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Le problème est bien plus grave qu’Epstein

DIRCK HALSTEAD/GETTY IMAGES

Le problème est bien plus grave qu’Epstein

La société américaine a été fondamentalement transformée, en grande partie par des hommes au sommet—qui sont des dégénérés sexuels.

Que sont devenus nos dirigeants ? Que sommes-nous devenus nous-mêmes ? De plus en plus de faits sont révélés au grand jour sur l’Amérique d’aujourd’hui, et ces faits sont laids. Notre société n’est plus dominée par l’ignorance sexuelle ou la confusion sexuelle ou la faiblesse sexuelle ou la « libération » sexuelle. Nous sommes désormais dominés par la perversion sexuelle.

Les exemples sont innombrables et font partie de l’actualité quotidienne. Le locataire de la Maison Blanche a un fils dont on sait qu’il a dépensé des centaines de milliers de dollars en drogues, en prostituées et en abonnements à des clubs sexuels à travers lesquels il a eu au moins un enfant, et qu’il a apporté de la drogue à la Maison Blanche avec lui. Des vidéos ont été diffusées montrant des actes homosexuels à l’intérieur du Capitole des États-Unis. Des dizaines de hauts responsables politiques, militaires et économiques sont impliqués dans des bordels d’élite dans la région de Boston. Une candidate aux élections en Virginie a ouvertement vendu des images pornographiques d’elle-même. Des sociétés comme Walt Disney sexualisent les enfants à une échelle industrielle.

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Jusqu’où va la perversion en Amérique ? La perversion écœurante, la méchanceté et le péché ont gangrené cette société et les dirigeants qu’elle a produits. L'Amérique est moralement et spirituellement malade

Aujourd’hui, les enfants sont les victimes—et nous ne voulons toujours pas fixer de limites ! N’y a-t-il rien d’indicible, d’impensable ?

Un coup d’œil en coulisses

Le 3 janvier, des documents judiciaires liés à des associés du délinquant sexuel Jeffrey Epstein ont été rendus publics, plus de six ans après avoir été mis sous scellés dans le cadre d’un accord à l’amiable conclu en 2017. Pourquoi le système judiciaire américain a-t-il mis autant de temps à les rendre publics ? Pourquoi les élites américaines ne veulent-elles pas que les gens connaissent les crimes d’Epstein ? Leur silence est absolument assourdissant.

Nous savions depuis des années qu’à une occasion, le « cadeau d’anniversaire » d’Epstein a consisté en trois filles de 12 ans, transportées par avion depuis la France pour qu’il en abuse sexuellement, et qui ont été retournées le lendemain. Il s’agit là de la perversion la plus vile que l’on puisse imaginer. On sait depuis deux décennies que ce financier était très impliqué dans le trafic de femmes et d’enfants, destinés à être violés par les élites. Malgré cela, des hommes d’affaires, des politiciens, des célébrités, des membres de la famille royale et des scientifiques ont continué à faire des affaires avec Epstein et sa société, la Financial Trust Co.

Bien qu’Epstein soit aujourd’hui décédé, des révélations continuent d’émerger à propos du nombre de personnes extrêmement riches, extrêmement puissantes et extrêmement bien connues qui ont continué à le fréquenter après sa condamnation en 2005. Vous devez comprendre ces révélations. C’est un sujet écœurant, mais les Américains doivent voir la maladie spirituelle qui a frappé leur nation s’ils veulent avoir une chance de la redresser.

À cause de gens comme Hunter Biden, Aidan Maese-Czeropski, Susanna Gibson, Jeffrey Epstein et sa compagne, Ghislaine Maxwell, environ 15 pour cent des Américains pensent que « le gouvernement, les médias et les milieux financiers des États-Unis sont contrôlés par un groupe de pédophiles adorateurs de Satan qui dirigent une opération mondiale de trafic sexuel d’enfants »—pour reprendre les mots d’un sondage prri de mai 2021. Cela semble impossible. Mais il existe suffisamment de faits indéniables prouvant qu’une grande partie de nos élites sont effectivement perverses, rendant crédible une notion aussi farfelue.

