Département d'État des États-Unis
Capitaliste ou communiste ? « Choisissez ce qui fonctionne ! »
Le président des États-Unis Barack Obama a alimenté la controverse en mars quand il a suggéré à un auditoire de jeunes argentins qu’ils ne devraient pas se laisser prendre par des conflits idéologiques entre capitalisme et communisme. Au lieu de cela, il a vivement recommandé à la prochaine génération de dirigeants argentins de poursuivre une économie mixte qui utilise les meilleurs morceaux des théories communiste et capitaliste.
Lors d’une rencontre, à l’hôtel de ville, avec la Young Leaders of the Americas Initiative, à Buenos Aires, le président américain a conseillé : « Si souvent dans le passé il y a eu une nette division entre gauche et droite, entre capitalisme, communisme ou socialisme. Et particulièrement dans les Amérique, il y a eu un grand débat, OK ? Oh, vous savez, vous êtes un chien de Yankee capitaliste et oh, vous savez, vous êtes un fou de communiste qui va ôter à tous la propriété. Je le vois bien, ce sont là des arguments intellectuels intéressants, mais je pense que pour votre génération, vous devriez être pratiques et choisir à partir de ce qui fonctionne. Vous ne devez pas vous inquiéter de savoir s’il convient parfaitement à la théorie socialiste ou à la théorie capitaliste—vous devriez juste décider de ce qui fonctionne ».
Le président Obama a développé un peu plus en disant que le système communiste de Cuba sous le dictateur Raúl Castro a fait un « grand progrès » en fournissant à tous les citoyens un libre accès à l’éducation de base et aux services médicaux. Il a dit que les Cubains « devraient être félicités » pour cet « énorme accomplissement ». Il a ajouté qu’il croyait que les « économies qui ont le plus de succès sont enracinées dans un système basé sur le marché », ainsi une économie idéale devrait avoir un secteur privé soumis à la surveillance de la communauté (c’est-à-dire du gouvernement).
Deux jours plus tôt, le président Obama tenait une conférence de presse à côté de R. Castro, à la Havane. Là, il a promis de ne jamais imposer les idéaux américains aux Cubains. Au lieu de cela, il espérait que l’Amérique et Cuba pourraient apprendre de l’exemple de l’autre sur les droits de l’homme ! Il a cité la liberté d’expression, la liberté de réunion et la liberté religieuse comme des valeurs américaines importantes. Il a, également, a dit qu’il était d’accord avec R. Castro sur le fait que l’éducation, les soins médicaux, et les pensions fournis par le gouvernement, sont aussi des droits de l’homme.
Alors que le président Obama s’approche de la fin de son deuxième mandat, il devient plus honnête à propos de sa vue radicale du monde. Pendant la majorité de sa présidence, M. Obama s’est abstenu d’admettre ouvertement son dédain pour un gouvernement constitutionnellement limité. Maintenant, il commence à admettre, ouvertement, qu’il pense que la théorie économique communiste a quelques bons points.
Comme le président Obama l’a suggéré en Argentine, il est peut-être dans le processus consistant à utiliser la théorie communiste pour circonvenir et remplacer le traditionnel gouvernement constitutionnellement limité de l’Amérique, et son système de contrôles, d’équilibres et de séparation des pouvoirs.
Une fois que le gouvernement fédéral aura le pouvoir de réguler le système éducatif, le système des soins de santé et le secteur privé, le seul garant de la liberté sera la bienveillance du dirigeant. La description que le président Obama fait d’une nation avec un système éducatif d’État, un secteur de soins médicaux d’État et un secteur privé sous surveillance de l’État ne convient pas à un capitalisme de style Adam Smith ni à un communisme de style Karl Marx. Il convient au marché d’économie mixte socialiste d’une bureaucratie autoritaire de style chinois ! ▪