Le président Donald Trump lève le poing alors qu’il revient à la Trump Tower. [TIMOTHY A. CLARY/AFP VIA GETTY IMAGES]
Ce qu’il faut savoir après le verdict de culpabilité de Trump
L’ancien président des États-Unis Donald Trump a été reconnu coupable des 34 chefs d’accusation retenus contre lui dans le cadre d’un procès à New York concernant une affaire de confidentialité. Que signifie cette évolution, et quelle est la prochaine étape pour Donald Trump et les États-Unis ?
De quoi est-il reconnu coupable ? Donald Trump a été accusé d’avoir falsifié des documents commerciaux afin de dissimuler un crime. Quel crime ? Cette question a été laissée à l’imagination des jurés. Le juge leur a explicitement dit qu’ils n’avaient pas besoin d’être d’accord sur la nature de ce crime pour déclarer Donald Trump coupable.
Le procès a clairement montré qu’il avait un rapport avec le versement présumé de pots-de-vin à l’actrice pornographique Stephanie Clifford, connue sous le pseudonyme « Stormy Daniels ». Verser de l’argent dans le cadre d’un accord de confidentialité est peut-être une pratique louche, mais qui n’a rien d’illégal. Certains affirment qu’il s’agit d’une infraction à la loi sur le financement des campagnes électorales, faisant valoir que le paiement constituait une contribution illégale à la campagne de Trump. D’autres parlent de fraude fiscale. Quoi qu’il en soit, selon l’accusation, Donald Trump cherchait à dissimuler un autre délit en déclarant le paiement comme « frais juridiques ».
Pourquoi 34 chefs d’accusation ? Chaque facture, chaque chèque et chaque écriture dans les comptes de l’entreprise a été comptée comme une charge distincte.
Donald Trump ira-t-il en prison ? La sentence sera prononcée le 11 juillet, juste avant la convention nationale républicaine programmée pour le 15 juillet. Il risque jusqu’à quatre ans de prison pour chaque chef d’accusation, soit un maximum de 20 ans. Il s’agit d’un crime de « classe E » à New York, le type le moins grave. Dans des circonstances normales, une personne coupable de sa première infraction et accusée de ce type de délit n’irait pas en prison. Mais ce ne sont manifestement pas des circonstances normales.
Quels autres aspects de ce procès furent inhabituels ?
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Le témoin vedette, Michael Cohen, a admis avoir volé Donald Trump. Il a également été dénoncé pour avoir menti au tribunal.
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Mme Clifford a longuement témoigné sur les détails salaces de sa prétendue rencontre avec M. Trump et a même laissé entendre qu’il l’avait violée. Normalement, un témoignage portant sur une autre question susceptible d’inciter le jury à un parti pris n’est pas autorisé.
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La fille du juge Juan Merchan est à la tête d’une entreprise qui compte Joe Biden, Kamala Harris et d’autres démocrates parmi ses principaux clients. Le juge Merchan a lui-même fait un don à la campagne de Joe Biden. Face à ceux qui réclament sa récusation, il a refusé.
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Quatre-vingt-dix pour cent des électeurs de la ville de New York ont voté pour Joe Biden en 2020, ce qui signifie que le jury a probablement penché fortement contre le président Trump.
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Le juge Merchan a également limité les dépositions des témoins de la défense. Un expert en violations des lois sur le financement des campagnes électorales, qui a affirmé que Trump n’avait commis aucun crime sous-jacent, n’a pas été autorisé à témoigner.
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À plusieurs reprises, Merchan a émis des ordonnances de silence à l’encontre du président Trump pour l’empêcher de parler du procès.
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Merchan aurait donné aux jurés des instructions détaillées mais, fait inhabituel, ne leur a pas permis d’imprimer ces instructions.
Que pense la gauche du procès ? Plusieurs commentateurs anti-Trump se sont plaints de la nature partisane des poursuites.
Trump est poursuivi parce qu’il a versé de l’argent à une maîtresse en échange de son silence ; il est inconcevable qu’il aurait été poursuivi pour cela s’il n’avait jamais été candidat.
—Jonathan Chait, chroniqueur au New York MagazineJe pense que le caractère et la conduite du président Trump le rendent inapte à exercer ses fonctions. Malgré cela, je pense que le procureur de New York se donne du mal pour dresser des accusations criminelles contre lui, dans un but politique. »
—Mitt Romney, sénateur républicain « Jamais Trump »M. Bragg […] a construit l’une des affaires pénales les plus controversées et les plus médiatisées de l’histoire américaine sur les fondations les plus incertaines. Et ces fondations pourraient s’effondrer en poussière si les tribunaux rejettent ses arguments juridiques sur une question de droit véritablement ambiguë.
—Ian Millhiser, correspondant principal de Vox
D’autres politiciens ont-ils fait la même chose ?
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La campagne de Barack Obama pour l’année électorale de 2008 a été condamnée à une amende de 375 000 dollars par la Commission électorale fédérale en raison d’une violation des règles de financement de campagne.
