Bloquer les États-Unis hors du commerce mondial
Un supercontinent eurasien colossal se forme. De Tokyo à Lisbonne, des groupes de nations asiatiques et européennes élaborent des accords commerciaux qui changent l'histoire et construisent des infrastructures d’une valeur de plusieurs milliards de dollars afin de mieux se lier ensemble.
Avec la disparition progressive des lignes idéologiques qui divisaient l'Est et l'Ouest pendant la guerre froide, les liens entre l'Asie et l'Europe se solidifient à une vitesse hypersonique. L'Amérique latine aussi, est en train d'être attirée plus profondément dans l’orbite eurasienne.
Toutes ces tendances, ententes et projets ont un dénominateur commun : les États-Unis sont exclus.
Et tout cela se passe dans l'accomplissement de prophéties bibliques spécifiques de la fin des temps.
Reconstruction de l'ancienne route de la soie
La Chine a pris les devants en œuvrant pour intégrer l’Eurasie. Elle y parvient en grande partie grâce à l’Initiative ceinture et route, (ICR), l’idée originale et la principale priorité nationale du président chinois Xi Jinping. Le projet a été inscrit dans la Constitution de la république populaire de Chine en 2017 dans le cadre du « rêve chinois » de Xi. Il vise à reconstruire l'ancien réseau de routes de la « Route de la soie » qui a facilité la circulation des biens et des idées en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique et en Europe.
Xi s’emploie à convaincre les nations de ces régions de coopérer avec la Chine pour construire des routes, des réseaux de chemin de fer, des ponts, des ports, des gazoducs et oléoducs, ainsi que des systèmes Internet afin de reconstruire et d'étendre considérablement ces routes anciennes. Si l’Initiative ceinture et route prend forme comme prévu, son infrastructure permettra de relier plus de 60 pour cent de la population mondiale et environ 36 pour cent du produit intérieur brut mondial total—à la Chine. Et le but de tout cela est de remodeler le système international afin de placer la Chine au centre.
De nombreux pays, particulièrement dans les régions les plus pauvres d’Asie, d’Afrique et du Moyen-Orient, ont immédiatement signé. Ils ont calculé qu'accepter des emprunts chinois et donner à la Chine le droit de construire des infrastructures routières, ferroviaires et portuaires pourrait être risqué, mais que les avantages pour leurs économies en vaudraient la peine.
Mais en Europe, la plupart des nations étaient sceptiques. Elles étaient préoccupées par les violations des droits de l’homme et les pratiques commerciales trompeuses de la Chine, incluant sa tendance à voler la propriété intellectuelle d’investisseurs étrangers. Les Européens craignaient également la diplomatie du piège de la dette chinoise, par laquelle elle utilise des prêts pour obtenir un effet de levier sur les pays emprunteurs et les forcer à faire des concessions qu’ils ne feraient jamais autrement. Elles s’inquiétaient de la manière dont l'expansion des intérêts chinois à l'échelle mondiale précède parfois l’expansion des ressources militaires et des déploiements militaires chinois.
En plus de tout cela, l’alignement historique de l’Europe de l’après-guerre a été envers les États-Unis. Et les dirigeants américains considèrent l’ICR comme une initiative dangereuse pour l'hégémonie mondiale chinoise et encouragent souvent les nations d'Europe et d'ailleurs à l'éviter. Ces facteurs sont combinés pour assombrir la vision des pays de l’UE au sujet de l’initiative et de les dissuader dans un premier temps de s’intégrer plus profondément à la Chine.
Mais au fil des années, particulièrement à mesure que les sentiments anti-américains de l’Europe devenaient plus forts, certains des pays les moins puissants, principalement ceux du Sud de l’Europe, ont rejeté les avertissements américains et ont rejoint le projet chinois. Et en mars, une grande puissance européenne a pris la décision extrêmement importante de faire de même.
