Alors que le gouvernement allemand s’enlise, un autre leader émerge

Le gouvernement allemand a commis une erreur budgétaire de 60 milliards d’euros (64 milliards de dollars). Il a réaffecté des fonds d’urgence inutilisés consacrés à la lutte contre la pandémie et les a versés à son programme sur le climat, ce qui, selon une décision de justice rendue le 15 novembre, était inconstitutionnel. La coalition gouvernementale a passé presque un mois entier à disputer de la question, alors que les crises éclataient autour du monde. Le 13 décembre, un nouveau budget a été annoncé, et ce ne sont pas les partenaires de la coalition qui doivent faire les frais pour cette erreur budgétaire, mais plutôt le citoyen moyen. Le peuple Allemand ne trouve pas cela drôle.

Or, bien que le gouvernement actuel ne réponde pas aux attentes, un autre leader est en train d’émerger.

Le 7 décembre, date anniversaire de la signature de l’accord de coalition actuel, la chaîne publique allemande ard a constaté que le gouvernement est moins populaire que jamais. Seuls 17 pour cent des sondés sont satisfaites de la coalition, et 20 pour cent seulement du chancelier Olaf Scholz en particulier, soit le chiffre le plus bas pour un chancelier depuis que ard DeutschlandTrend mène des sondages.

La crise budgétaire qui menaçait de faire éclater le gouvernement a contribué à cette chute en popularité. Le 8 décembre, le Sueddeutsche Zeitung écrivait : « Olaf Scholz a dû imaginer différemment le deuxième anniversaire de sa chancellerie : au lieu de célébrer les succès de sa soi-disant coalition progressiste, il doit se battre pour qu’elle continue d’exister. »

Pour l’instant, la coalition a survécu. Les différends ont été mis de côté et tous ont été contraints de faire des compromis avec leur programme. Mais le mécontentement au sein de la coalition et parmi le peuple allemand ne cessera de croître. N-tv.de a commenté le 13 décembre :

Les prix de l’électricité, du gaz, de l’essence et du diesel augmenteront au début de l’année, de même que les prix des vols et des produits en plastique. [...] De nombreux citoyens y verront une nouvelle imposition. Ils devront eux aussi payer, parce que le gouvernement a joué avec la dette.

C’est tout à fait typique de la façon dont l’Allemand moyen voit actuellement son gouvernement. Le peuple fait les frais de l’incompétence de la classe dirigeante. Encore et encore, le gouvernement s’occupe des luttes internes et des crises qu’il a lui-même provoquées, au lieu de servir le peuple et de jouer un rôle de leader sur la scène internationale.

Mais tandis que les crises culminent, un autre dirigeant, que la Trompette suit de près depuis 2009, fait son apparition sur la scène : Karl-Theodor zu Guttenberg

Grâce à un nouveau livre, à ses commentaires sur LinkedIn, à une série de podcasts, à des talk-shows, à des interviews et à des discours, l’ancien ministre de la Défense regagne la popularité qu’il avait perdue à la suite d’un scandale de plagiat en 2011. En conséquence, nombreux sont ceux qui souhaitent son retour, comme le montre, par exemple, cet échange avec l’Ausburger Allgemeine :

Certains de vos lecteurs sur LinkedIn seraient ravis de voir Karl-Theodor zu Guttenberg de retour dans le cirque politique.

Guttenberg : Pourquoi le ferais-je ? Mon temps est écoulé.

Il ne faut jamais dire jamais.

Guttenberg : Je le sais ; je peux dire 17 fois que mon départ est définitif, et certains ne veulent pas le croire. [...]

N’êtes-vous pas flatté par le fait que certains réclament encore votre retour sur la scène politique ?

Guttenberg : Je trouve cela plutôt surprenant. ...

Au fur et à mesure que les échecs de la coalition actuelle s’entassent, de plus en plus de personnes demanderont le retour de l’ancienne politique. Et les activités récentes de M. Guttenberg pourraient certainement être confondues avec une telle tentative de retour. Il donne même des conférences publiques qui ressemblent à des discours de campagne.

Avec son co-animateur Gregor Gysi, il a donné une conférence publique le lundi 12 décembre devant une salle comble. À de nombreuses reprises, ces deux anciens adversaires politiques se sont flattés l’un l’autre. À Guttenberg, ils ont même plaisanté sur la possibilité de fonder un nouveau parti avec M. Gysi.

Le même M. Gysi apparaît également dans le nouveau documentaire de Guttenberg qui dépeint très favorablement l’institution la plus puissante d’Europe : l’Eglise catholique romaine. Encore et encore, Guttenberg fait l’éloge de l’église en affirmant qu’elle ne peut être remplacée par un tapis de yoga.

Grâce à cet échange de flatteries, Guttenberg établit des relations qui pourraient lui permettre d’accéder à une position encore plus importante que celle qu’il occupait auparavant en tant que ministre le plus populaire d’Allemagne. L’échec actuel du gouvernement allemand fait certainement briller cette ancienne star de la politique d’un éclat encore plus fort.

Il puise également dans un pouvoir qui est plus fort que les sondages d’opinion et les souhaits des gens. Ce pouvoir, c’est l’Église catholique, qui a influencé la politique pendant des siècles et a toujours pensé à usurper le rôle de faiseur de roi. Sur la base de cette histoire, la Trompette a longtemps prédit qu’un nouveau dirigeant européen se lèverait avec la bénédiction de l’Église.

Dans ce contexte, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a souvent fait référence à une prophétie de l’Ancien Testament et à une prophétie parallèle dans Apocalypse 17. Daniel 12 : 9 montre que ce livre contient des prophéties visant une époque bien postérieure à celle où Daniel les a conservées. En effet, ces prophéties s’adressent à une époque où le gouvernement de l’homme sera remplacé par celui de Dieu (Daniel 2). Dans ce contexte, M. Flurry a attiré l’attention sur Daniel 11 : 21 qui note que le chef du dernier empire mondial arrivera au pouvoir par des « flatteries » (selon la traduction Darby). Apocalypse 17 confirme que le pouvoir de ce chef sera renforcé et même guidé par une femme, symbole d’une Eglise.

Aujourd’hui, rares sont les observateurs qui qualifieraient l’Allemagne et l’Union européenne d’empire en devenir. Plus rares encore sont ceux qui croient que l’Église catholique pourrait à nouveau exercer une telle influence. Et encore moins nombreux sont ceux qui croient que Guttenberg pourrait être l’homme qui dirigera cet empire. Mais les prophéties bibliques annoncent que l’ascension de l’Europe vers le statut de « Saint » Empire romain est certaine et que M. Guttenberg semble être l’homme le plus apte à être à la tête de cet empire.

La Trompette a fait cette prévision alors que M. Guttenberg était écarté des feux de la rampe. Aujourd’hui, il est de retour, et ce au moment où l’Allemagne et l’Europe ont besoin d’un dirigeant fort, et où de plus en plus de gens réclament une superpuissance ou un empire européen. Ce fait, à lui seul, devrait nous convaincre de surveiller cet homme de près et de suivre le déroulement de la prophétie biblique. Pour une étude approfondie de ce sujet, commencez en lisant « KT zu Guttenberg est-il sur le point de prendre le pouvoir ? », par M. Flurry.