Berlin tolère une manifestation anti-israélienne provocatrice

Des slogans de haine antisémite ont retenti dans les rues de Berlin, en Allemagne, le samedi 8 avril, alors qu’une manifestation d’Arabes palestiniens traversait la ville. Bien que la police ait condamné à posteriori cette manifestation de haine envers les Juifs, elle a été critiquée pour son manque d’action, ce qui soulève à nouveau la question : la bataille contre l’antisémitisme en Allemagne est-elle en train d’être gagnée ou perdue ?

« Mort aux Juifs ! » et « Mort à Israël » sont des slogans que l’on pourrait associer à un rassemblement organisé à l’occasion de la Journée mondiale d’Al-Quds en Iran. Ce n’est pas ce que l’on s’attendrait à entendre dans les rues d’une ville européenne moderne, fière de son multiculturalisme. Pourtant, ces slogans et bien d’autres ont été scandés dans les rues de Berlin lors d’une manifestation propalestinienne à laquelle participaient environ 500 personnes. Les manifestants ont également scandé des slogans en l’honneur des brigades al-Din al-Qassam Brigades Qassam, une branche armée du Hamas désignée comme organisation terroriste par l’Union européenne.

Des policiers accompagnés de traducteurs arabes étaient présents lors du rassemblement. Pourtant, malgré les menaces proférées en arabe, rien n’a été fait pour affronter ou disperser la manifestation. La réponse s’est limitée à des messages sur Twitter appelant à une « action cohérente » et déclarant que « l’antisémitisme en Allemagne doit être combattu par tous les moyens légaux. »

L’Allemagne est confrontée à des problèmes légitimes d’antisémitisme. Voici quelques exemples cités par le Jerusalem Post le 12 avril :

Le spécialiste juif allemand de l’antisémitisme, Henryk M. Broder, a écrit la semaine dernière que le commissaire berlinois à la lutte contre l’antisémitisme, Samuel Salzborn, semble avoir des priorités peu judicieuses dans la lutte de la ville-État contre l’antisémitisme. M. Broder a écrit dans sa chronique pour le quotidien à grand tirage Die Welt que M. Salzborn a passé les deux dernières années à renommer des rues qui avaient à l’origine été nommées en l’honneur d’antisémites.

Broder a ridiculisé le résultat du travail de Salzborn parce que seules deux rues sur les 10 000 que compte Berlin ont été rebaptisées et que ces deux rues ne concernaient pas des antisémites notoires. [...]

Le système allemand de commissaires à l’antisémitisme chargés de lutter contre la haine des Juifs a été entaché de scandales. Le Centre Simon-Wiesenthal a exhorté le commissaire Gerhard Urlich, du Land du Schleswig-Holstein, à démissionner en raison de ses sermons antisémites présumés contre Israël alors qu’il était évêque de l’Église protestante pour le nord de l’Allemagne. Un tribunal de Hambourg a déclaré que le commissaire du Land de Bade-Wurtemberg (sud-ouest de l’Allemagne), Michael Blume, pouvait être qualifié d’antisémite en raison de ses attaques contre les Juifs allemands et l’un des héros sionistes d’Israël, Orde Wingate, l’un des fondateurs de l’IDF [l’Armée de défense d’Israël].

L’antisémitisme est certainement un danger réel pour l’Allemagne. Toutefois, les accusations d’antisémitisme sont souvent utilisées à des fins politiques ou pour améliorer l’image des entreprises, ce qui amène à se demander si les principaux hommes politiques et industriels allemands prennent réellement cette menace au sérieux.

En 2019, Stephan Brandner, député de l’Alternative für Deutschland, a été exclu de la commission des affaires juridiques du Bundestag à la suite d’un tweet dans lequel il mentionnait Judas Iscariote, le disciple qui a trahi Jésus-Christ. Bien qu’il ait fait cette déclaration dans un contexte sans rapport avec les Juifs ou même avec les affaires gouvernementales (il commentait un prix décerné à un chanteur pop), le tollé qui en a résulté a suffi à le démettre de ses fonctions.

