Blinken cité à comparaître au sujet du retrait d'Afghanistan

Le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a reçu mardi une citation à comparaître de Michael McCaul, membre républicain de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, pour témoigner sur le retrait catastrophique des États-Unis d'Afghanistan.

Contexte : Le retrait américain d'Afghanistan en 2021 est considéré comme l'une des défaites les plus humiliantes du pays. Au cours de cette évacuation chaotique, 13 militaires américains ont perdu la vie dans un attentat suicide à l'aéroport de Kaboul.

Ni le président Joe Biden ni la vice-présidente Kamala Harris n'ont assisté à la commémoration de ces militaires le 26 août, bien que leur administration soit responsable de la tragédie. (Donald Trump s'y est rendu et est accusé de politiser la commémoration.)

Citation à comparaître : Après un appel téléphonique avec un membre de la commission, M. Blinken a demandé une autre date pour témoigner, mais n'en a pas fourni la semaine suivante. La commission a contacté à plusieurs reprises le service de Blinken pendant huit jours, mais aucune date n'a été communiquée.

Le 27 août, la commission a informé le département qu'elle serait contrainte d'émettre une citation à comparaître ; la réponse du département a été de programmer un nouvel appel téléphonique le 30 août. Blinken devra désormais se présenter à l'audience du 19 septembre, soit 10 jours après la date initialement prévue.

Pourquoi Blinken ? Dans sa lettre, M. McCaul identifie M. Blinken comme le « décideur final » de l'évacuation. Il pourrait donc fournir des informations permettant d'identifier comment des erreurs auraient pu être évitées lors de l'opération.

Dissimulation des preuves : À deux mois de l'élection présidentielle, il est probable que les démocrates ne souhaitent pas dévoiler certains détails du retrait d'Afghanistan. Comme l'a écrit le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, en octobre 2021 : « Beaucoup de gens disent que cela prouve l'incompétence de Joe Biden. Mais cette catastrophe n'est pas le résultat d'une maladresse ou d'un mauvais jugement. Il s'agit d'un effort délibéré et planifié pour détruire l'Amérique. […] Il ne s'agit pas d'une simple incompétence. Il s'agit d'une destruction calculée. C'est une trahison ! »

En savoir plus : Lisez « Afghanistan : un an plus tard ».