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La maladie au sein des universités américaines

JOSEPH PREZIOSO/AFP VIA GETTY IMAGES

La maladie au sein des universités américaines

Une haine profonde de la civilisation occidentale anime une nouvelle forme d’antisémitisme.

Les étudiants américains applaudissent le Hamas. Pourquoi ? On pourrait penser que tout le monde serait d’accord pour dire que l’attentat barbare du 7 octobre 2023 perpétré par ce groupe terroriste, qui a tué plus de 1 200 Israéliens et des personnes originaires d’au moins 29 autres pays, était diabolique. Ce n’est pas le cas—du moins pas parmi les étudiants des établissements d’enseignement supérieur les plus prestigieux du pays.

Le 8 octobre, plus de 30 groupes d’étudiants de Harvard ont déclaré que « le régime israélien est entièrement responsable de toutes les violences en cours » et que « le régime d’apartheid est le seul qui porte la faute ». Cette déclaration choquante a été suivie, le 18 octobre, d’une manifestation étudiante à la Harvard Business School pour mettre en lumière les souffrances des Palestiniens. Le 12 octobre, des centaines d’étudiants ont manifesté en faveur du Hamas dans une série de manifestations à l’université de Columbia. Un étudiant en physique a déclaré : « Les étudiants juifs ont peur. » Des manifestations similaires ont eu lieu à l’Université de l’État d’Arizona, à l’Université de l’État de Californie, à l’Université de l’Indiana, à l’Institut de technologie du Massachusetts, à l’Université de la Caroline du Nord, à l’Université de la Pennsylvanie et dans d’innombrables autres universités.

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Depuis des mois, dans tout le pays, de grands groupes d’étudiants et d’enseignants ont manifesté un soutien provocateur aux assassins du Hamas. Ils ont envahi les rues en brandissant des drapeaux palestiniens, sont passés à la télévision avec leurs arguments, ont affiché leurs points de vue en ligne, ont arraché des affiches d'otages et ont brutalisé des journalistes.

Un sondage Harvard caps-Harris réalisé en décembre auprès de 2 034 électeurs inscrits a révélé que plus de la moitié d’entre eux pensent que les Juifs sont des oppresseurs et doivent être traités comme tels, et que les étudiants universitaires devraient être libres d’exiger l’extermination de leur race. La plupart des moins de 34 ans ont déclaré qu’Israël était en train de commettre un « génocide » à Gaza. Chez les moins de 24 ans, 60 pour cent ont déclaré que les massacres du 7 octobre pouvaient être « justifiés par les griefs des Palestiniens » et 51 pour cent souhaitent « la fin d’Israël et son transfert au Hamas et aux Palestiniens ». Pourquoi ? Quels principes unissent ces islamistes rivaux, ces agitateurs raciaux, ces syndicalistes, ces socialistes, ces communistes, ces anarchistes, ces déviants sexuels, ces célébrités, ces hommes politiques et d’autres encore ? Est-ce la diversité ? L’inclusion ? La tolérance ? De l’équité ? La Charia ? L’héritage arabe ? La conviction que « la vie des musulmanes compte » ?Une idée de la liberté individuelle ?

En réalité, ces étudiants n’aiment pas la même chose—ils haïssent la même chose. Ils détestent la civilisation occidentale, et ils détestent le groupe ethnique responsable des vertus bibliques sur lesquelles elle a été construite. Ils détestent la morale judéo-chrétienne parce qu’on leur enseigne à la détester !

Ce n’est que le dernier exemple en date d’un déluge d’exemples de la maladie qui gangrène l’enseignement supérieur d’aujourd’hui. Les effets de cette catastrophe sont plus graves que la plupart des gens ne le pensent. Ces universités forment nos futurs dirigeants dans les domaines de la politique, des médias, des affaires, du droit, de la science et de la médecine, et elles remplissent leurs esprits de poison idéologique et moral.

