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Benny Gantz démissionne du cabinet de guerre israélien

Benny Gantz démissionne du cabinet de guerre israélien

L’ancien ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a annoncé dimanche sa démission du cabinet de guerre israélien en raison de la situation actuelle de la guerre à Gaza. L’annonce a été reportée d’un jour en raison du sauvetage de quatre otages.

Les raisons : Le mois dernier, Gantz a menacé de démissionner avant le 8 juin si le Premier ministre Benjamin Netanyahou ne parvenait pas à élaborer une stratégie d’après-guerre pour Gaza. Il a déclaré qu’il avait rejoint le cabinet pour améliorer un « mauvais gouvernement ».

M. Gantz a affirmé que M. Netanyahou rendait « impossible une victoire totale » et faisait passer sa « survie politique » avant le retour des otages. Sa solution demandait à Netanyahou de « fixer une date d’élection convenue ».

M. Netanyahou a répondu : « Ce n’est pas le moment d’abandonner la bataille, c’est le moment d’unir nos forces. » Il a exhorté les membres restants du cabinet de guerre à ne pas perdre leur concentration, en disant : « L’heure est à l’unité et non à la division. Nous devons rester unis face aux grandes tâches qui nous attendent. »

L’implication des États-Unis ? Les relations entre M. Netanyahou et le président des États-Unis, M. Biden, n’ont pas été sans heurts. Les États-Unis ont activement œuvré contre Israël en finançant des manifestations et en bloquant une réponse appropriée au Hamas.

Pourtant, M. Gantz, rival de longue date de M. Netanyahou, semble bien s’entendre avec l’administration Biden. En mars, les États-Unis l’ont invité à Washington alors que M. Netanyahou est resté en Israël. Les États-Unis se sont-ils associés à M. Gantz dans l’espoir de chasser Netanyahou du pouvoir ?

Divisé : Si la démission de Gantz est déstabilisante pour la coalition de M. Netanyahou, elle ne la fera pas tomber. Elle révèle plutôt une profonde division au sein du gouvernement israélien en cette période de crise.

Pour en savoir plus sur l’origine de ce désaccord, lisez notre article « Israël : trahi en son moment de détresse  ».