À Rome, on fait comme les Romains
L’Italie réserve normalement ses plus somptueux accueils uniquement à des alliés proches. Mais le 21 mars, l’Italie a accueilli Xi pour une visite d'État à Rome, comprenant une réception sur tapis rouge, un dîner d'État et un concert privé par une méga star d’opéra. Mais le point culminant de la visite de Xi a été la signature par l’Italie de l’Initiative ceinture et route.
« Le rêve de Xi Jinping », a écrit le site web Business Insider après la signature, « vient de remporter l'une de ses plus grandes victoires à ce jour ».
La victoire était énorme, non seulement parce que les navires chinois pourront facilement décharger des cargaisons dans les ports les plus prestigieux de l’Italie, mais aussi parce que l’Italie est membre du G-7. Ce groupe, gouverné démocratiquement et ayant des économies avancées, inclut aussi le Canada, la France, l’Allemagne, le Japon, les États-Unis et le Royaume-Uni. Les pays du G-7 sont des nations puissantes qui aident à façonner la politique mondiale. Maintenant que l’Italie figure sur la liste des participants de l’Initiative ceinture et route, d’autres pays européens envisagent sérieusement de s’inscrire.
Le média économique Quartz a noté que la décision de l’Italie était en partie motivée par sa volonté de rompre avec ses partenaires traditionnels, y compris les États-Unis, qui est son allié depuis la fondation de l’OTAN, il y a 70 ans. « Un appui pour l’ICR… peut indiquer la probabilité qu'un pays brise les rangs de ses alliés traditionnels pour se ranger aux côtés de la Chine sur des thèmes politiquement chargés », a publié Quartz (le 19 mars).
Le « signal » anti-américaniste de l’Italie donne à réfléchir. Et les pays européens, asiatiques et africains ne sont pas les seuls à démontrer qu'ils sont désireux de se ranger aux côtés avec la Chine. De manière alarmante, cela se produit également avec de plus en plus de pays qui sont dans la périphérie des États-Unis.
S’inviter dans le voisinage de l’Amérique
Le développement des infrastructures de l’Initiative ceinture et route se concentrait initialement sur l’Asie, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Europe, les mêmes régions reliées par l’ancienne Route de la soie. Mais en 2017, Xi a déclaré qu'il considérait l'Amérique latine comme une « extension naturelle » du projet et avait invité les pays de la région à s'y joindre. Antigua-et-Barbuda, la Bolivie, le Panama, le Suriname et Trinité-et-Tobago ont déjà adhéré. D'autres pays d'Amérique latine et des Caraïbes se préparent à suivre.
L'argent chinois a déjà construit un port à Trinité-et-Tobago, des chemins de fer en Argentine et des routes au Costa Rica et en Jamaïque. À mesure que la Chine persuadera d’autres pays d’Amérique latine et des Caraïbes de se joindre au projet, cette région, qui est vitale pour la sécurité des États-Unis, deviendra de plus en plus alignée avec Beijing et ses partenaires.
Et l’Initiative ceinture et route n’est que l’un des nombreux moyens par lesquels la Chine et ses partenaires anti-américains approfondissent leur influence en Amérique latine.
Dans le cas du plus proche camarade de la Chine, la Russie, l'influence devient ouvertement militariste. Au cours des derniers mois, la Russie a modernisé l’armée du Nicaragua, a prêté 43 millions de dollars à Cuba pour l'achat de matériel militaire, et a déclaré qu’elle pourrait construire une base militaire dans ce pays. Au Venezuela, la Russie a envoyé des soldats et du matériel militaire pour soutenir le régime du dictateur raté, Nicolás Maduro, et le quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta a rapporté que Moscou pourrait y construire une base militaire permanente.
Compte tenu de la proximité de ces nations latino-américaines avec les voies de navigation américaines et caribéennes dont dépend l’économie des États-Unis, l’approfondissement de l’influence de la Russie et de la Chine dans ces régions devrait envoyer des signaux d'alarme aux décideurs américains.