Universités radicales

Nous avons eu un aperçu plus approfondi de cette maladie le 5 décembre 2023, lorsque, en raison de la vague de protestations propalestiniennes sur les campus—les présidentes de Harvard, de l’Institut de technologie du Massachusetts et de l’Université de Pennsylvanie ont témoigné au Capitole de ce qu’elles faisaient pour protéger les étudiants de l’antisémitisme. Aucune de ces trois femmes n’a voulu dire que les étudiants appelant explicitement au « génocide des Juifs » violaient le code de conduite de leur école ou les règles relatives à l’intimidation ou au harcèlement. Elles ont toutes insisté sur le fait que cela dépendait du « contexte ». Claudine Gay de Harvard, Liz Magill de l’Université de Pennsylvanie et Sally Kornbluth de l’Institut de technologie du Massachusetts ont essentiellement déclaré au monde qu’elles soutenaient le génocide.

Lorsque ces femmes ont été interrogées par la Commission de l’éducation et de la main-d’œuvre de la Chambre des représentants, Mme Gay a déclaré : « Nous nous engageons à respecter la liberté d’expression, même pour les points de vue répréhensibles, offensants et haineux. Le problème, c’est lorsque cette expression débouche sur un comportement qui viole nos politiques contre les brimades, le harcèlement et l’intimidation. » Les deux autres ont fait des commentaires similaires. Elles ont refusé catégoriquement de condamner le comportement ignoble de leurs élèves.

Le premier amendement américain interdit au gouvernement fédéral d’adopter des politiques qui restreignent la liberté d’expression. Il n’interdit pas aux universités d’expulser les étudiants qui appellent à l’extermination de certaines races. Invoquer la liberté d’expression n’est qu’une piètre excuse pour approuver et encourager l’antisémitisme sur ces campus.

En outre, ces écoles censurent régulièrement la liberté d’expression lorsqu’elle est politiquement conservatrice, favorable à la Bible, ou insuffisamment enthousiaste à l’égard de l’homosexualité ou du transgenrisme. Elles réduisent au silence les discours qui n’acceptent pas les points de vue de la gauche radicale sur la race. Mais lorsque des élèves appellent ouvertement au génocide des Juifs, ces responsables d’établissements scolaires sont soudainement « engagés en faveur de la liberté d'expression ». En réalité, ils se sont engagés à favoriser une certaine forme de radicalisme, à polluer l’esprit des gens, et sont engagés dans l'autoritarisme lorsqu'il s'agit de faire appliquer leur programme.

Mmes Gay, Kornbluth et Magill sont des bénéficiaires et des participantes des pratiques néo-marxistes en matière de diversité, d’équité et d’inclusion qui attribuent pratiquement toutes les différences entre les groupes—des taux d’arrestation aux niveaux de revenus—à la discrimination systémique. Elles considèrent les Israéliens, les Américains et les Britanniques comme des oppresseurs coloniaux qui, longtemps après la fin du colonialisme, doivent encore être vaincus en démantelant le système politique du monde occidental. Elles considèrent que ce système est lié au peuple juif et veulent voir l'État juif détruit.

De nombreux Américains ont été horrifiés par le témoignage de ces femmes. Après qu’un donateur a menacé de retirer une contribution de 100 millions de dollars à l’Université de Pennsylvanie, l’université a démis Liz Magill de ses fonctions de présidente—puis lui a donné un poste confortable de titulaire à la faculté de droit de Penn Carey. L’Institut de technologie du Massachusetts a défendu Mme Kornbluth sans ambages, sans reculer le moins du monde. Harvard aurait perdu plus d’un milliard de dollars de dons de la part de bienfaiteurs en colère. La Commission de l’éducation de la Chambre des représentants à ouvert une enquête sur « l’environnement d’apprentissage, les politiques et les procédures disciplinaires » de Harvard. Des voix se sont élevées pour demander le renvoi de Mme Gay, d’autant plus que des dizaines d’accusations de plagiat ont fait surface concernant sa thèse de doctorat et d’autres travaux. Mais après l’intervention de Barack Obama, ancien élève de Harvard, la plus haute instance dirigeante de l’université a annoncé sa décision à l’unanimité : elle allait soutenir sa fausse universitaire pro-Hamas qui déteste les Juifs.

Ces écoles ne sont pas seulement moralement perverses—elles sont intellectuellement et académiquement en faillite. Ayant banni la vérité absolue et Dieu de leur raisonnement, ces universitaires et intellectuels se sont détachés de la réalité. La société doit le comprendre et cesser de confier nos enfants à ces personnes.