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La candidate à la présidence, Hillary Clinton, a utilisé un serveur de messagerie privé lorsqu’elle était secrétaire d’État. Elle a supprimé 33 000 messages et détruit des appareils pour dissimuler l’historique de ses messages. Le directeur du Bureau fédéral d’enquête, James Comey, a déclaré qu’elle et son équipe avaient été « extrêmement négligentes dans leur traitement d’informations très sensibles et hautement confidentielles », mais il a refusé d’insister sur son inculpation parce qu’il ne pensait pas qu’elle avait « l’intention d’enfreindre les lois ».
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Et puis, bien sûr, il y a l’affaire bien plus importante du dossier Steele, qui a vu Obama travailler avec les forces de l’ordre pour concocter de fausses accusations de collusion avec la Russie afin d’essayer d’évincer un président en exercice.
Donald Trump peut-il encore se présenter à l’élection présidentielle ? Oui. Même s’il est emprisonné, rien ne l’empêche de se présenter aux élections. D’ailleurs, le site internet de sa campagne est tombé en panne immédiatement après le verdict, car de nombreuses personnes essayaient de faire des dons.
Donald Trump peut-il faire appel ? Oui. De nombreux éléments inhabituels de ce procès pourraient constituer des raisons pour faire appel. C’est au juge qu’il appartiendra de décider si les sanctions entreront en vigueur avant ou après l’appel. M. Trump pourrait être emprisonné même s’il est en mesure de faire appel et d’obtenir l’annulation de la condamnation.
Que dit la Bible ? En nous basant sur la prophétie biblique, nous avons prédit que Donald Trump reviendra.
Une clé essentielle pour comprendre les événements du temps de la fin est de savoir que la Grande-Bretagne et les États-Unis descendent des tribus de l’ancien Israël biblique. Notre livre gratuit, Les Anglo-Saxons selon la prophétie, en fournit la preuve. Ces nations jouent un rôle important dans le plan de Dieu pour amener le monde entier à Lui.
Dieu est impliqué dans les événements de ce monde, mais Satan l’est aussi, et Jésus-Christ l’appela « le prince de ce monde » (Jean 12 : 31 ; 14 : 30 ; 16 : 11). Les nations d’Israël ont eu l’occasion de donner un exemple de piété, en démontrant au monde que le mode de vie de Dieu conduit à la sécurité et à la prospérité. Pourtant, elles ont choisi de désobéir.
Malgré cela, Dieu a promis à Israël une prospérité physique massive. Ces bénédictions ont été retardées jusqu’à l’époque moderne, mais elles se sont bel et bien accomplies. Les bénédictions de la liberté et de la prospérité ont permis au message de Dieu de se répandre.
Or, le « prince de ce monde » est toujours là, et il s’oppose à tout ce que Dieu fait. Si la liberté d’expression et l’État de droit peuvent être réduits à néant, il en va de même pour l’Œuvre de Dieu.
Satan attaque donc les nations d’Israël. Dieu permet ces attaques à cause de notre désobéissance. Mais cette punition est soigneusement calibrée. Dieu veut que son message d’avertissement soit diffusé un peu plus longtemps. Il utilise donc Donald Trump pour sauver temporairement l’Amérique.
Cela ne veut pas dire que Trump est juste—il a en effet d’importants défauts de caractère—pourtant, Dieu se sert de lui.
Plusieurs prophéties bibliques spécifiques en parlent. Elles montrent également que ce processus ne sera pas facile. Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a écrit que la prophétie de 2 Rois 14 : 28 montre que Trump « doit faire la guerre pour récupérer sa présidence. Après avoir utilisé le mot sauver […] il utilise une expression encore plus forte : faire la guerre. […] Le mot “guerre” peut avoir diverses significations, mais ceci indique que la reconquête de la présidence peut nécessiter des combats considérables. Donald Trump devra se battre pour cela. »
La gauche radicale utilise tous les moyens possibles pour empêcher Donald Trump d’accéder au pouvoir. Il semble que même cette condamnation ne suffira pas. Ne vous attendez pas à ce qu’ils abandonnent tranquillement. La « guerre » s’intensifiera.
D’autres aspects de ces prophéties indiquent que la Cour suprême pourrait jouer un rôle dans le retour de Trump au pouvoir. Si sa condamnation est confirmée par la cour d’appel de New York, il pourrait faire appel devant la Cour suprême. D’autres aspects clés de l’opération pour s’en prendre à Trump pourraient également finir devant la Cour suprême.
La Cour suprême pourrait-elle jouer un rôle décisif dans cette guerre ? C’est certainement possible, et la gauche le voit aussi, ce qui explique pourquoi des juges conservateurs comme Clarence Thomas et Samuel Alito font l’objet d’attaques aussi virulentes.
En fin de compte, lorsqu’il est question de ce procès, le rôle de Dieu dans ces événements est la vérité la plus importante que vous devez connaître. Elle montre ce qui va suivre et révèle le seul véritable espoir pour l’Amérique. Notre livre L’Amérique sous attaque explique tout cela, en vous présentant toutes les prophéties clés qui vous permettront de comprendre. Demandez votre exemplaire gratuit.