Comment quelqu’un comme Epstein a-t-il pu continuer à commettre des crimes monstrueux contre des jeunes filles à peine pubères depuis les années 1980, tout en évitant d’être publiquement reconnu comme pédophile jusqu’en 2005, lorsqu’une mère l’a accusé de manière crédible d’avoir violé sa fille de 14 ans ? Lorsque la vérité a éclaté, Epstein a plaidé coupable, a été condamné et a reçu une peine minimale et brève. Au moins, il a été reconnu dans une certaine mesure pour ce qu’il était : un violeur d’enfants. Les enquêteurs ont découvert qu’il avait violé et abusé des dizaines de jeunes filles, et la liste de ses victimes au fil des décennies pourrait s’élever à des centaines, voire des milliers.

Pourtant, de nombreuses élites ont continué à fréquenter cet homme.

Epstein a été arrêté une nouvelle fois en 2019 pour trafic sexuel d’enfants. Environ un mois plus tard, il est mort dans sa cellule de prison. Le récit officiel est qu’il s’est suicidé. Par coïncidence, les deux caméras de sécurité de sa cellule sont tombées en panne à ce moment-là, les gardiens se sont endormis, et son corps a été déplacé contre les protocoles : une « tempête parfaite de ratés », comme l’a expliqué plus ou moins officiellement le procureur général Bill Barr. Mais un certain nombre de personnes puissantes auraient voulu le voir mort.

L’associé le plus célèbre d’Epstein est Bill Clinton, ancien président des États-Unis. Epstein s’est rendu 17 fois à la Maison Blanche pendant la présidence de Clinton, et ce dernier a voyagé dans l’avion d’Epstein. Des documents judiciaires montrent qu’Epstein a également fréquenté plus de 150 personnes puissantes, dont le prince Andrew, la financière suisse Ariane de Rothschild, le fondateur de Microsoft Bill Gates, le premier ministre israélien Ehud Barak, la conseillère de la Maison Blanche Kathryn Ruemmler, le consultant en entreprise Joshua Cooper Ramo, le consultant en capital-investissement Leon Black, le président du Bard College Leon Botstein, le milliardaire du commerce de détail Leslie Wexner, l’intellectuel américain Noam Chomsky, le milliardaire Reid Hoffman, le directeur de l’Agence centrale de renseignement William Burns, le réalisateur hollywoodien Woody Allen et bien d’autres encore.

Pourquoi ces personnalités ont-elles rencontré si souvent un délinquant sexuel condamné ? Après qu’il fut libéré de sa peine de 13 mois d’emprisonnement en 2009, des universitaires, des magnats des médias, des hommes politiques et des personnalités publiques ont recommencé à le fréquenter et à passer du temps avec lui. Ils auraient pu s’adresser à d’autres financiers. Mais c’est à lui qu’ils se sont adressés.

Liste des clients d’Epstein

Après la publication des dossiers Epstein le 3 janvier, le rédacteur de Conservative Treehouse, Mark Bradman, a écrit : « Je n’écris pas beaucoup sur la myriade d’histoires dégoûtantes et tordues qui entourent Jeffrey Epstein, parce que tout dans ce terrier de lapin est une matrice de perversion et de manipulation par des personnes tordues, des fonctionnaires tordus, et des outils de chantage dans un monde de ténèbres et de mal. En outre, toutes les affirmations précédentes selon lesquelles Donald Trump serait associé à cette industrie et à ce milieu pervers sont fausses. Cependant, je peux comprendre comment la fusion d’exploitation, de trafic sexuel de jeunes femmes, de chantage sexuel et de politique peut avoir des ramifications dans l’état actuel des choses. »

M. Bradman a ensuite mis en lumière les allégations du tribunal selon lesquelles Epstein aurait vendu des enfants à des personnes influentes pour des relations sexuelles afin de pouvoir les faire chanter. Cette révélation explique pourquoi le peuple américain a si peu entendu parler des activités d’Epstein : il était en mesure de faire chanter de nombreuses personnes contrôlant le flux d’informations.

En 2019, Amy Robach, présentatrice d’abc News, a été surprise via un micro resté ouvert en train d’affirmer que des responsables de sa chaîne avaient tué dans l’œuf un reportage sur Epstein. Robach, frustrée, a déclaré : « J’ai essayé pendant trois ans de le faire passer, en vain. [...] Un jour viendra où nous réaliserons que Jeffrey Epstein est le pédophile le plus prolifique que ce pays ait jamais connu. J’avais tout ce qu’il fallait, il y a trois ans. » Mme Robach a déclaré qu’ABC News ne diffuserait pas son interview avec Virginia Giuffre parce que la famille royale britannique ne voulait pas de cette publicité.

