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Canada : plus de preuves que le multiculturalisme ne fonctionne pas
Lorsque le président Donald Trump a récemment annoncé une restriction temporaire sur les réfugiés en provenance de sept pays musulmans, beaucoup ont été indignés. Cet acte va à l'encontre de ce que beaucoup considèrent comme un pilier fondamental de la démocratie: l'inclusion et la diversité. Ici au Canada, le Premier ministre Justin Trudeau a pris à Twitter presque immédiatement, en annonçant : « Pour ceux qui fuient la persécution, la terreur et la guerre, les Canadiens vous accueillent, peu importe votre foi. La diversité est notre force. »
M. Trudeau croit que le Canada est le premier État post-national au monde. Dans une entrevue de 2015 avec le New York Times, il a déclaré: « Il n'y a pas d'identité centrale, pas de courant dominant au Canada. » C'est une déclaration remarquable : le Premier ministre du Canada semble croire que sa nation est liée par des valeurs libérales—telles que l'ouverture d’esprit, le respect et la compassion—plus que les valeurs traditionnelles, telles que la loyauté à sa religion ou l'histoire et la culture nationales.
Maintenant, considérez la récente attaque horrible dans la ville de Québec. Le 29 janvier, un homme est entré dans une mosquée et a commencé à tirer sur ceux qui étaient à l’intérieur. Alexandre Bissonnette, un Canadien français, a tué six hommes et en a blessé 19 autres avant qu’il s’est finalement rendu à la police. Le Washington Post a rapporté que Bissonnette était « un nationaliste ardent et un partisan fervent de la politicienne française d'extrême droite Marine Le Pen » et qu'il « était connu par des militants au Québec pour avoir pris des positions contre le féminisme et les réfugiés ». Un voisin a dit qu'il était turbulent et obsédé par des jeux informatiques violents.
Le Premier ministre Trudeau a rapidement condamné l'attaque, qualifiant cela d'attentat terroriste contre des musulmans canadiens. Il y a eu une vague de soutien de la part des Canadiens partout au Canada, avec des veillées organisées dans plusieurs villes.
Une telle solidarité est touchante, mais est-ce vraiment une preuve que les Canadiens sont vraiment unis contre la discrimination et la violence contre les minorités ? Bissonnette est évidemment un homme troublé et méchant, et il correspond au profil de tant d'autres tireurs fous qui font les manchettes : Il était un solitaire, passionné par les jeux vidéo violents, et raciste. On nous dit que Bissonnette est unique, et qu'il a été ostracisé de la société, et qu’il n’est pas vraiment représentatif de la société autour de lui. Mais est-ce vraiment vrai ?
Plus les détails de cette attaque émergent, plus il devient évident que le Canada n'est pas le pays pacifiste et post-national que M. Trudeau croit qu’il est. Contrairement à l'affirmation selon laquelle au Canada « il n'y a pas d'identité centrale », beaucoup de Canadiens semblent avoir un fort sentiment d'identité et sont protecteurs de cette identité lorsqu'ils croient qu'elle est menacée. Les faits le prouvent. Selon Global News, au début de 2016, le nombre de crimes haineux commis chaque année contre des musulmans-Canadiens a plus que doublé au cours des trois dernières années. Selon les données de Statistique Canada, le nombre de crimes haineux contre les musulmans a augmenté entre 2012 et 2014, même si le nombre total de crimes haineux a diminué au cours de cette période.
Selon le service de police de Montréal, dans les 72 heures après la fusillade de Bissonnette, 29 crimes haineux ont été signalés à Montréal. Un homme a été arrêté pour avoir bombardé d’œufs une mosquée à Montréal. La ville de Montréal est situé à seulement deux heures de route de l’endroit où la fusillade a eu lieu trois jours plus tôt.
À la suite de ces événements, la province de Québec, en particulier, fait face à des questions difficiles. Le Québec est la seule province au Canada qui a lutté pour préserver son identité culturelle française. Elle l’a fait depuis que le Canada a été fondé comme nation. Les langues nationales du Canada sont l'anglais et le français.
