Antony Blinken poursuit la politique étrangère d'Obama

Le 23 juillet 2021, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a adressé un câble à toutes les ambassades des États-Unis dans le monde, demandant aux ambassadeurs de promouvoir une vision négative de l'histoire et de la société américaines. Ils doivent, dit-il, faire de la promotion des droits démocratiques et des droits de l'homme une priorité, mais, ce faisant, reconnaître à quel point l'Amérique est imparfaite en matière de droits de l'homme.

Politico a obtenu le long document et a rapporté que Blinken pense que le fait de discuter ouvertement de l'horreur de l'Amérique en matière de droits de l'homme renforcera leur plateforme pour effectuer des changements. Politico a écrit :

En promouvant les droits de l'homme et la démocratie à l'étranger, les diplomates américains doivent indiquer « clairement que nous ne demandons pas plus aux autres pays que ce que nous demandons à nous-mêmes », déclare M. Blinken. « Cela signifie que nous reconnaissons nos imperfections. Nous ne les balayons pas sous le tapis. Nous les affrontons ouvertement et en toute transparence. »

Cela peut être « douloureux, même laid », mais M. Blinken soutient qu'une telle honnêteté « contribue à désarmer les critiques et les sceptiques qui utiliseraient nos résultats imparfaits au niveau national pour saper notre leadership mondial sur ces questions ».

Quel effet aura une politique « ouverte » et « honnête » sur l'autorité morale de l'Amérique dans le monde ? Politico a écrit :

M. Blinken note que la démocratie en tant que concept est confrontée dans le monde entier aux défis posés par les forces populistes et autoritaires. Les États-Unis n'ont pas échappé à cette tendance, grâce à « la polarisation politique, la désinformation et la fausse information, et le faible niveau de confiance dans le gouvernement ». Ils n'ont pas non plus été épargnés par les manquements aux droits de l'homme, trop d'Américains étant encore victimes de discriminations sur de multiples fronts.

Blinken a effectivement raison : L'Amérique est confrontée à beaucoup de désinformation et de fausse information, à des menaces d'autoritarisme et de discrimination. Mais ces abus viennent de l'administration Biden. Blinken fait en sorte que le monde entier sache à quel point l'Amérique est et a été une nation terrible. Il exporte essentiellement les principes d'autodénigrement de la théorie de la race critique en tant que dialogue de politique étrangère.

Depuis sa confirmation au poste de secrétaire d'État, M. Blinken a clairement claironné le retour de la politique étrangère de Barack Obama.

La politique d'excuses et de faiblesse est de retour.

Finir le travail

Dans une interview accordée au New York Times le 1er juin, le président Obama a déclaré : « Je pense que ce que nous voyons maintenant, c'est que Joe et l'administration sont essentiellement en train de finir le travail. » L'administration Biden est le troisième mandat de l'administration Obama, poursuivant et intensifiant en fait les mêmes politiques.

M. Blinken a été conseiller adjoint à la sécurité nationale et secrétaire d'État adjoint sous John Kerry pendant les années Obama ; il a également travaillé avec l'administration Clinton et directement pour Joe Biden au Sénat. M. Blinken a été impliqué dans certaines des pires décisions de politique étrangère de l'histoire américaine, notamment l'accord sur le programme nucléaire iranien, l'accord sur Cuba et la réponse des États-Unis au printemps arabe. Cet héritage se poursuit sous son mandat.

Lors des premières réunions très médiatisées entre les États-Unis et la Chine en mars, M. Blinken a été confronté à des responsables chinois accusant les États-Unis de violations des droits de l'homme pires que celles de la Chine. Stacey Lennox de PJ Media a écrit :

Blinken a laissé le gouvernement qui détient les musulmans ouïghours dans des camps de concentration (où ils prélèvent des organes, stérilisent de force les femmes et forcent les gens à travailler dans des situations d'esclavage) le ridiculiser. …

Le PCC [Parti communiste chinois] fait des rafles policières dans les agences de presse à Hong Kong et a fait disparaître des dissidents de la ville. Le laboratoire de Wuhan n'a jamais été franc sur les origines du COVID-19, qui a ruiné des vies et plongé un grand nombre de personnes dans une pauvreté abjecte dans le monde entier. Pourtant, lorsque Blinken a timidement mentionné le bilan du régime communiste en matière de droits de l'homme, la délégation n'a rien voulu savoir. D'une certaine manière, le PCC a suggéré que les États-Unis sont bien pires parce que les maires démocrates ont laissé les gens se révolter tout l'été. C'était incroyable.

Au lieu de créer une politique qui réfute ces accusations ridicules du gouvernement chinois communiste, Blinken a créé une politique pour les diplomates qui est en accord avec ces accusations. C'était probablement la pire posture que Blinken pouvait adopter contre l'un des plus grands rivaux internationaux de l'Amérique.