Dans ces documents non scellés, plus de 150 noms de personnes liées à Epstein apparaissent. (Bien entendu, toutes les personnes mentionnées ne sont pas des clients d’Epstein. Certaines sont d’anciens employés d’Epstein, des victimes d’Epstein et des agents des forces de l’ordre). Parmi les clients d’Epstein, Bill Clinton et le prince Andrew figurent en bonne place. Clinton est mentionné 73 fois, et Epstein aurait dit que Clinton « aime les jeunes ». Qu’est-ce que cela signifie ? Nous savons que Clinton avait 49 ans en 1995 lorsqu’il a entamé une relation sexuelle avec une stagiaire de la Maison Blanche âgée de 22 ans. Mais Epstein était spécialisé dans le trafic d’adolescentes et vivait dans une maison décorée d’images de jeunes filles prépubères. Il n’aurait pas considéré une jeune fille de 22 ans comme « jeune ». De vieux carnets de vol montrent que Clinton voyageait fréquemment à bord du célèbre « Lolita Express » d’Epstein et qu’il s’est rendu plus d’une fois sur l’île d’Epstein, Little Saint James.

Les allégations contre le prince Andrew sont tout aussi alarmantes. Bien qu’abc News n’ait pas voulu diffuser l’interview de Virginia Giuffre par Mme Robach, les documents nouvellement publiés contiennent les accusations portées dans le procès en diffamation intenté par Virginia Giuffre à l’encontre de Ghislaine Maxwell en 2015. Selon ces accusations, Virginia Giuffre aurait été forcée d’avoir des relations sexuelles avec le prince Andrew alors qu’elle n’avait que 17 ans. Une autre victime, identifiée uniquement comme Jane Doe, a témoigné qu’Epstein l’avait également forcée à avoir des relations sexuelles avec le prince en disgrâce à trois reprises alors qu’elle était encore mineure.

Bien que la famille royale nie ces allégations, elle a néanmoins retiré au prince Andrew toutes ses responsabilités royales. Elle ne veut surtout pas que la relation du prince Andrew avec Jeffrey Epstein soit rendue publique.

Théories du complot ?

De nombreuses allégations à l’encontre d’Epstein ressemblent à une théorie du complot ou à une blague de mauvais goût. Mais l’homme était en fait très ouvert sur ses activités. Il a déclaré un jour à un journaliste du New York Times que « la criminalisation des relations sexuelles avec des adolescentes était une aberration culturelle et qu’à certains moments de l’histoire, elle était parfaitement acceptable ».

Aussi taboues que soient ses activités, des centaines d’élites gouvernementales, médiatiques et financières ont continué à faire des affaires avec lui—alors même qu’elles s’efforçaient de convaincre des millions d’Américains que la pornographie, l’adultère, la bestialité, la fornication, l’homosexualité, le transgenrisme et d’autres perversions étaient normales. Certes, certaines théories du complot de type Q-Anon, comme le PizzaGate (l’idée que John Podesta, le président de la campagne présidentielle d’Hillary Clinton, était impliqué dans un trafic sexuel), ne sont pas vérifiées. Cependant, le scandale Epstein nous montre comment des prédateurs riches et puissants peuvent se cacher à la vue de tous lorsque les puissants ne se soucient pas vraiment de la justice.

Pour clarifier, les e-mails de WikiLeaks provenant du compte Gmail personnel de Podesta montrent que lui et son frère ont été invités à assister à l’un des rituels de « cuisine spirituelle » de Marina Abramovic, au cours duquel les participants utilisent du sang de porc pour simuler du sang humain lors d’une cérémonie occulte. Les témoignages divergent quant à savoir si Podesta s’y est effectivement rendu, mais il est certain qu’il a échangé des mails avec Abramovic.

C’est ce type d’activité qui a contribué à l’idée que le gouvernement américain est dirigé par des cannibales adorateurs de Satan. Aussi exagérée que cette caractérisation puisse paraître, elle est basée sur des activités réelles vraiment malveillantes. N'y avait-il pas de conseillers de campagne démocrates à Washington, D.C., qui ne prétendaient pas adorer le diable, qu'Hillary Clinton aurait pu embaucher ?

Même si des gens comme Podesta et Abramovic ne croient pas qu'ils adorent le diable, leurs actes repréhensibles montrent que le diable est plus impliqué dans leurs activités qu’ils ne le pensent.