Bien qu'une grande partie du Canada anglophone ait adopté le multiculturalisme, les Québécois ont travaillé fort pour empêcher des poches de sous-cultures se développant aux côtés de leur propre culture. En fait, limiter la présence d'autres cultures est la politique du gouvernement du Québec. En 2010, les membres du parti libéral provincial ont tenté de présenter un projet de loi proposant une interdiction du voile facial pour ceux qui travaillent dans des emplois du gouvernement. Alors que le projet de loi n'est jamais devenu loi, il a été soutenu par 95 pour cent du public (à travers le reste de la nation le soutien était de 80 pour cent). Puis en 2013, le Parti Québécois nationaliste a tenté d'introduire une Charte des valeurs, qui interdirait tous les symboles religieux visibles sur les employés du secteur public. Ce projet de loi, aussi, n'est jamais devenu une loi. Cependant, un projet de loi semblable fait son chemin à travers l'Assemblée générale du Québec. En octobre de l'année dernière, une proposition a été soumise à la ville de Montréal pour développer une «communauté musulmane» comprenant 100 demeures. Les résidents locaux ont immédiatement résisté. Même le Premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a rejoint le chœur de l'opposition.
Alors que le reste du Canada s'est permis de devenir une nation balkanisée de dizaines de communautés différentes, chacune ayant sa propre personnalité religieuse et culturelle, le Québec a travaillé fort pour préserver son identité française. Visitez n’importe quelle grande ville canadienne et vous verrez une métropole occidentalisée composée de personnes de nombreuses races, religions et cultures. Visitez les banlieues de ces villes, et vous trouverez des enclaves entières habitées par des personnes des mêmes groupes ethniques ou religieux. Visitez le Québec, cependant, et vous avez l'impression d'être entré dans un pays entièrement différent. Les enseignes sont en français, les gens parlent principalement le français, et certains vont même vous ignorer si vous leur parlez en anglais.
En dehors du Québec, le Canada est rempli de villes et villages où plusieurs peuples et races—chacune avec sa propre culture, religion et patrimoine unique—existent côte à côte. Pour M. Trudeau et d'innombrables autres, c'est une réalité positive. Mais est-ce ?
Que se passe-t-il lorsqu’un segment de la société estime que sa culture est plus importante, et empêche les autres de l’intégrer et de le changer ? Que se passe-t-il lorsqu'un groupe estime qu'il est supérieur aux autres ? Ceci est la vraie question dont le Canada doit faire face en ce moment !
Le multiculturalisme a-t-il rendu le Canada plus fort ? Une évaluation honnête conduit à une réponse: Non !
Il suffit de regarder les événements récents dans toute l'Europe. Il y a de l’agitation civile en masse et de la méfiance à travers presque toutes les nations européennes. Des groupes nationalistes surgissent partout, protestant contre l'immigration incontrôlée. Les gens ont peur que des terroristes ne s'introduisent avec les immigrants, ce qui est déjà arrivé. Cela ne veut pas dire que chaque immigrant est un terroriste. Mais les terroristes admettent ouvertement de faire leur chemin vers l'Europe au milieu des flux d'immigrants. Les Canadiens pensent-ils que cela ne peut pas se produire au Canada ? D'autres exemples incluent la Yougoslavie, le Rwanda et même la Syrie. L'histoire montre que les sociétés multiculturelles échouent toujours.
La Trompette a longtemps prévu que l'Amérique, la Grande-Bretagne et les pays du Commonwealth, particulièrement le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud, se dirigent vers des temps troublants. Bien que l'on mette beaucoup l'accent sur les événements aux États-Unis, le Canada aussi fera face aux mêmes problèmes prophétisés de frapper l'Amérique et la Grande-Bretagne. Le multiculturalisme ne va pas rendre le Canada plus fort. Au fil du temps, attendez-vous de voir plus de violence liée à la race au Canada. Comme l’a écrit la Trompette en 2008:
La balkanisation du Canada a largement dépassée la fracture Est-Ouest français-anglais. Maintenant, les villes du Canada sont également taillées en petits morceaux. Et à mesure que ces enclaves monoculturales grandissent en nombre, elles exercent une influence politique croissante. Le résultat : Les lois et les traditions nationales sont en train de changer au détriment de la majorité afin de ne pas offenser la minorité.
Près de 10 ans plus tard, la question commence à devenir violente à mesure que ces nombreuses enclaves commencent à s’opposer les uns contre les autres.
Cependant, il y a un grand espoir pour l'avenir. Le Dieu qui aime et qui a créé toutes les races et les nations va envoyer son Fils à la Terre pour enseigner à l'humanité comment vivre ensemble en paix, selon Ses lois et Ses desseins et finalement inviter toute l'humanité dans Sa Famille éternelle. Pour comprendre l’avenir immédiat du Canada, n'hésitez pas à demander votre copie gratuite du livre Les Anglo-Saxons selon la prophétie, d’Herbert W. Armstrong. ▪