Au début du mois, M. Blinken a annoncé sur Twitter qu'il invitait le rapporteur spécial des Nations unies sur les formes contemporaines de racisme aux États-Unis. Il n'a pas précisé quel serait l'objectif de cette visite, mais le rapporteur spécial enquête généralement sur le racisme dans le pays qu'il visite. Il ne s'agit pas d'un racisme historique, mais d'un racisme contemporain qui se produit en ce moment même. PJ Media a écrit :

Le rapporteur spécial est Mlle E. Tendayi Achiume, de Zambie. Elle fait partie du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, un comité farfelu dont les membres actuels sont la Chine, Cuba et le Venezuela. La Chine pratique actuellement l'esclavage dans des camps de concentration au Xinjiang et menace ses voisins. Le Venezuela est un cas désespéré en matière de droits de l'homme et d'économie grâce à son gouvernement socialiste. Cuba est une dictature qui a arrêté en direct la journaliste indépendante Dina Stars alors qu'elle s'entretenait avec un journaliste en Espagne.

Pour ajouter à l'ironie du sort, M. Blinken a fait cette annonce alors que Cuba était au milieu de manifestations contre la dictature, brandissant des drapeaux américains et appelant à des réformes. Mais ne vous inquiétez pas ; le même gouvernement qui a réprimé les manifestants cubains sera impliqué dans l'enquête sur le racisme en Amérique.

Des politiques aussi faibles ont un bilan terrible. Lennox a écrit que les « tournées d'excuses » d'Obama auront un certain retour de bâton de la part des républicains et des critiques de l'administration Biden :

Peut-être que les républicains ont attaqué Obama parce que ces tournées d'excuses ont mis le feu au Moyen-Orient et se sont terminées avec nos marins s'agenouillant pour les Iraniens ? Il n'y a aucune chance que les mollahs aient fait ça sous l'administration Trump. Maintenant, la Chine pourrait être assez audacieuse pour tenter le coup. Les Iraniens auraient décidé de s'emparer d'un journaliste ici aux États-Unis. Comment l'administration Biden a-t-elle réagi ? En disant aux membres du Congrès que nous allions débloquer les fonds liés à l'embargo pétrolier pour le parrain numéro un du terrorisme dans le monde.

Ces responsables de l'administration Biden « finissent le travail » de la présidence Obama. Sa politique étrangère manque de logique et porte atteinte à la sécurité des États-Unis. Voilà la véritable doctrine Obama.

Qu'est-ce qui se cache derrière ces décisions de politique étrangère ?

L'Amérique est toujours attaquée

Dans L'Amérique sous attaque, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a exposé la véritable source des décisions désastreuses prises par les dirigeants américains. Apocalypse 12 : 12 révèle que Satan le diable a été précipité sur la Terre en cette fin des temps et qu'il exerce plus d'influence sur les événements mondiaux que jamais auparavant. L'Amérique sous attaque détaille comment Satan concentre maintenant son attaque sur l'Amérique, les peuples britanniques et la nation d'Israël au Moyen-Orient.

Cette influence et ces attaques ont atteint un sommet sous l'administration Obama. La politique étrangère irrationnelle a conduit à un effondrement complet de la puissance et de l'influence américaines à l'étranger. M. Flurry a écrit :

À quel point le diable influence-t-il la politique étrangère américaine, aujourd'hui ? Bien des gens riraient à une telle question. Mais en voyant les décisions prises par cette administration, je suis forcé de penser qu'il n'y en a aucune qui n'a pas pour effet d'affaiblir l'Amérique, et d'appuyer les forces du mal dans ce monde. C'est également une indication que Satan a été précipité et qu'il exerce une influence aux plus hauts niveaux. Toutes les décisions qu'ils prennent en matière de politique étrangère, et à peu près tout le reste, est dangereusement mauvais. Et nous devons nous préparer pour des décisions encore plus terribles.

Y a-t-il une autre explication au fait que les plus grandes « réalisations » du président Obama en matière de politique étrangère aient été des accords avec des ennemis des États-Unis ? Pendant ses huit années de mandat, les dictatures ont prospéré et le monde est devenu plus instable. La « doctrine Obama » était une politique soigneusement élaborée pour détruire l'Amérique. M. Flurry explique :

Bien des gens voient que ce sont des décisions désastreuses. Mais nous devons comprendre que ce n'est pas seulement le résultat d'incompétences de la part de cette administration, ou de naïveté sur le fonctionnement réel du monde. Nous voyons les résultats d'une attaque satanique calculée et agressive, visant à affaiblir et ultimement à détruire les nations d'Israël, en commençant par la nation la plus puissante au monde !

La politique étrangère irrationnelle d'Obama revient plus forte que jamais et, comme le dit M. Flurry, nous devons nous « préparer à d'autres décisions terribles » de la part de l'administration actuelle. Veuillez lire L'Amérique sous attaque pour voir comment tous ces terribles événements vont conduire à la meilleure nouvelle qui soit.