dépassés par leurs ennemis. Le discours du président Obama, au Caire, était un avertissement sûr que nous vivons maintenant dans ce temps!
Comme un commentateur l’a noté dans les Times, de Londres, il est devenu le premier dirigeant occidental, depuis Napoléon, à s’adresser à l’islam comme à un bloc unique, légalisant ainsi la vue islamique extrémiste selon laquelle le monde devrait être divisé le long de frontières religieuses. Dans son discours de 54 minutes, composé de 6 000 mots, pas une fois le président n’a utilisé le mot terrorisme. Son administration a soigneusement évité d’utiliser l’expression guerre contre la terreur—optant plutôt pour celle, obscurément formulée, de «opération de contingence à l’étranger». Ses tentatives répétées consistant à tendre une branche d’olivier à l’Iran, et au reste du monde islamique, envoient un signal indubitablement clair aux ennemis de l’Amérique: Les terroristes sont en train de gagner. Et ils le savent.
Jeffrey Kuhner, le président de l’Institut Edmund Burke, a écrit, au sujet de la signification mondiale du discours du Caire. «On s’en souviendra comme le moment pivot, dans l’histoire, où les États-Unis ont cessé d’être une superpuissance». «Sapée de sa confiance en soi et de son sens du destin grandiose, l’Amérique a préféré la politique d’apaisement à la confrontation, les mensonges au lieu de la vérité, l’illusion au lieu de la réalité» (les Washington Times, du 13 juin).
La position de l’Amérique dans le monde, idéologiquement, moralement, économiquement et géopolitiquement—surtout par rapport à l’islam radical—décline depuis des années. La capitulation de B. Obama, au Caire, était un signe très visible que l’Amérique manque de clarté morale pour discerner le bien et le mal, et de volonté mentale pour se lever contre la tyrannie.
Les ennemis de l’Amérique reconnaissent la faiblesse quand ils la voient. Les ouvertures du président au Caire, aussi sincères qu’elles aient été, n’aboutiront pas à de meilleures relations islamo-américaines ni ne porteront la paix aux gens du monde. Au lieu de cela, pour sa plus grande préoccupation, comme les Asia Times l’ont opiné, le président obtiendra «plus de mégalomanie de l’Iran, plus de triomphalisme des Palestiniens et moins de contrôle sur l’Iraq et l’Afghanistan… Il est difficile d’imaginer d’autre conséquence, qu’une forte diminution de l’influence américaine» (2 juin).
Prophétie deux: L’ascension du roi du sud
L’ascension de l’Iran, et de l’islam radical, et leur affrontement inévitable avec une superpuissance européenne menée par l’Allemagne est la prophétie dominante de Gerald Flurry et de la Trompette. La prophétie se trouve dans Daniel 11:40: «Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires; il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera.»
La République islamique d’Iran est la tête du réseau international du terrorisme islamique—c’est le «roi du sud» bibliquement prophétisé. Ce réseau radical, comme le dit l’Écriture, pratique une politique étrangère «arrogante», ou combative. Y a-t-il une meilleure façon de décrire l’Iran?
L’Iran cherche la destruction de l’État juif. Il ravitaille le Hamas à Gaza et en Cisjordanie, les groupes terroristes palestiniens à l’intérieur d’Israël et le Hezbollah au Liban. Il a compliqué les efforts américains en Iraq et s’ingère en Afghanistan et au Pakistan. Son programme d’armes nucléaires avance rapidement, et il a été raccordé aux programmes nucléaires de la Syrie et de la Corée du Nord. L’Iran est la principale menace à la paix en Israël et au Moyen-Orient—et en de nombreuses façons, même dans le monde entier.
Le président Obama a ignoré cette réalité dans sa déclaration du Caire. Plutôt que de critiquer la politique étrangère belliqueuse de Téhéran, B. Obama a garanti sa perpétuation en signalant que l’Amérique est prête à étreindre l’Iran tel qu’il est. Sur la question nucléaire, par exemple, B. Obama a déclaré que l’Iran a le droit de développer la puissance nucléaire. Cependant, il reste naïvement engagé dans la recherche d’un «monde dans lequel aucune nation ne détiendrait d’armes nucléaires».
Puis il y a l’Égypte. Le verset 42 de Daniel 11 explique bien que l’Égypte sera alignée sur l’Iran et le roi du sud. C’est pourquoi la Trompette a dit pendant des années qu’un changement radical se produira bientôt dans la politique égyptienne, dans la mesure où H. Moubarak (un allié de l’Occident) fera place à un gouvernement islamique radical, au Caire, qui s’alliera à Téhéran.
Dans l’auditoire, au Caire, se trouvaient des membres des Frères musulmans (fm), un groupe islamiste radical avec des racines terroristes, et principale opposition politique au président Moubarak. Le quotidien égyptien Al-Masri Al-Youm a dit le 4 juin que B. Obama a rencontré des responsables des fm à Washington au début de cette année. Certainement, les ouvertures de Washington vers les Frères n’aideront pas le président de l’Égypte, qui lui-même n’a pas assisté au discours du 4 juin.