Des incidents similaires se sont produits en dehors de la politique. En octobre 2022, Adidas, la célèbre entreprise allemande de vêtements, a décidé de rompre ses liens avec le rappeur Kanye West en raison de ses commentaires antisémites présumés.

Des décisions à haute visibilité comme celles-ci font passer l'Allemagne pour le leader de la lutte contre l'antisémitisme. En effet, de nombreux Allemands s’opposent à cette idéologie ; cependant, lorsqu’il s’agit d’antisémitisme islamique, les forces de police berlinoises se sont montrées plus enclines à attendre patiemment plutôt que de risquer une confrontation violente.

Il en va de même sur la scène internationale. L’Allemagne et l’UE, qui agit dans l’intérêt allemand, s’empressent de condamner Israël dès qu’une loi est votée autorisant les Israéliens à vivre dans la bande de Gaza, une zone considérée par l’UE comme illégalement occupée. En revanche, les condamnations de la violence palestino-arabe sont plus rares et se limitent principalement aux tirs de roquettes ou aux fusillades à Tel-Aviv.

La Trompette surveille de près l’implication de l’Allemagne dans le long conflit entre Israël et les Arabes, car cela conduira au pire acte d’antisémitisme jamais commis, et de loin.

Une clé pour comprendre pourquoi la Trompette croit cela se trouve dans la Bible, un livre qui a beaucoup à dire sur les Juifs. Osée 5 : 13 mentionne Juda, l’ancienne tribu qui correspond aujourd’hui à la nation juive d’Israël. Il est dit que Juda a une « plaie », ce qui, dans l’hébreu original, peut signifier « presser ensemble, le pansement d’une plaie ; ici utilisé au sens figuré d’un remède appliqué aux plaies de la nation », selon le Lexique hébreu-chaldéen de Gesenius. Un mot similaire pour « plaie » en hébreu peut également signifier « mensonge ; donc, fraude, pratique insidieuse [...] filet, ou piège » (ibid). Dans Abdias 7, il est utilisé dans le contexte d’être trompé par un accord de paix.

Dans Jérusalem selon la prophétie (demandez un exemplaire gratuit), le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, explique que le mot « plaie » dans Osée 5 : 13 fait référence au processus de paix israélo-palestinien des temps modernes. « En d’autres termes, le remède est la plaie ! » écrit-il. « Les Israéliens vont enfin voir que leur pacte de paix avec les Palestiniens a échoué. Les Juifs ne voient vraiment que l’effet de leur blessure. Ils ne voient pas la cause. C’est pourquoi ils se tournent vers l’Allemagne pour un autre pacte de paix ! »

Israël se tournera vers l’Allemagne pour l’aider à résoudre ses problèmes d’antisémitisme palestinien. Mais d’autres prophéties bibliques annoncent qu’il sera trahi, conquis et asservi par une superpuissance européenne dirigée par l’Allemagne.

Bien que de nombreux Allemands condamnent sincèrement toute forme de haine à l’égard des Juifs, l’histoire montre que des conditions sociales, économiques et mondiales adéquates, associées à un dirigeant fort, ont la capacité de transformer rapidement la société allemande. Le journaliste italien Luigi Barzini a décrit l’Allemagne comme étant « mutable », c’est-à-dire sujette à des changements rapides et spectaculaires. La prophétie biblique nous avertit que ce trait de caractère n’a pas encore disparu : l’antisémitisme reviendra avec des conséquences mortelles.

La bataille contre l’antisémitisme en Allemagne n’est pas encore gagnée. Mais bientôt, l’antisémitisme sera éliminé, non seulement en Allemagne, mais dans le monde entier.

Pour en savoir plus sur les causes de cet antisémitisme meurtrier et sur la manière dont il sera finalement vaincu, lisez notre brochure gratuite Jérusalem selon la prophétie.