Considérez cette déclaration étonnante dans Apocalypse 12 : 9 : « le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre ». Une personne trompée ne sait pas qu’elle est trompée. Beaucoup plus de personnes sont sous l’emprise des tromperies de Satan qu’elles ne le réalisent.

Dans L’Amérique sous attaque, mon père, le rédacteur en chef de la Trompette Gerald Flurry, écrit : « Les preuves du succès du diable sont partout autour de nous. C’est la véritable histoire de la transformation politique, sociale et morale de l’Amérique. Satan a influencé l’esprit des élites en particulier, orientant de plus en plus la politique et façonnant le discours public. Les grands médias ont été vaincus par le diable. Cela a influencé des millions de personnes. Jamais une telle chose ne s’est produite auparavant. Jamais les Américains n’ont vu une telle aberration satanique dans leur politique présidentielle.

2 Corinthiens 11 : 14 révèle que « Satan lui-même se déguise en ange de lumière. » Il est habile à tromper et à intimider, et il utilise ces pouvoirs pour conquérir cette nation. »

La classe dirigeante perverse agit comme si elle était une grande championne de la justice, défendant vaillamment l’Amérique contre Donald Trump. Pourtant, il n’est pas nécessaire de regarder très loin sous la surface pour voir les abominations malfaisantes qu’ils commettent dans l’obscurité. Et dans certains cas extrêmes, ces abominations incluent le viol d’enfants, le trafic sexuel et les activités occultes !

Abominations maléfiques

Dieu veut que ce monde sordide de perversions soit dévoilé, afin que le peuple américain puisse voir à quel point il s’est éloigné de la norme pure qu’Il a établie pour nous dans la Bible. Le prophète Ézéchiel a écrit que les dirigeants de l’Israël spirituel du temps de la fin, l’Église de Dieu, seraient impliqués dans des « abominations maléfiques » qui ont lieu « dans les ténèbres » où ils croient que « L'Éternel ne nous voit pas ». Il est clair que des péchés similaires infectent les élites de l’Israël physique du temps de la fin (l’Amérique, la Grande-Bretagne et la nation juive du Moyen-Orient principalement). Les réseaux sexuels qui fleurissent à Washington, D.C., accomplissent cette prophétie comme peu d’autres péchés l’ont fait.

Dans une vision, Dieu dit au prophète de jeter un coup d’œil sur ce que les élites de son époque faisaient dans les coulisses du pouvoir. « J’entrai, et je regardai ; et voici, il y avait toutes sortes de figures de reptiles et de bêtes abominables, et toutes les idoles de la maison d’Israël, peintes sur la muraille tout autour. Soixante-dix hommes des anciens de la maison d’Israël, au milieu desquels était Jaazania, fils de Schaphan, se tenaient devant ces idoles, chacun l’encensoir à la main, et il s’élevait une épaisse nuée d’encens. Et il me dit : Fils de l’homme, vois-tu vu ce que font dans les ténèbres les anciens de la maison d’Israël, chacun dans sa chambre pleine de figures ? Car ils disent : L’Éternel ne nous voit pas, l’Éternel a abandonné le pays » (Ézéchiel 8 : 10-12).

Ce passage parle des anciens « de la maison d’Israël » qui adoraient de faux dieux et se livraient à des pratiques infâmes « dans les ténèbres », là où le peuple ne pouvait pas les voir. Cela n’implique pas nécessairement des perversions sexuelles, bien que de nombreux dirigeants américains aient fait des efforts extraordinaires pour cacher les perversions sexuelles auxquelles ils se livrent.

Les dirigeants américains commettent des actes abominables dans les coulisses obscures du pouvoir tout en imposant leur volonté au peuple. Dieu les dévoilera au grand jour, afin que les gens aient une dernière occasion de se repentir. Normalement, ce type de purge prendrait la forme d’une guerre civile, mais Dieu promet dans 2 Rois 14 : 26-28 et Amos 7 : 8 qu’Il sauvera l’Amérique par le biais d’un roi Jéroboam II du temps de la fin pour donner aux gens une chance de revenir à Lui par la voie la plus facile. Mais ce sera la dernière fois que Dieu épargnera l’Amérique avant que nos péchés ne nous plongent dans une grande tribulation !

Rappelez-vous l’avertissement de Dieu dans Apocalypse 18 : 4-5 : « ...Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que n’ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités. » Reconnaissez les péchés qui attirent la colère de Dieu sur nos nations—et débarrassez-vous-en, vous et votre famille, afin d’être protégés de la calamité à venir !

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