Les Palestiniens, également, ont une bonne raison de célébrer le discours musulman historique de B. Obama. Comme nous l’avons souvent souligné, l’affrontement prophétisé entre le roi européen du nord et le roi du sud mené par l’Iran tournera essentiellement autour de Jérusalem. Avec le président Obama disant au monde islamique que l’Amérique «n’accepte pas la légitimité de la poursuite de la colonisation israélienne», et qu’il est «temps que ces colonisations s’arrêtent», il n’est pas étonnant que le chef palestinien Mahmoud Abbas, qui a rejeté une offre israélienne généreuse pour l’indépendance palestinienne l’année dernière, ne se rue pas pour rencontrer le nouveau gouvernement d’Israël. Il est content de s’enfoncer dans un fauteuil, et de regarder B. Obama et B. Netanyahu s’empoigner.
La Bible révèle que ni l’Amérique ni Israël n’affronteront ce roi du sud prophétisé. Cette tâche sera laissée au roi du nord, une superpuissance européenne d’inspiration catholique, conduite par l’Allemagne (pour en savoir plus, faites-nous la demande de L’Allemagne et le Saint Empire romain).
En fermant les yeux sur les actions de Téhéran, dans son discours du Caire, B. Obama enhardit la politique étrangère «arrogante» de l’Iran, rendant inévitable l’affrontement spectaculaire prophétisé dans Daniel 11:40.
Prophétie trois: Rompre la fraternité
L’histoire biblique témoigne du rapport familial entre Manassé (l’Amérique) et Juda (le peuple juif)—ce qui explique les liens historiques entre ces nations. Pourtant la prophétie biblique dit que dans le temps de la fin cette fraternité historique sera rompue. Dans Zacharie 11:14, Dieu dit qu’Il va «rompre la fraternité entre Juda [l’État d’Israël actuel] et Israël [essentiellement les États-Unis et la Grande-Bretagne]».
Dans son discours du Caire, le président Obama a dit que les liens historiques entre les États-Unis et Israël ont été fondés sur les aspirations juives pour une patrie qui ont été «enracinées» dans la tragédie de l’Holocauste. Il s’est trompé. En fait, les aspirations juives pour un État sont non seulement antérieures à l’ère de Adolf Hitler, de plus elles sont antérieures au mouvement sioniste. Leur histoire dans le territoire sur lequel leur pays est construit remonte aux temps bibliques.
Les Palestiniens ont réinventé cette histoire, en prétendant que les Juifs n’ont aucun droit légal ou historique sur leur patrie, et que l’Israël actuel n’existe qu’à cause de la culpabilité de l’Europe après l’Holocauste. Au Caire, le président Obama a légitimé cette propagande arabe.
Il y a neuf ans, le président Bill Clinton et le Premier ministre Ehud Barak ont offert aux Palestiniens 94 pour cent de la Cisjordanie, tout Jérusalem-est, et le contrôle illimité du mont du Temple. En guise de réponse rapide, le lauréat du prix Nobel, Yasser Arafat, a lancé une campagne ensanglantée, qui a duré cinq ans, faite de rockets, de coups de feu de tireurs embusqués et d’attentats-suicides dirigés essentiellement vers des civils, et qui ont tué plus de 1 000 Juifs.
L’année dernière, le canard boiteux qu’était le Premier ministre Ehud Olmert a offert aux Palestiniens 93 pour cent de la Cisjordanie et d’autres avantages qui se sont élevés à encore plus de terrain que ce qui était offert en 2 000, même après une décennie de croissance naturelle dans les colonisations israéliennes. Néanmoins, le porte-parole de Mahmoud Abbas a qualifié la proposition israélienne de «gaspillage de temps», et a dit que cela démontrait un «manque de sérieux» de la part d’Israël.
Il est clair que ce n’est pas l’activité de la colonisation qui obstrue le processus de paix. Tout de même, pendant son discours du Caire, le président Obama a demandé à Israël de geler jusqu’à la croissance naturelle de ses colonies existantes en Cisjordanie, sans qu’il soit formulé une seule demande à l’Autorité palestinienne.
Pourquoi les États-Unis veulent-ils soulever maintenant la question marginale, de la croissance de la colonisation, au début de leur programme relatif au Moyen-Orient? Parce que Washington voulait faire naître une crise avec Israël, comme Stratfor l’a noté le 8 juin. De cette manière, B. Obama ne donnerait aucune importance à la réponse d’Israël. Si B. Netanyahu cède, les États-Unis auront imposé leur volonté à Israël. Et si B. Netanyahu ne cède pas (ce qui est beaucoup plus probable, en considérant la prophétie), B. Obama peut faire naître une brouille entre les États-Unis et Israël, et ensuite «utiliser cette rupture comme un levier pour les États islamiques», a noté Stratfor.