Une histoire troublante

Combien de dégâts peuvent causer des intellectuels malavisés et arrogants ? Comme nous l’a rappelé l’historien Niall Ferguson dans un article paru le 10 décembre 2023, les intellectuels en Allemagne et dans l’ensemble du monde occidental ont adhéré à une certaine idéologie dans les années 1930. Les universités allemandes étaient les meilleures au monde, bien meilleures que Harvard et Yale, et lorsque cette idéologie a commencé à se répandre dans le pays, les présidents, les directeurs de matières et les professeurs qui guidaient les arts, les langues, l’histoire, le droit, la religion, l’anthropologie, l’économie, le gouvernement, la sociologie, les sciences, les mathématiques et l’ingénierie ont trouvé beaucoup d’éloges à faire. De nombreux juristes et médecins formés à l’université se sont ralliés à ce mode de pensée au point de rejoindre le parti. Plus tard, cette idéologie allait devenir tristement célèbre : le nazisme.

« Les universitaires allemands ont joué le rôle de groupe de réflexion d’Hitler, mettant de la chair politique sur les os de son idéologie raciste », a écrit Ferguson (« La trahison des intellectuels », Free Press). Certains d’entre eux ont produit « des justifications historiques pour les revendications territoriales allemandes en Europe de l’Est qui impliquaient des déplacements massifs de population, voire des génocides. » Ces personnes ne se sont pas contentées de suivre Hitler : elles l’ont aidé à conduire l’Allemagne et le monde dans une violente dystopie raciste.

« Quiconque croit naïvement au pouvoir de l’enseignement supérieur pour inculquer des valeurs éthiques n’a pas étudié l’histoire des universités allemandes sous le Troisième Reich », poursuivait Ferguson. « Un diplôme universitaire, loin de vacciner les Allemands contre le nazisme, les a rendus plus disposés à l’adopter. »

Un endoctrinement similaire est en cours aujourd’hui dans nos universités. Ces étudiants sont beaucoup plus susceptibles que la personne moyenne d’adopter des idéaux marxistes, communistes, racistes, autoritaires, antilibéraux, radicaux et même génocidaires. Ils sont également plus susceptibles d’occuper des rôles influents dans la société, propageant ainsi la contagion.

Des gens comme Claudine Gay diraient que l’antisionisme de Harvard est différent de celui d’Hitler parce que Harvard est de gauche alors qu’Hitler était prétendument de droite. Pourtant, l’homme qui a introduit le terme antisémite était un intellectuel allemand et un antisémite autoproclamé nommé Wilhelm Marr, qui a étendu les attaques médiévales contre les commerçants et les banquiers juifs en une théorie économique à grande échelle. L’antisémitisme allemand s’est rapidement transformé en une idéologie biologiquement raciste, mais à l’origine, les universitaires allemands détestaient les Juifs pour les mêmes raisons que les universitaires marxistes : ils étaient des idéologues socialistes envieux des bénédictions financières produites par l’obéissance aux lois morales et économiques de Dieu.

Aujourd’hui, les universitaires, les experts des médias et les hommes politiques qualifient Gaza de prison à ciel ouvert et accusent les Juifs d’être responsables de la pauvreté des Palestiniens. Ils ne peuvent accepter que la misère à Gaza soit une conséquence naturelle des politiques palestiniennes. C’est pourquoi ils culpabilisent et fustige Israël, depuis les dortoirs d'étudiants jusqu’à l’Assemblée générale des Nations unies. L’histoire montre qu’une telle haine peut rapidement se muer en violence.

Ce qu’ils détestent vraiment

La gauche radicale a horreur des préceptes bibliques qui produisent l’État de droit, la liberté et la responsabilité individuelles, un gouvernement limité, des familles stables, la liberté de religion, d’expression et de propriété, et d’autres principes qui remontent à la loi donnée aux Juifs et aux autres Israélites au mont Sinaï. Il n’est donc pas surprenant qu’ils haïssent également le peuple que Dieu a utilisé pour présenter ces principes au monde.