Le monde mise sur la Chine
Le 16 janvier 2016, lors de l'inauguration de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures de la Chine, Xi a déclaré aux dignitaires rassemblés qu'ils assistaient à « un moment historique ».
La banque a été créée principalement pour soutenir les projets de l’Initiative ceinture et route et pour faire progresser l’objectif plus large de la Chine d’affirmer son leadership sur la scène mondiale. La banque offre aux nations une alternative aux institutions d’après la Seconde Guerre mondiale dominées par les États-Unis, telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. C’est une autre arme économique permettant à la Chine de défier ouvertement le leadership américain.
Malgré les pressions américaines, plusieurs alliés et partenaires américains de l’Asie ont rejoint la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures de la Chine, notamment les Philippines, la Corée du Sud, la Thaïlande, le Vietnam et Singapour. Plusieurs des alliés les plus proches de l’Amérique hors de l’Asie—la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la France—ont également rejoint.
L'ancien Secrétaire du Trésor des États-Unis, Larry Summers, a écrit pendant la période qui a précédé l'inauguration de la Banque : « Cela… pourrait rester dans les mémoires comme du moment où les États-Unis ont perdu leur rôle de souscripteur du système économique mondial ». Summers a également déclaré que l’incapacité des États-Unis à convaincre leurs alliés de rester en dehors de l’initiative chinoise est un « avertissement ».
Le ministre des Finances du Luxembourg a déclaré en 2016 que la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures de la Chine constituait « une preuve supplémentaire du rééquilibrage de l’économie mondiale ».
Les blocs commerciaux bloquant les États-Unis
« Les gouvernements se sont montrés désireux d'aller de l'avant avec les négociations commerciales comme étant une manière de contrer une partie de l'incertitude du système commercial mondial actuel », a déclaré John Murphy, vice-président en charge de la politique internationale à la Chambre de commerce des États-Unis, au quotidien USA Today en novembre dernier.
À la suite de cet effort, de nouveaux blocs commerciaux importants émergent dans le monde entier.
L'Union européenne a été particulièrement agressive. Ces dernières années, elle a signé de nouveaux accords avec le Canada, le Mexique, le Chili, le Pérou, la Colombie, le Panama, le Costa Rica, le Honduras, le Nicaragua, l'Ukraine et la Corée du Sud. En décembre, l'Europe a annoncé deux accords avec le Japon : l'Accord de partenariat stratégique UE-Japon et l'Accord de partenariat économique UE-Japon. Ce dernier intègre 635 millions de personnes et un tiers du PIB mondial, ce qui en fait le plus grand bloc commercial de la planète. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a déclaré que l'accord porte les relations commerciales et politiques entre l'UE et le Japon « à un tout autre niveau ».
Le 9 avril, l'UE s'est félicitée d'une « avancée décisive » dans ses efforts en faveur d'un accord commercial avec la Chine. Les deux parties ont convenu d'augmenter considérablement leurs volumes commerciaux, d'élargir l'accès au marché, de collaborer à la réforme de l'Organisation mondiale du commerce et pour la Chine de ne pas contraindre les entreprises européennes opérant dans ce pays à divulguer des connaissances sensibles. « C'est une avancée décisive », a déclaré le président du Conseil européen, Donald Tusk. « Pour la première fois, la Chine a accepté de collaborer avec l'Europe dans cette priorité essentielle de la réforme de l'OMC ».
Le Premier ministre chinois Li Keqiang a déclaré à propos de ces accords : « Non seulement cela sera propice pour la réforme et l'ouverture de la Chine, mais également pour l'unité et la prospérité de l'Europe ».
La Chine a également récemment signé un accord de libre-échange avec l'Union économique eurasienne dirigée par la Russie. Ce groupe comprend l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan et le Kirghizistan. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré en avril que l'objectif du bloc—qui est de faciliter la libre circulation des marchandises, de la main-d’œuvre et des capitaux dans la région—s'aligne parfaitement avec les objectifs de l’Initiative ceinture et route. Poutine a déclaré que les pays membres de l'Union économique eurasienne « ont unanimement soutenu l'idée de lier la construction de la Communauté économique eurasienne » à l’Initiative ceinture et route.