Le président Obama est allé au Caire à la recherche d’un «nouveau commencement» dans le rapport entre les États-Unis et le monde musulman. Ce faisant, les États-Unis ont efficacement mis fin à leur alliance fraternelle et stratégiquement cruciale avec Israël. Ce lien «incassable» entre l’Amérique et Israël, malgré les assurances du président, est maintenant brisé. Israël sait qu’il a été abandonné par les États-Unis.
Prophétie quatre: Israël appelle à l’aide l’Allemagne
Une prophétie reliée au temps de la fin est trouvée dans Osée 5:13: «Éphraïm voit son mal, et Juda ses plaies; Éphraïm se rend en Assyrie, et s’adresse au roi Jareb; mais ce roi ne pourra ni vous guérir, ni porter remède à vos plaies».
La blessure d’Osée 5:13 est le processus «de paix» mal nommé (faites-nous la demande d’un exemplaire gratuit de Jérusalem selon la prophétie pour en avoir une explication). Depuis le coup d’envoi de sa stratégie «une terre-pour-la-paix», à Oslo, en 1993, Israël n’a fait que subir une plus grande violence, et la mort. Le vide qu’il a laissé en se retirant du Sud-Liban et de la Bande de Gaza a été rempli par les mandataires les plus meurtriers de l’Iran, le Hezbollah et le Hamas. Au moins 1 500 citoyens israéliens ont été assassinés par les terroristes pendant ce temps. Et avec le Hezbollah et le Hamas qui amassent avec acharnement un arsenal beaucoup plus destructeur, le décompte des morts sera inévitablement plus important.
Néanmoins, le président Obama exerce une énorme pression sur Israël afin qu’il gèle toute croissance de la colonisation, et cède plus de terre aux Palestiniens et aux Syriens.
C’est pourquoi dans Osée, Dieu dit que Juda, après être mortellement blessé par le processus de paix, cherchera l’aide de l’Assyrie (l’Allemagne) plutôt que celle des États-Unis. Cette prophétie fournit une preuve de plus du manque croissant de pertinence de l’Amérique dans le monde, particulièrement pour son ancien allié Israël. Privé d’autres options, les Juifs chercheront l’aide de la puissance même qui a perpétré le plus grand crime contre eux, à notre époque.
La blessure incurable de l’État juif aura bientôt pour résultat qu’Israël se tournera, désespéré, vers l’Union européenne dirigée par l’Allemagne pour obtenir de l’aide—un mouvement qui déclenchera le début de la grande Tribulation (Matthieu 24:21-22).
Mais avant cela, la moitié de Jérusalem sera prise par la force.
Prophétie cinq: La division en deux de Jérusalem
Zacharie 14:2 nous dit: «Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem; la ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville».
Selon cette prophétie, une insurrection palestinienne dominée par le Hamas, appuyée par l’Iran, prendra la moitié de Jérusalem par la force peu de temps avant que le Messie ne mette les pieds sur le mont des Oliviers (verset 4). Ainsi, nous pouvons déduire qu’Israël ne cèdera pas à la pression de Washington, et ne distribuera pas le peu de terre qu’il lui reste. Dans la mesure où l’alliance israélo-américaine aura souffert, de même souffrira la capacité de l’Amérique à dicter des conditions à Israël.
Dans son discours du Caire, le président Obama a accru l’espérance parmi les Arabes que Jérusalem serait leur. Pendant ce temps, un nombre grandissant d’Israéliens ont perdu foi dans la stratégie d’une terre-pour-la-paix.
Au cours de la décennie passée, il semblait par moments qu’Israël renoncerait volontiers à Jérusalem-est à la table des négociations. En décembre 2005, un sondage publié par Yedioth Ahronoth constatait qu’environ la moitié des Israéliens soutenait l’idée du renoncement aux parties arabes de Jérusalem-est si cela pouvait solidifier un arrangement de paix avec les Palestiniens. L’ancien Premier ministre Ehud Olmert a dit qu’Israël devrait un de ces jours renoncer à son rêve d’une Jérusalem éternellement unie sous la souveraineté juive, et des rumeurs ont circulé disant que son gouvernement concevait un plan pour diviser la ville.
Comparez cela avec la situation dans laquelle nous nous trouvons subitement aujourd’hui. Le conservateur Benjamin Netanyahu est de nouveau le Premier ministre d’Israël. Dans sa réponse très attendue au discours du Caire du président Obama, B. Netanyahu a laissé la porte entrouverte pour le développement d’un État palestinien, mais seulement si cet État est démilitarisé, et si ses chefs reconnaissent Israël comme l’État du peuple juif. B. Netanyahu a ajouté: «Israël a besoin de frontières défendables, et Jérusalem doit rester la capitale unie d’Israël.»
Comme nos lecteurs réguliers le savent, nous nous attendions à ce que cette ligne de position plus dure émerge en Israël. Avec le nouveau gouvernement d’Israël non disposé à transiger sur Jérusalem, et les attentes grandissantes des Arabes d’un État souverain en vue, la scène est maintenant dressée pour que Zacharie 14:2 s’accomplisse. ▪