Peter Wood, président de la National Association of Scholars, a écrit dans son article perspicace « Higher Ed Support for Hamas Exposes Disdain for America » [Le soutien de l’enseignement supérieur au Hamas révèle un mépris pour l’Amérique] : « Depuis la fin des années 1960 au moins, l’enseignement supérieur américain est désabusé par la civilisation occidentale. […] La lente disparition de l’honneur, du respect et de l’admiration pour ceux qui ont fondé notre nation et qui, dans les générations suivantes, ont construit sur ces fondations, a fait place à une nouvelle aspiration, celle de nous libérer de toutes les contraintes de la culture traditionnelle et d’inventer quelque chose de désinhibé et de nouveau—et presque toujours rempli de colère envers ce qui a précédé et ce qui a continué à faire obstacle. [...] C’est un terreau fertile pour l’antisémitisme, une idéologie toujours prête à transformer un vague de mécontentement en colère ciblée, jusqu’à la rage meurtrière » (tomklingenstein.com, 30 octobre 2023).

Depuis plus d’une génération, les dirigeants islamistes qualifient l’Amérique de « Grand Satan » et Israël de « Petit Satan ». Aujourd’hui, de nombreux étudiants, professeurs et autres élites américaines athées, socialistes et féministes partagent cet avis.

Ils ne sont pas d’accord sur la question de savoir si Satan existe, s’il existe un Dieu dont Mahomet serait le prophète, si l’Église et l’État devraient être séparés, si les églises devraient même exister, si les femmes devraient appartenir aux hommes, si les femmes devraient porter la burka ou participer à la pornographie « émancipante », si les hommes et les femmes peuvent changer de sexe, si l’on devrait enseigner l’homosexualité aux enfants, si l’on peut manger de la viande, si l’on peut forer pour trouver du pétrole, ni sur aucune autre question. Mais ils sont certains que l’Amérique est mauvaise.

Les socialistes comme Claudine Gay et les islamistes comme Ismaël Haniyeh sont probablement en désaccord sur un millier de points, mais ils sont d’accord pour dire qu’ils détestent la civilisation occidentale, et donc sa source. Ils détestent les Juifs, qui descendent de l’ancienne tribu israélite de Juda. Et ils haïssent les Américains, les Britanniques et les nations apparentées, qui descendent des « dix tribus perdues » d’Israël (pour en savoir plus, demandez votre exemplaire gratuit de Les Anglo-Saxons selon la prophétie, par Herbert W. Armstrong).

Cette haine n’est ni sophistiquée ni nouvelle. Elle est aussi vieille que les pogroms des nazis, des fascistes, de la Confédération allemande, de l’Empire russe, de Toulon, de Strasbourg, de Prague, de Bruxelles, des Flandres, des Croisades et d’avant.

Cette haine est aussi la preuve qu’il se passe quelque chose de plus que la sociologie, la politique, les idéologies et l’économie. C’est quelque chose de spirituel—et c’est le mal. Gerald Flurry explique dans son livre L’Amérique sous attaque qu’il y a une campagne au temps de la fin pour « effacer le nom d’Israël de dessous les cieux ». Cet effort est décrit dans des passages bibliques tels que 2 Rois 14 : 26-28, qui disent que Dieu suscitera un roi Jéroboam II du temps de la fin pour sauver l’Amérique, la Grande-Bretagne et Israël suffisamment longtemps pour que les gens envisagent au moins de se repentir des péchés qui ont permis à cette campagne diabolique de réapparaître avec une telle vengeance meurtrière.

Surveillez la réapparition de ce personnage de Jéroboam. Et posez-vous la question : Pourquoi Israël a-t-il besoin d’être sauvé ?

Dieu ne fait pas acception de personnes ou de nations. Le bien que l’on peut trouver en Israël, en Amérique et dans les autres peuples modernes qui descendent des Israélites ne provient pas de la bonté du peuple ou même de ses ancêtres. Il ne remonte qu’au vrai Dieu. Et parce que les Israélites modernes ont abandonné Dieu, ils sont en train de perdre les bons principes bibliques qui leur ont été donnés, sans parler des bénédictions de richesse et de sécurité qui en résultent—tout comme Moïse a prévenu nos ancêtres après le mont Sinaï.

LE MYSTÈRE DES SIÈCLES

Vous êtes-vous jamais demandé :  « Qui suis-je ? Que suis-je ? Pourquoi suis-je ? » Vous êtes un mystère. Le monde autour de vous est un mystère. Il vous est, maintenant, possible de comprendre !