Entre-temps, en décembre, l’Accord progressif de partenariat trans-Pacifique mené par le Japon est entré en vigueur. Cet accord inclut l'Australie, le Canada, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, Singapour, le Vietnam, le Brunei, le Chili, le Pérou et la Malaisie. Les 500 millions d'habitants de ces pays, qui constituent 13,4 pour cent de l'économie mondiale, peuvent maintenant commercer presque exempt de droits de douane.
Et pendant tout ce temps, l'UE a travaillé frénétiquement à la conclusion d'un accord de libre-échange historique avec le bloc commercial latino-américain du MERCOSUR, qui comprend le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay. « Cet accord commercial aura un impact sur le monde entier ! », a écrit le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, à propos de l'accord UE-MERCOSUR dans notre numéro de mars.
Ces accords modifient fondamentalement l'économie mondiale. Et ils ont tous une chose en commun : Ils excluent les États-Unis.
Dans le cas de certains accords, l’Amérique a choisi de ne pas participer. Néanmoins, la tendance est indéniable : De plus en plus de nations forgent des alliances économiques massives—et l'Amérique est en dehors.
Bon nombre de ces accords commerciaux qui changent l’histoire font l’objet de négociations depuis des années. Et maintenant, ils deviennent soudainement une réalité. « Les analystes attribuent cela aux politiques de l'administration Trump » (USA Today, op cit). En réalité, les sentiments anti-américains qui ont contribué à façonner ces accords commerciaux sont antérieurs à l'administration Trump, mais son leadership a intensifié de tels sentiments et cela a fait en sorte que davantage de dirigeants mondiaux se sentent pressés d'agir en conséquence.
L’Initiative ceinture et route, la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures de la Chine et le nombre de plus en plus important de blocs commerciaux qui excluent les États-Unis, réorientent l'économie mondiale—au détriment des États-Unis. Ces tendances prennent une signification extraordinaire lorsqu’elles sont observées à travers le prisme de la prophétie biblique.
« Les temps des nations »
Au cours de son ministère sur Terre, Jésus-Christ a prophétisé au sujet d’une ère mondiale qui commencerait peu de temps avant son retour. Il a appelé cette époque « le temps des nations » (Luc 21 : 24).
Dans la Trompette de juillet 2014, M. Flurry a écrit : « Ces ‘temps des nations’ n’ont pas encore été pleinement réalisés. Cependant, nous sommes aux bords extérieurs de cette tempête catastrophique. »
Il a expliqué que le terme nations désignait les « peuples non israélites ». Les peuples israélites constituent « beaucoup plus que la petite nation du Moyen-Orient », a-t-il écrit, expliquant que dans la prophétie de la fin des temps, Israël signifie principalement l’Amérique et la Grande-Bretagne moderne. (Pour une explication complète et éclairante, commandez votre exemplaire gratuit de Les Anglo-Saxons selon la prophétie, par Herbert W. Armstrong).
M. Flurry a poursuivi : « Une fois que vous comprenez qui est Israël, vous pouvez alors comprendre comment les nations—les peuples non israélites—ont commencé à prendre en charge le monde en ce moment ».
Pendant des décennies, les dirigeants américains et britanniques ont stabilisé une grande partie du monde et ont fait progresser la civilisation. Mais pendant « les temps des nations », les rênes du pouvoir mondial seront reprises par deux groupes de nations non israélites. « Bien qu'il existe de nombreuses nations païennes autour de nous aujourd'hui, lorsque cette prophétie sera complètement accomplie, il y aura deux puissances majeures », a écrit M. Flurry. L’une d’elles sera dirigée par l’Allemagne, et l’autre par la Russie et la Chine.
