Avec la bénédiction de l'Église catholique

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a été le premier à imposer un confinement en Europe pendant la crise du coronavirus. Aujourd'hui, Kurz est également le premier dirigeant européen à ramener son pays à une nouvelle normalité. Ce faisant, Kurz établit des parallèles avec le message chrétien de Pâques et trouve un soutien massif de l'Église catholique.

Au début de la crise, le cardinal Christoph Schönborn a fait l'éloge du gouvernement dans une émission spéciale de ZIB 2 : « Je suis très reconnaissant au gouvernement de sa sagesse et des mesures qu'il prend pour instaurer la confiance. »

Certains ont critiqué Kurz, mais l'Église catholique prétend qu'il crée la confiance et lui a même permis d'annuler les services de Pâques des églises. Cette année, le message de Pâques a été donné par le chancelier Kurz.

« Sebastian Kurz aime choisir des métaphores religieuses pour montrer clairement que la situation est grave », a noté Die Welt le 6 avril 2020. « Par exemple, il a un jour qualifié le coronavirus de “diabolique” pour souligner la différence avec la grippe normale. Depuis le début des mesures anti-coronavirus, il a également offert aux Autrichiens une “résurrection” après Pâques s'ils adhèrent aux nouvelles règles. Juste à temps pour la Semaine Sainte, le chef de l'ÖVP chrétienne-sociale a non seulement décrit exactement comment cette résurrection devrait se dérouler, mais aussi quels sacrifices seront nécessaires. »

« Je remercie l'Eglise catholique pour la très bonne coopération dans cette phase difficile et pour les mesures restrictives qui sont appliquées de manière exemplaire, même si cela a été particulièrement difficile à Pâques », a déclaré M. Kurz.

Sebastian Kurz a une relation particulière avec l'Église catholique en Autriche et n'a donc aucune raison de craindre les critiques. Avant de prendre des décisions importantes, il sollicite souvent le conseil de Schönborn.

Dans son article : « Le Saint Empire romain s’expose au public – en grand ! » Gerald Flurry, rédacteur en chef du magazine la Trompette, a attiré l'attention sur la coopération de Sebastian Kurz avec l'Église catholique.

M. Flurry a écrit : « Ce n'est pas la première fois que la religion est présente dans la politique européenne. En fait, Kurz essaie juste de ressusciter le rôle que son Autriche natale a joué pendant des siècles : en tant que le cœur du Saint Empire romain - l'association Église-État la plus puissante et infâme dans toute l'histoire humaine. »

Le Saint-Empire romain se définit par le régime dictatorial de ses dirigeants et leur coopération avec l'Église catholique. La crise du coronavirus accélère la formation de cette alliance prophétisée (Apocalypse 17). Lisez l'article de M. Flurry « Le Saint Empire romain s’expose au public – en grand ! », pour comprendre pourquoi cela devrait envoyer des ondes de choc dans le monde entier.