Arthur Chevallier – Le mythe du couple franco-allemand
L'erreur de l'Union européenne est de croire à ses propres mythes. Voilà la cause de la panique consécutive aux différends entre Paris et Berlin. Il n'y a ni insulte, ni menace, ni guerre entre la France et l'Allemagne, mais un désaccord stratégique. La dissension ou le conflit sont inhérents à n'importe quelle forme d'union. Amicale, amoureuse, et donc politique. La dispute ne justifie pas la rupture. L'Union européenne croit à ses vertus, mais refuse d'admettre que son projet comporte aussi des vices de construction. La concorde et l'unanimité sont par définition contre-nature. Et c'est une erreur de croire cette institution capable d'éviter les conflits de toute nature.
L'histoire des pays de l'ouest du continent ne repose pas sur la paix, ni d'ailleurs sur la guerre, mais sur un entre-deux, une tension fluctuante, un accord jamais définitif, une entente qu'il faut, chaque jour, réévaluer à l'aune des intérêts des uns et des autres. L'Allemagne et la France ont, à partir des années 1950, rêvé à une communion perpétuelle. Pour réaliser cette ambition, il fallait construire une union des pays d'Europe capable de renforcer la puissance économique de ses membres tout en compensant la superpuissance du bloc de l'Est, et des Américains. L'idée était à l'évidence pertinente. Elle ne tient plus dès lors qu'elle ne prévoit, dans son fonctionnement, pas de mécanismes pour résoudre les désaccords. Un écosystème intellectuel et culturel a fait de l'utopie l'unique programme de cette Europe, et de l'osmose entre Paris et Berlin la condition du succès. Statistiquement, à l'échelle de l'humanité, cet objectif avait peu de chance d'être atteint. Autre erreur : avoir envisagé l'histoire de l'Europe depuis la naissance de la communauté européenne. La ratification d'un traité n'annule pas la puissance des siècles ni n'allège le poids du passé. Bien entendu, il est nécessaire et louable d'engager une relation fondée sur la paix après avoir perdu autant de temps à se faire la guerre, mais c'est insuffisant pour fonder l'avenir. Si la photographie de François Mitterrand et de Helmut Kohl se tenant la main est un idéal, elle ne peut être un étalon de mesure constant. C'est d'ailleurs, en substance, l'un des messages envoyés par Olaf Scholz depuis quelques semaines.
Est-il toujours possible que l’Europe surmonte ses différends et s’unisse de façon à peser sur la scène mondiale ?
Le Président français veut une Europe fédérale, mais au bout du compte, ce ne sera pas lui qui dirigera l’Europe. La prophétie biblique explique clairement que c’est l’Allemagne qui dirigera et bâtira les États-Unis de l’Europe. La Bible dit que cette nouvelle superpuissance en train d’émerger sera la septième résurrection du Saint-Empire romain sanglant.
La vaste majorité des gens ne croient pas qu’une résurrection du Saint-Empire romain soit possible de nos jours. Mais rejeter cela serait une erreur mortelle, car la prophétie biblique a déjà réussi à prédire six résurrections de cet empire, l’une d’elles sous Napoléon, la plus récente étant l’axe Allemagne-Italie de la Seconde Guerre mondiale.
La Trompette croit que l’Europe va être réduite à dix nations et qu’elles formeront une union beaucoup plus puissante. Ensuite, l’Europe va suivre dans les traces de son histoire sanglante. Pour en savoir plus, lisez notre brochure gratuite Qui est, ou qu'est-ce que, la bête prophétique ?