La montée en puissance de la Chine et le nombre croissant de blocs commerciaux qui excluent les États-Unis détournent le pouvoir mondial loin « d’Israël » et vers ces nations non israélites. La prophétie montre qu’à mesure que ce changement se poursuivra, la coopération entre la Chine, l'Europe et plusieurs autres nations païennes sera consolidée et prendra un virage nettement anti-américain.
Un « marché des nations »
Il y a environ 2700 ans, Dieu a inspiré le prophète Ésaïe à écrire à propos d’un bloc commercial massif qui émergerait peu de temps avant le retour du Christ. Il l'a décrit comme « un marché des nations » (Ésaïe 23 : 3).
Le verset 1 montre que « Kittim » sera un des pays chef de file dans ce bloc commercial. Chittim, ou Kittim, est un ancien nom pour le peuple Han qui constitue la majorité de la population de la Chine moderne. M. Flurry explique dans son livret Ésaïe : sa vision du temps de la fin qu'ils sont de la descendance Japhet, un des fils de Noé : « Genèse 10 : 4 énumère les fils du quatrième fils de Japhet : ‘Les fils de Javan étaient Élischa, Tarsis, Kittim et Dodanim’ (selon la Bible King James, nouvelle version anglaise). Kittim est synonyme avec le Chittim de la prophétie d’Ésaïe… Après leur migration à travers l'Asie centrale, les Kittim ont fait leur apparition dans le nord-est de la Chine et de la Mongolie modernes sous le nom de Khitan au quatrième siècle de notre ère ».
Ésaïe 23 nomme « Tyr » comme l'autre puissance principale de ce marché des nations. M. Flurry écrit que cette ville représente « le centre commercial » de l'Europe moderne. Il écrit : « Le centre spirituel de ce Saint Empire romain [l’Europe moderne] est appelée Babylone dans votre Bible (Apocalypse 17 : 5 ; 18 : 1-3). Mais ici, dans Ésaïe, la Bible fait référence à Tyr (et à ses alliés Sidon, etc.) en tant que centre commercial de cette puissance européenne. En comprenant les puissances spirituelles et commerciales, vous pouvez comprendre quel colosse est en train de s'élever en Europe. »
Le verset 1 mentionne également « Tarsis », qui est dans ce contexte un ancien nom pour le Japon moderne, montrant que le Japon jouera un rôle majeur dans ce bloc anti-américain malgré son alignement actuel avec l'Amérique. Un passage compagnon dans Ézéchiel 27 mentionne d'anciens noms pour la Russie moderne (Tubal et Méschec), montrant ainsi qu’elle fera également partie de ce futur « marché ».
De voir la Chine, l'Europe et ces autres puissances liées dans les prophéties bibliques de la fin des temps—et ensuite de voir l’Initiative ceinture et route, la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures de la Chine et de nombreux blocs commerciaux les liant économiquement aujourd'hui—est stupéfiant. Dans les grands titres des journaux d’aujourd’hui, nous voyons les préparatifs en vue de ce « marché des nations » historique, prophétisé il y a des milliers d’années, devenant réalité !
Encore plus stupéfiant est ce que la Bible montre que ce marché des nations fera dans un avenir très proche.
Les États-Unis assiégés
« La Bible contient de nombreuses prophéties au sujet de cette puissance européenne attaquant l'Amérique—et de nombreuses autres prophéties à propos de l’Amérique étant assiégée », écrit M. Flurry (ibid.). Il explique que l'assiègement sera accompli par le marché des nations. L’Europe mènera cette attaque avec l’aide des autres pays qui composent le marché des nations d’Ésaïe 23 et Ézéchiel 27, incluant la Chine, la Russie et le Japon. « Tous vont assiéger l'Amérique, la Grande-Bretagne et la nation juive », écrit-il.
