Carlo Navarro/Unsplash
Le mystère de l’homme (neuvième partie)
La suite provenant de Le mystère de l’homme (huit partie)
Le premier mensonge de Satan
On lui a enseigné le premier mensonge de Satan, à savoir que l’homme a une âme immortelle. Selon cet enseignement, quand on y réfléchit, les « mères sauvées », qui sont mortes et qui sont allées au ciel, pensent constamment à leurs fils perdus qui gémissent et agonisent dans des tortures indescriptibles en enfer !
Or, quelle est la vérité selon la sainte parole de Dieu ? Les morts savent-ils ce que font les vivants ? Peu après notre mariage, ma femme me raconta que, lorsqu’elle avait douze ans et que sa mère venait de mourir, elle croyait cette dernière au ciel voyant tout ce qu’elle faisait.
Je cite maintenant un article de la « Pure Vérité » de mars 1985 : « Les Écritures indiquent clairement que, lorsque vous êtes mort, vous êtes mort. Selon la Bible, les morts n’entendent rien, ne voient rien, ne pensent à rien et ne savent rien. Ils n’ont aucune conscience de quoi que ce soit : ‘Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien, et il n’y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri …’ » (Ecclésiaste 9 : 5-6).
Cette déclaration biblique est très claire. La mort, c’est la mort, sans l’ombre d’un doute. L’apôtre Paul a écrit que « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6 : 23). La mort, par définition, c’est l’absence de vie, et non pas seulement le fait d’être séparé de Dieu.
D’ailleurs, les Écritures nous exhortent à profiter de la vie au maximum : « Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas » (Ecclésiaste 9 : 10).
On ne peut être plus clair. Que dire de ceux qui veulent s’accrocher à la croyance entretenue que, après la mort, on flottera sur les nues ou on s’enfoncera en enfer selon que l’on aura été bon ou méchant ?
Écoutez la réponse de l’apôtre Pierre. Si quelqu’un méritait d’aller au ciel, ce serait certainement quelqu’un d’agréable à Dieu. Ne le pensez-vous pas ? David correspondait à cette description (Actes 13 : 22). Or, sous l’inspiration divine, l’apôtre Pierre a dit de lui « qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd’hui parmi nous » (Actes 2 : 29), et un peu plus loin : « David n’est point monté au ciel » (Actes 2 : 34).
Jésus, Lui-même, a déclaré que « Personne n’est monté au ciel », là où se trouve le trône de Dieu (Jean 3 : 13).
Revivrons-nous tous ?
La vie signifie bien plus que l’existence présente. Le Tout-Puissant a placé des êtres humains ici-bas, dans un dessein merveilleux et éternel que ne comprennent même pas les religions de ce monde, fondées par l’homme.
Nous sommes sur cette terre pour une raison merveilleuse. Cela implique la raison pour laquelle nous les humains avons été créés mortels, et passons par toute la gamme des émotions et des difficultés, ou expérimentons les bons moments de la vie humaine.
Même si, lorsque nous sommes morts, nous sommes réellement morts, nous ne resterons pas dans cet état à jamais. Les morts, qui sont dans leurs sépulcres, revivront ! Lisez ce que dit Jésus : « Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement » (Jean 5 : 28-29).
Nous devrons rendre des comptes sur notre conduite durant cette vie. Tout être humain ayant jamais vécu rendra un jour des comptes, et participera à une résurrection.
J’ai expliqué plus haut que l’esprit dans l’homme, de lui-même, ne voit pas, ne peut entendre, ni penser. Le cerveau voit par l’intermédiaire des yeux, entend par l’intermédiaire des oreilles, et pense grâce à l’esprit qui est en l’homme. À la mort, « la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et … l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné » (Ecclésiaste 12 : 9).
C’est dans l’esprit que sont conservés la mémoire et le caractère d’un individu. L’esprit est comme un moule ; il conserve jusqu’à la forme et l’apparence humaine de la personne décédée, de manière à ce que, lors de la résurrection pour le jugement, ceux qui sont morts retrouvent une apparence identique à celle qu’ils avaient de leur vivant. Ils auront aussi le même caractère que celui qu’ils ont édifié dans leur vie physique, et se souviendront de tout ce qui a été enregistré dans leur mémoire. Entre-temps, lorsqu’ils sont morts, ils n’ont conscience de rien. « Les morts ne savent rien » (Ecclésiaste 9 : 5).
Le faux enseignement qui est le plus répandu, et auquel croient pour ainsi dire toutes les Églises dites « chrétiennes » — à l’exception de la seule, véritable et authentique Église de Dieu — c’est que tous les gens sont automatiquement « perdus » à moins qu’ils ne professent Jésus-Christ en tant que leur Sauveur, et que notre époque est le seul jour de « salut ».
Or, la vérité, c’est que ceux qui sont coupés de Dieu ne sont pas encore jugés !
Peu de gens comprennent le plan magistral et fondamental de Dieu. Le lecteur ne peut être plus surpris par la vérité révélée dans cet ouvrage que l’auteur ne le fut, il y a plus de cinquante-huit ans. Le monde entier a été séduit, comme la parole de Dieu l’avait prédit ! Une personne séduite ne se sait pas séduite ! Ne sous-estimez pas Satan !
La suite sur Le mystère de l’homme (dixième partie)