« La Chine et les géants de l'Asie », écrit-il, formeront une « brève alliance » avec le bloc européen. « Si l'Europe, le Saint Empire romain ressuscité, trouvait un moyen de tirer profit—même pour un moment—des ressources clés et des avoirs stratégiques de la Chine, de la Russie et du Japon, l’Europe aurait suffisamment de puissance pour assiéger les nations anglo-saxonnes…
« C’est pourquoi la prophétie d’Ésaïe au sujet du ‘marché des nations’ de la fin des temps qui inclut des puissances européennes et asiatiques est si intrigante. Et pourquoi la tendance à la collusion entre ces deux grands blocs économiques vaut la peine d’être surveillée. »
M. Flurry attire particulièrement l’attention sur l’Amérique latine, en soulignant les prophéties du regretté Herbert W. Armstrong sur le rôle clé de cette région dans ces événements de la fin des temps. « Herbert Armstrong a longtemps prophétisé et nous nous attendons à ce que l’alliance entre l’Europe et l’Amérique du Sud devienne extrêmement forte », écrit M. Flurry. L’Europe a déjà une influence considérable dans certaines parties de l’Amérique latine. Et une fois que la Chine et la Russie auront conclu cette « brève alliance » avec l'Europe, l'influence que Pékin et Moscou sont en train de construire là-bas se traduira par un contrôle encore plus grand de l'Europe sur la région. La finalisation de l'accord du MERCOSUR va aussi grandement augmenter le pouvoir de l'UE en Amérique latine.
M. Flurry dit que la situation se transformera en une subjugation européenne de l'Amérique latine : « Les pays d'Amérique latine deviendront des États vassaux de l'Europe ! ».
Avec ce niveau de contrôle en Amérique latine, les puissances européennes et asiatiques seront géographiquement situées pour assiéger les États-Unis. « Avec une Europe dirigée par l'Allemagne… possédant une grande puissance maritime, l'Amérique du Nord sera entourée à l'Est par l'Europe et au Sud par l'Amérique latine » (ibid.).
Plus de détails au sujet de l'assiègement des États-Unis et du Royaume-Uni par le conglomérat du « marché des nations » sont énoncés dans Deutéronome 28 : 52 : « Elle t'assiégera dans toutes tes portes, jusqu'à ce que tes murailles tombent, ces hautes et fortes murailles sur lesquelles tu auras placé ta confiance dans toute l'étendue de ton pays; elle t'assiégera dans toutes tes portes, dans tout le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne ». Lorsque Dieu bénissait activement les États-Unis et le Royaume-Uni, Il leur donna le contrôle de nombreuses « portes » maritimes, incluant le Panama, Singapour, Malte, Chypre et Hong Kong (Genèse 22 : 17 ; 24 ; 60). Maintenant, ces emplacements stratégiques sont sous le contrôle des puissances du « marché des nations », ou ils s’en vont rapidement dans cette direction.
L’importance de la domination croissante de la Chine sur le commerce mondial, et le renforcement de ses liens avec l’Europe, la Russie, le Japon et l’Amérique latine, sont révélés dans ces prophéties bibliques.
Le monde est déjà entré dans les débuts du « temps des nations ». Et ces développements préparent la scène pour le siège prophétisé contre l'Amérique.
Ce sont des prophéties troublantes, qui montrent que les États-Unis et certains de leurs alliés vont bientôt subir une grave catastrophe. Mais la prophétie biblique indique que le marché des nations, l’assiègement et le conflit qui y sont associés sont destinés à être une correction venant de Dieu, et que cela sera suivi immédiatement par une ère de paix mondiale sans précédent. « Ce partenariat commercial ne durera pas longtemps », écrit M. Flurry. « Bientôt, ils entreront en conflit, juste avant que Jésus-Christ revienne et qu’Il les détruise tous les deux » (ibid.).
Jésus-Christ reviendra. Il mettra rapidement fin à l’autodestruction de l’humanité, et Il inaugurera une ère de stabilité, de paix et de prospérité !
« Dieu merci », écrit M. Flurry, « il y a de bonnes nouvelles au-delà des mauvaises nouvelles ». ▪